mercredi 20 novembre 2019

E.MACRON, E.PHILIPPE assistée de A.BUZYN essaient de désamorcer la bombe à retardement de la crise de l’hôpital PUBLIC !?


Le gouvernement dévoile son « plan d'urgence » pour l'hôpital

Reprise partielle de la dette, hausse du budget, primes… Édouard Philippe et Agnès Buzyn ont tenté mercredi de répondre à la grogne du personnel soignant.

Pris de court par un mouvement social inédit de l'hôpital public, le gouvernement a dévoilé ce mercredi matin « un plan d'urgence » censé « renforcer » et « accélérer » une stratégie annoncée il y a plus d'un an. Édouard Philippe, qui se trouvait au côté de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a annoncé que l'État reprendrait 10 milliards d'euros de la dette des hôpitaux sur trois ans. Le but ? « Restaurer l'équilibre financier des établissements. »
Alors que la dette totale des hôpitaux avoisine les 30 milliards d'euros, ce « signe inédit de confiance du gouvernement envers l'hôpital public » doit permettre d'alléger le fardeau des intérêts d'emprunt. La marge de manœuvre dégagée doit permettre de « moderniser les hôpitaux actuels et accompagner la transformation que nous menons » dans le cadre du plan Ma santé 2022, a plaidé encore le Premier ministre.
« Les personnels de santé n'en peuvent plus. [...] Nous les avons entendus. » « L'idée de ce plan, c'est de redonner de l'oxygène à cette communauté de soignants » et le gouvernement est « prêt à y consacrer des moyens considérables », a-t-il dit.
Pourquoi accoucher de nouvelles mesures pour les hôpitaux est si difficile

Un budget dopé

Le budget des hôpitaux va bénéficier d'un coup de pouce de 1,5 milliard d'euros sur trois ans, dont 300 millions dès 2020, a également annoncé le locataire de Matignon. S'y ajouteront « 150 millions par an » pris sur le budget du ministère pour le « soutien à l'investissement courant », par exemple « l'achat de petits matériels ou l'accomplissement de travaux de rénovation légère ».
Enfin, une prime annuelle de 800 euros net sera attribuée de manière « pérenne » à quelque 40 000 infirmiers et aides-soignants vivant à Paris et sa proche banlieue et gagnant moins de 1 900 euros par mois, a annoncé mercredi la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Nous devons reconnaître la situation spécifique de Paris et de la petite couronne », a souligné Agnès Buzyn, évoquant des « sujétions », comme le logement ou la garde des enfants, qui « pèsent de manière déraisonnable dans le pouvoir d'achat de certains soignants ». Une autre prime de « 100 euros net mensuels » sera accordée « dès 2020 » aux aides-soignantes « qui exercent auprès de personnes âgées et qui ont acquis une compétence spécifique en gériatrie », a poursuivi la ministre de la Santé. La fin de carrière sera en outre améliorée pour « l'ensemble des aides-soignants » avec un nouveau « grade de débouché » en guise de coup de pouce avant leur départ en retraite.

« Mettre fin au mercenariat »

Par ailleurs, une enveloppe de 200 millions d'euros sera laissée « à la main » des hôpitaux « pour récompenser, selon des critères qu'ils auront eux-mêmes définis, l'engagement et l'investissement des personnels ». Agnès Buzyn a aussi promis de « mettre fin au mercenariat » de l'intérim médical, dont elle a déjà plafonné les tarifs, ce qui n'empêche pas certains praticiens d'imposer un « chantage sur la continuité des soins ». À cette fin, elle a annoncé « des campagnes de contrôle dans les prochaines semaines » pour s'assurer « du respect de la réglementation ».
D'autres dispositions portant sur la « gouvernance » des hôpitaux « s'appliqueront sans délai pour notamment donner plus de place aux médecins », a souligné le Premier ministre. Ce plan massif doit répondre à une crise « encore plus grave que celle que nous avions analysée », avait reconnu Emmanuel Macron la semaine dernière. Un aveu consenti par le chef de l'État le jour même d'une grève suivie par un quart des médecins hospitaliers et plus d'un paramédical sur dix, alors que des manifestations réunissaient plusieurs milliers de personnels hospitaliers partout en France.
De précédentes annonces de la ministre de la Santé en juin puis en septembre, chiffrées à 750 millions d'euros sur trois ans, n'avaient pas suffi à contenir cette fronde partie en mars de quelques services d'urgences parisiens. Leur grève s'est rapidement étendue à tout le pays. Les soignants ont maintenu la pression jusqu'au bout, avec une nouvelle manifestation prévue le 30 novembre et une grève des internes à partir du 10 décembre, certains envisageant de se joindre au mouvement contre la réforme des retraites à partir du 5 décembre.
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Ils s'y sont mis à trois pour éviter qu'elle ne leur explose pas aux visages, mais au moins là, ils auront des agents hospitaliers qualifiés pour les sauver !

En France on a un principal défaut laisser traîner les problèmes pendant des décennies et avec nos dirigeants de tous bords !

Les syndicats voulaient la convergence des luttes pour l’instant, c’est la convergence des problèmes, c’est ça la réalité et quand il y a trop, cela devient mission impossible !?

Ils vont pouvoir tester leurs colères ou protestations justifiées !

Car en plus, il y en a d'autres en dehors des services hospitaliers qui ont aussi beaucoup de revendications diverses en gestation, on ne les compte plus !

Car cela n'augure rien de bon pour les usagers de ces services publics et nos forces de l'ordre républicaines prêtent à l'emploi !?

Merci à eux, nos bienpensants donneurs de leçons pour cette fin d'année houleuse, car semble-t-il, on n'en n'est pas sorti !?

Car bien sur qui paie pour cette mauvaise gestion financière de ces services publics, ce sont les contribuables, car cela ne date pas d'aujourd'hui, mais remonte à hier, sous les précédents gouvernements, en moyenne depuis 30 ans, ce n'est pas une excuse, pour celui en place avec notre champion de la réforme miracle à tout va !?

Attendons la suite, car l'apprenti sorcier E.MACRON n'a pas de baguette magique et n'est pas le père NOËL, plutôt le père fouettard !

Jdeclef 20/11/2019 15h44

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