FOG -
L’étrange mollesse de Macron face à l’islamisme
Vis-à-vis
de l’islamisme politique, le président se tient sur une ligne de chiffe molle,
entre prudence, procrastination et angélisme… Jusqu’à quand ?
Macron a
beaucoup de talent, mais on ne peut encore certifier qu’il ait des
qualités d’homme d’Etat, autrement dit qu’il sache que l’Histoire est tragique,
et qu’il puisse, dans certaines circonstances, se cabrer sur ses convictions.
Ses
prédécesseurs Chirac ou Hollande, qui firent face à plusieurs vagues
d’attentats, se tenaient droit et montraient les dents face à l’islamisme
politique. Pas lui. Quand Macron déclare que le « port du voile dans
l’espace public n’est pas l’affaire de l’Etat », il galèje. Il y a voile
et voile. Le foulard, qui ne pose aucun problème, et le voile chariatique ou,
pire, intégral (niqab ou burqa), tous deux interdits par la loi mais, hélas,
tolérés partout.
Macron est-il
naïf ? A-t-il simplement peur de se prendre une avoinée dans Le Monde ?
Sur l’islamisme, qu’il n’ose même pas nommer – il parle de communautarisme –,
il n’est pas clair. Devant la sombre inquiétude des Français, révélée par un
sondage du Journal du dimanche (1), et après l’attentat à la mosquée de
Bayonne, il promet d’annoncer des mesures. Soit. Mais depuis son arrivée à
l’Elysée il n’a cessé de procrastiner. Il a même pu donner le sentiment,
parfois, de tomber dans l’angélisme bêtasson qui, en la matière, tient lieu de
ligne politique à La République en marche. Cette politique de la chiffe
molle a installé le pays dans un climat délétère.
L’humoriste
Yassine Belattar, un de ses proches, qui vient de démissionner du conseil
présidentiel des villes, a pu menacer sans risque Jean-Michel Blanquer,
ministre de l’Education nationale, trop laïque à ses yeux et coupable d’avoir
déclaré que le port du voile n’était pas « souhaitable » en France :
« Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93. » On
rêve. Que se passa-t-il ensuite ? Rien. Pas de mise en garde du CSA contre
la radio du service public qui diffusait l’interview. Pas d’ouverture d’enquête
par le parquet de Paris. Si Eric Zemmour avait dit ça…
Tout le monde
n’a pas le traitement de faveur de Yassine Belattar. Mohamed Sifaoui, par
exemple. Il n’y a pas de mots pour qualifier ce qui vient de lui arriver :
c’est la honte de la jungle, le déshonneur de la République. Cet excellent
spécialiste de la radicalisation et de l’islamisme politique, auteur de
« Taqiyya » (2), actuellement sous fatwa, a été contacté en
2017 par la Sorbonne pour préparer un projet sur la prévention de la
radicalisation. Pendant deux ans, il a travaillé dessus, à ses frais, associant
des historiens, des philosophes, des magistrats antiterroristes, etc. La
formation devait commencer le 29 octobre avec une quarantaine d’imams
affiliés à la Grande Mosquée de Paris, qui avait signé un accord avec
l’université Paris-1.
Protestation
des associations islamistes, comme l’impayable Collectif contre
l’islamophobie en France. Indignation des syndicats d’enseignants et de la
pathétique Unef, repaire d’agresseurs sexuels et d’islamo-gauchistes : ils
protestent contre les « stigmatisations », les
« amalgames ». Que croyez-vous qu’il arrive dans notre France de plus
en plus pétainisée ? Sous la pression, on se couche et le projet confié à
Mohamed Sifaoui tombe à l’eau. Qu’importe s’il combat depuis longtemps, avec
courage, l’islamisme politique. Honte à nous. A chacun son Kurde.
Mais les temps
changent. Un homme comme Mohamed Sifaoui n’est plus seul, désormais. Car,
et c’est l’une des grandes bonnes nouvelles de l’année, la majorité silencieuse
musulmane se rebiffe. Après la mise en cause d’une femme voilée par un élu du
RN, Le Monde a publié, comme à son habitude sur ces sujets, un texte débile et
victimaire, signé par 90 personnalités, souvent du show-business, qui
appelait à stopper la « haine contre les musulmans ». Rien, bien
entendu, sur l’antisémitisme, qui continue de se propager en France dans une
indifférence quasi générale.
Quelques jours
plus tard paraissait une réponse bien envoyée à cette indigente pétition dans
le magazine Marianne : la tribune des 100 musulman(e)s contre le
port du voile, « sexiste et obscurantiste », qui « ne fait pas
l’unanimité » dans leur communauté religieuse et qui « ne relève pas
du culte, contrairement au jeûne du ramadan ou aux cinq prières
quotidiennes ».« Françaises et Français », ils entendent se
battre, disent-ils, « contre cette terrifiante vague néoconservatrice,
venue des pays du Golfe arabo-persique il y a trente ans ». Ce sont bien
les musulmans qui, désormais, mènent la lutte…!
1. 61 %
des Français pensent que « l’islam est incompatible avec les valeurs de la
société française ».
2. Son nouveau
livre, « Taqiyya ! Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la
France », vient de paraître aux éditions de l’Observatoire. Passionnant,
très documenté et informé aux meilleures sources. Ne le ratez pas. Vous serez
édifiés.
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Si ce n'est que pour des
considérations électoralistes diverses, il se trompe grandement, car les
français musulmans nombreux dans les citées périphériques de nos grandes villes
et notamment dans les départements d'IDF de la couronne de PARIS ne se
déplacent pas beaucoup pour aller voter !
Pour le reste, c’est
bien plus préoccupant, car les français lui demandent de se prononcer et de décider
fermement, car ils sont pour une majorité d’entre eux contre une religion qui s’insinue
subrepticement dans leurs vies quotidiennes en essayant indirectement d’imposer
ses dogmes contraires aux valeurs de notre république et nos coutumes dans le
domaine public, quoi qu’on en dise, on n’est dans le cas de cette loi de 1905, sauf
qu’à l’époque l’islam était à peu près inexistant dans notre pays !
Mais le président n’arrive
pas à se prononcer clairement fermement, en disant tout et son contraire en bon
bienpensant donneur de leçon et s’il ne le fait pas (sans se tromper si
possible) cela dégénéra immanquablement, car on est à la limite, la laïcité à
la française ne réglant pas ce problème !
On va voir, s’il a du
courage et de la volonté en montrant qu’il est un vrai chef d’état !
Dans toutes ces réformes
qu’il essaie de mettre en place qu’il n’oublie pas ce fait de société, qui a
son importance, s’il veut réussir son quinquennat en 2022 !
Jdeclef 02/11/2019 11h16LP