Mali : 13 militaires
français tués dans l'accident de 2 hélicoptères
Emmanuel Macron
salue le « courage » des soldats « morts pour la France ».
Les militaires tués appartenaient à des régiments de Pau, Gap, Varces et
Saint-Christol.
L'armée française est de nouveau endeuillée au Mali. Treize
militaires de la force Barkhane ont trouvé la mort dans la collision
accidentelle de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des
djihadistes, a annoncé mardi l'Élysée. Dans la soirée du 25 novembre, dans
le Liptako malien, un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec
un hélicoptère de manœuvre et d'assaut Cougar, selon des sources de la Défense.
Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la
mémoire de ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six
sous-officiers et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France
dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel », a indiqué la
présidence dans un communiqué. Dans un message publié sur Twitter, le président
de la République écrit : « Ces treize héros n'avaient qu'un seul
but : nous protéger. Je m'incline devant la douleur de leurs proches et de
leurs camarades. »
L'identité des soldats dévoilée
L'identité des soldats a été dévoilée dans un communiqué de
Florence Parly, la ministre des Armées. Les victimes sont :
le capitaine Nicolas MÉGARD, du 5e régiment d'hélicoptères de
combat de Pau,
le capitaine Benjamin GIREUD du 5e régiment d'hélicoptères de
combat de Pau,
le capitaine Clément FRISONROCHE du 5e régiment d'hélicoptères de
combat de Pau,
le lieutenant Alex MORISSE du 5e régiment d'hélicoptères de combat
de Pau,
le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e régiment d'hélicoptères de
combat de Pau,
l'adjudant-chef Julien CARETTE du 5e régiment d'hélicoptères de
combat de Pau,
le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT-PAUL du 5e régiment
d'hélicoptères de combat de Pau,
le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e régiment de chasseurs
de Gap,
le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e régiment de
chasseurs de Gap,
le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e régiment de chasseurs de
Gap,
le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e régiment de chasseurs
de Gap,
le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e régiment
d'artillerie de montagne de Varces,
le sergent-chef Andreï JOUK du 2e régiment étranger de génie de
Saint-Christol.
« Le président de la République exprime son soutien le plus
total à leurs camarades de l'armée de terre et des armées françaises. Il tient
à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur
détermination à poursuivre leur mission. Il les assure de son entière
confiance », conclut le communiqué du président de la République.
Les commandos traquaient un groupe de terroristes
« Selon toute vraisemblance, un abordage entre ces deux
aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l'origine de l'accident. Ils
participaient à une opération d'appui aux commandos de la force Barkhane qui
étaient au contact de groupes armés terroristes », selon un communiqué de
l'état-major des armées. « Engagés au sol depuis quelques jours, les
commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus
tôt, qui évoluaient en pick-up et à moto. Très rapidement, ils ont été
renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000. »
« Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de
montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l'ensemble
des moyens, tout en étant en mesure d'intervenir pour assurer
"l'extraction immédiate" d'un élément au sol. Vers 19 h 40,
pendant la manœuvre destinée à préparer l'engagement de l'ennemi, l'hélicoptère
Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s'écrasant à courte distance l'un
de l'autre. Aucun des militaires embarqués n'a survécu », peut-on lire.
38 militaires français tués au Mali depuis 2013
L'opération de Barkhane mobilise 4 500 militaires au Sahel.
Cet accident provoque l'un des plus lourds bilans humains essuyé par
l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983. Le dernier
accident mortel d'hélicoptères dans l'armée remonte à février 2018, lorsque
deux hélicoptères d'une école de l'armée de Terre s'étaient écrasés dans le
Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en
vol, faisant cinq morts. Cet accident porte à 38 le nombre de
militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française
dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval.Le 2 novembre dernier, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, qui faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence, est mort après « le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé » au Mali, dans la région de Ménaka, victime d'un engin explosif, une action revendiquée ensuite par le groupe djihadiste État islamique (EI). Deux autres militaires de ce régiment ont été tués le 21 février 2018 par l'explosion d'une mine artisanale au passage de leur véhicule entre les villes de Gao et Ménaka, dans la zone dite « des trois frontières ».
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Dans cette Afrique
sahélienne qui est une plaie que la France n'arrive pas à refermer que l'on traîne depuis 2013, malgré que F.HOLLANDE croyait avoir été pacifiée en 2013 à
TOMBOUCTOU en disant que « c'était le plus beau jour de sa vie »,
selon ses paroles comme quoi nos dirigeants feraient mieux de se taire quelque
fois !
Rappelons-nous aussi ce
que nos armées ont déjà subi avant :
Les forces de l'armée française sont
intervenues dans la guerre d'Afghanistan depuis fin 2001 dans deux
opérations internationales distinctes : la force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF) sous commandement de l'OTAN, et l'opération Enduring Freedom sous commandement américain.
Ou déjà dix de nos soldats étaient tombés dans
une embuscade qui avait marqué d’émotion le peuple français à juste titre !
En 2010, elle est quatrième contributrice de la
coalition, les forces combattantes sont retirées fin 2012 et la région de
ce moyen orient est toujours instable et pas en paix car les Talibans reviennent et
les attentats perdure !
Pour intervenir ensuite en 2013 au MALI jusqu’à
ce jour, avec 4500 hommes engagés ce qui n’est pas suffisant étant donné l’immensité
de cette région d’Afrique qui s’étend sur plusieurs pays !
Pour ceux que çà intéressent qui ne parlent que
d’argent, ces guerres sans fin, sont un gouffre financier sans fond pour notre pays
qui en manque pour un fonctionnement correct semble-t-il !?
Nous ne sommes pas les USA avec leur armée
importante et même TRUMP se désengage de ses opérations extérieures, car le
peuple américain en a marre de voir que ses garçons combattent pour les autres !
Que dira Mr MACRON en versant des larmes de
crocodiles pour honorer ses héros morts pour la France au XXI eme siècle en
principe en paix dans le monde ?!
Et l'Europe que fait-elle ?!
Jdeclef 26/11/2019 11h30