mardi 12 novembre 2019

En fait le président, il ne sait pas où il va ou veut aller, il essaie d'éluder les problèmes et notamment concernant ceux à consonances religieuses ?!


Michèle Cotta – Laïcité, islamisme et immigration : le 3 en 1 d'Emmanuel Macron

CHRONIQUE. Il est peu probable que le président prononce un grand discours sur la laïcité. Le chef de l'État, en bon stratège, a choisi une autre voie.

Faut-il vraiment un nouveau discours, un nouveau texte du chef de l'État sur la laïcité ? Franchement, pour quoi faire ? Et qu'est-ce qu'il y dirait de plus qu'il n'a déjà dit ? Au contraire, le volume de ses interviews qui abordent plus ou moins frontalement ce thème est considérable : si on ajoute les douze pages de Valeurs actuelles, les 8 minutes 54 sur BFM TV en marge du déplacement à Mayotte, ses propos à Antenne La Réunion et Réunion 1re, le 24 octobre dernier, son entretien avec les journalistes d'Europe 1 fin septembre et de RTL le 28 octobre, en moins d'un mois, que n'a-t-il dit sur le sujet ! Ceux qui font mine d'attendre de lui un texte fondateur, ceux qui réclament sur l'air des lampions qu'il délivre des vérités définitives sur la laïcité ne sont pas tout à fait de bonne foi et ils le savent.
Sur la laïcité, le président de la République ne s'inscrit évidemment pas en dehors des lois fondamentales de la France qui, depuis plus d'un siècle, fixent, en les adaptant, l'indépendance de l'État face aux diverses religions qui cohabitent en France. Ces lois, qualifiées par certains de liberticides – dont celle sur l'interdiction du voile dans les espaces publics ou contre le port de la burka –, il ne les renie pas, il ne les supprimera pas, bien sûr. Tout au plus en ajoutera-t-il une, et encore : on sait trop l'inefficacité des lois de circonstance.

Appel à une « société de la vigilance »

Le plus probable est qu'Emmanuel Macron ne délivrera jamais un corps de doctrines immuables, un catéchisme – pourquoi pas une bible – de la laïcité. Il n'a que des coups à prendre. On ne peut en effet que simplifier trop le problème ou le compliquer davantage.
Ce qu'a dit Emmanuel Macron sur la laïcité
Il l'a dit clairement, à RTL notamment, il a choisi plutôt, peut-être plus prudemment, on ne sait, de s'attaquer à ce qui est aujourd'hui aux racines du mal en quelque sorte, c'est-à-dire à l'islamisme. À l'islamisme, avec sa dimension politique, sa volonté hégémonique, sa déconstruction du modèle laïque français. L'islamisme, dans l'esprit – et les peurs – des Français aujourd'hui, c'est d'abord la radicalisation et tout ce qu'elle implique, qu'on refuse ou non de l'évoquer clairement, de risques terroristes. D'où son appel, dans la cour de la préfecture de police, après la tuerie du 3 octobre dernier, à une « société de la vigilance » dont il a dû immédiatement expliquer, y compris à une partie de sa propre majorité, qu'elle devait être une société de responsabilité plus que de délation. Et davantage encore, une protection due aux Français.

Diviser pour mieux régner

C'est aussi, même si la simplification paraît excessive à certains, l'immigration. Sur ce sujet, la philosophie d'Emmanuel Macron est désormais assez claire. Il ne cesse de le dire et de le redire, y compris dans sa fameuse interview fleuve à Valeurs actuelles, qui en a révulsé pas mal : si l'on veut accueillir mieux les demandeurs d'asile, mieux vaut trier entre ceux qui y ont droit et ceux qui n'y ont pas droit, parce que venant de pays considérés comme sûrs ou parce qu'ils sont acheminés par des réseaux de trafiquants. Bref, entre vrais et faux demandeurs d'asile.
Si on ajoute aux phrases du président les propos d'Édouard Philippe, présentant à l'Assemblée nationale la semaine dernière ses vingt mesures sur l'immigration, dont « les objectifs qualitatifs », c'est-à-dire les quotas, le tour de vis aux prestations sociales et au délai de carence pour l'AME (aide médicale d'État), on voit se dessiner les contours d'une politique migratoire caractéristique du « en même temps », jugée trop rigoureuse par la gauche, pas assez ferme pour la droite, quasiment laxiste pour l'extrême droite.
L'avantage pour Emmanuel Macron est qu'elle divise profondément, une fois de plus, chacun des partis de son opposition. La droite, qui a été la première à prôner, avec Nicolas Sarkozy, une politique des quotas, serait bien embarrassée pour l'attaquer aujourd'hui. Même attitude sur la réduction de l'aide médicale d'État. Tout au plus cette droite peut-elle, à l'image de Xavier Bertrand et Bruno Retailleau, regretter, et le faire savoir, que le président ne s'attaque pas assez au communautarisme.
Une partie de la gauche, pour sa part, n'y retrouve pas son esprit et dénonce, même si les premières enquêtes montrent que les Français n'y sont pas hostiles, des mesures au rebours de ce qu'elle a toujours défendu. Dans l'amas de ses contradictions, on retrouve la cassure de dimanche dernier entre ceux qui défilent pour dire stop à l'islamophobie et ceux qui ne veulent pas remettre en cause les fondements de la laïcité.
Contre « l'islamophobie », une marche résolument politique
Une seule ombre au tableau, de taille pour le président de la République, la politique dont il trace les lignes divise aussi sa propre majorité.
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Ce qui permet à certains extrémistes de tous poils de s’engouffrer dans la brèche de ses indécisions, ce qui lui fait pousser la poussière sous le tapis en espérant qu'au fil du temps tout cela se dissoudra de soi-même, ce qui est une erreur qui produira le contraire !

Donc en effet faire de grand discours alambiqué dont il a l’habitude, c’est parler pour ne rien dire, pour essayer de noyer le poisson !

En fait on disait de F.HOLLANDE qu’il était mou, manquant de décision, il ne vaut guère mieux, E.MACRON pour ce mysticisme qui grandit dans notre pays surtout à cause de cet islamisme qui gagne du terrain en divisant les français lambda comme on l’a vu avec cette manifestation contre l’islamophobie nouveau mot qui fait le lit des islamistes qui n’en demandaient pas tant comme publicité et qu’il eut mieux fallu interdire au lieu de marquer la division des français sur ses sujets, que l’état et nos dirigeants n’arrivent pas à régler bien qu’élus pour gérer notre pays et régler nos problèmes de sociétés qui risque de troubler l’ordre public et éroder nos libertés qu’il faut protéger avant tout !

Sans laisser les religions quel quelles soient infiltrer les domaines publics et politique car la laïcité à la française ne nous protège pas assez !

Il y a assez de problèmes de cet ordre dans le monde et pays sous le joug religieux de dogmes obscurantistes et moyenâgeux, on ne croirait pas que nous somme au XXI eme siècle car nous régressons, ouvrons les yeux, faisons preuve de bon sens si possible !?

Jdeclef 12/11/2019 10h20LP

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