mercredi 13 novembre 2019

La censure est partout qui s'insinue subrepticement dans les écrits les paroles ou la liberté d’expression


Coignard – Conférence empêchée, livres déchirés : les petits soldats du totalitarisme

CHRONIQUE. Empêcher la prise de parole d'un ancien président, dans un cadre universitaire, est une nouvelle manifestation de la censure qui monte.

Les images sont atterrantes : des étudiants déchirent ostensiblement et avec rage les pages d'un livre. En l'espèce, celui de François Hollande, qui devait donner une conférence sur la crise démocratique, thème de son dernier ouvrage. La scène se passe dans un amphithéâtre de la faculté de droit de Lille, ce mardi 12 septembre en début d'après-midi. L'ancien président est attendu par plus de 1 000 étudiants. Des exemplaires de son dernier livre, Répondre à la crise démocratique (Fayard), sont disposés pour une séance de dédicace. Mais quelques dizaines de militants d'extrême gauche parviennent à s'introduire dans la salle. Ils expriment leur colère après l'immolation par le feu, devant des bâtiments du Crous à Lyon, d'un étudiant privé de sa bourse alors qu'il triplait sa deuxième année de licence. Ce drame a provoqué, un peu partout en France, des manifestations plus ou moins violentes. Mais exprimer sa colère ne justifie nullement de censurer la parole, d'interdire le débat, de détruire des livres. Une règle élémentaire de la vie démocratique que semblent ignorer ces amis des lettres et de la culture. Peut-être n'ont-ils pas eu l'occasion, au cours de leurs études, de voir ces images de livres que brûlent des hommes en uniforme avec une haine enthousiaste. À Berlin. En 1933.

Le débat confisqué

Après Alain Finkielkraut, à Sciences Po en avril, malmené par un groupe « antiraciste », après Sylviane Agacinski interdite de parole à l'université de Bordeaux en octobre pour délit d'opinion, c'est un ancien président de la République qui doit renoncer à s'exprimer dans un amphithéâtre et s'esquiver par une porte dérobée. Un précédent très inquiétant.
Coignard – Censure intellectuelle : le lâche mutisme de la gauche
Le conférencier empêché a réagi avec une mollesse coupable à cette violente censure. Il « regrette que cette émotion se soit transformée en violence », selon son entourage, qui précise dans un communiqué : « Il est compréhensible que certains étudiants se soient saisis de la venue d'un ancien président pour médiatiser leurs revendications. » Médiatiser leurs revendications ? En interdisant le débat et en déchirant des livres ? À la lecture de ces propos d'une complaisance regrettable, on se rappelle pourquoi son quinquennat ne suscite pas de nostalgie.
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Merci à Mme Coignard pour son article édifiant !

Je suis abonné au point et écris mes commentaires sur des articles divers politiques ou autres publiés par celui-ci depuis des années, mais même sur cet hebdo ou chaque jour via le net et son site, je dis ce que ce je pense, il m’arrive d’être censuré par des modérateurs frileux comme je les appellent aimablement, qu’ils ne m’en veuillent pas, qui ont quelquefois la tentation de ne pas publier, ce qui ne leur plait pas, même si avéré, malgré une liberté d’expression, liberté constitutionnelle fondamentale dans notre V eme république, car cela n’a pas été toujours le cas :

Rappelons-nous comme moi, qui suit âgé, quand on avait un ancien ministère de l’information ?!

En 1958, Charles de Gaulle revient aux affaires et institue la V eme République, prescrivant au ministère de l’Information existant depuis la III eme république une mission : réformer et organiser la radiotélévision d’État.
Tantôt érigé en ministère, tantôt en secrétariat d'État, ce département de l’Information joue le rôle principal – dans les années 1960 – du contrôle des chaînes de télévision. 

Supprimé en 1968 en tant que ministère puis en 1969 en tant que secrétariat d'État, ce ministère ne sera pas reconduit sous le premier gouvernement de la présidence de Georges Pompidou, mais rétabli en avril 1973 lors des trois gouvernements de Pierre Messmer, puis disparaît définitivement en mai 1974.

Mais tout n’est pas parfait dans les médias, mais il reste les réseaux dit sociaux...

Alors préservons nos libertés d'expressions qui sont nos droits qui protègent les français lambda avant tout !

Jdeclef 13/11/2019 14h21LP

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