samedi 2 novembre 2019

On ne que peut que se demander si E.MACRON a peur de l'islamisme qui gagne du terrain en France ?!


FOG - L’étrange mollesse de Macron face à l’islamisme

Vis-à-vis de l’islamisme politique, le président se tient sur une ligne de chiffe molle, entre prudence, procrastination et angélisme… Jusqu’à quand ?

Macron a beaucoup de talent, mais on ne peut encore certifier qu’il ait des qualités d’homme d’Etat, autrement dit qu’il sache que l’Histoire est tragique, et qu’il puisse, dans certaines circonstances, se cabrer sur ses convictions.
Ses prédécesseurs Chirac ou Hollande, qui firent face à plusieurs vagues d’attentats, se tenaient droit et montraient les dents face à l’islamisme politique. Pas lui. Quand Macron déclare que le « port du voile dans l’espace public n’est pas l’affaire de l’Etat », il galèje. Il y a voile et voile. Le foulard, qui ne pose aucun problème, et le voile chariatique ou, pire, intégral (niqab ou burqa), tous deux interdits par la loi mais, hélas, tolérés partout. 
Macron est-il naïf ? A-t-il simplement peur de se prendre une avoinée dans Le Monde ? Sur l’islamisme, qu’il n’ose même pas nommer – il parle de communautarisme –, il n’est pas clair. Devant la sombre inquiétude des Français, révélée par un sondage du Journal du dimanche (1), et après l’attentat à la mosquée de Bayonne, il promet d’annoncer des mesures. Soit. Mais depuis son arrivée à l’Elysée il n’a cessé de procrastiner. Il a même pu donner le sentiment, parfois, de tomber dans l’angélisme bêtasson qui, en la matière, tient lieu de ligne politique à La République en marche. Cette politique de la chiffe molle a installé le pays dans un climat délétère. 
L’humoriste Yassine Belattar, un de ses proches, qui vient de démissionner du conseil présidentiel des villes, a pu menacer sans risque Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, trop laïque à ses yeux et coupable d’avoir déclaré que le port du voile n’était pas « souhaitable » en France : « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93. » On rêve. Que se passa-t-il ensuite ? Rien. Pas de mise en garde du CSA contre la radio du service public qui diffusait l’interview. Pas d’ouverture d’enquête par le parquet de Paris. Si Eric Zemmour avait dit ça… 
Tout le monde n’a pas le traitement de faveur de Yassine Belattar. Mohamed Sifaoui, par exemple. Il n’y a pas de mots pour qualifier ce qui vient de lui arriver : c’est la honte de la jungle, le déshonneur de la République. Cet excellent spécialiste de la radicalisation et de l’islamisme politique, auteur de « Taqiyya » (2), actuellement sous fatwa, a été contacté en 2017 par la Sorbonne pour préparer un projet sur la prévention de la radicalisation. Pendant deux ans, il a travaillé dessus, à ses frais, associant des historiens, des philosophes, des magistrats antiterroristes, etc. La formation devait commencer le 29 octobre avec une quarantaine d’imams affiliés à la Grande Mosquée de Paris, qui avait signé un accord avec l’université Paris-1.
Protestation des associations islamistes, comme l’impayable Collectif contre l’islamophobie en France. Indignation des syndicats d’enseignants et de la pathétique Unef, repaire d’agresseurs sexuels et d’islamo-gauchistes : ils protestent contre les « stigmatisations », les « amalgames ». Que croyez-vous qu’il arrive dans notre France de plus en plus pétainisée ? Sous la pression, on se couche et le projet confié à Mohamed Sifaoui tombe à l’eau. Qu’importe s’il combat depuis longtemps, avec courage, l’islamisme politique. Honte à nous. A chacun son Kurde.
Mais les temps changent. Un homme comme Mohamed Sifaoui n’est plus seul, désormais. Car, et c’est l’une des grandes bonnes nouvelles de l’année, la majorité silencieuse musulmane se rebiffe. Après la mise en cause d’une femme voilée par un élu du RN, Le Monde a publié, comme à son habitude sur ces sujets, un texte débile et victimaire, signé par 90 personnalités, souvent du show-business, qui appelait à stopper la « haine contre les musulmans ». Rien, bien entendu, sur l’antisémitisme, qui continue de se propager en France dans une indifférence quasi générale. 
Quelques jours plus tard paraissait une réponse bien envoyée à cette indigente pétition dans le magazine Marianne : la tribune des 100 musulman(e)s contre le port du voile, « sexiste et obscurantiste », qui « ne fait pas l’unanimité » dans leur communauté religieuse et qui « ne relève pas du culte, contrairement au jeûne du ramadan ou aux cinq prières quotidiennes ».« Françaises et Français », ils entendent se battre, disent-ils, « contre cette terrifiante vague néoconservatrice, venue des pays du Golfe arabo-persique il y a trente ans ». Ce sont bien les musulmans qui, désormais, mènent la lutte…!
1. 61 % des Français pensent que « l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française ». 
2. Son nouveau livre, « Taqiyya ! Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la France », vient de paraître aux éditions de l’Observatoire. Passionnant, très documenté et informé aux meilleures sources. Ne le ratez pas. Vous serez édifiés.
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Si ce n'est que pour des considérations électoralistes diverses, il se trompe grandement, car les français musulmans nombreux dans les citées périphériques de nos grandes villes et notamment dans les départements d'IDF de la couronne de PARIS ne se déplacent pas beaucoup pour aller voter !

Pour le reste, c’est bien plus préoccupant, car les français lui demandent de se prononcer et de décider fermement, car ils sont pour une majorité d’entre eux contre une religion qui s’insinue subrepticement dans leurs vies quotidiennes en essayant indirectement d’imposer ses dogmes contraires aux valeurs de notre république et nos coutumes dans le domaine public, quoi qu’on en dise, on n’est dans le cas de cette loi de 1905, sauf qu’à l’époque l’islam était à peu près inexistant dans notre pays !

Mais le président n’arrive pas à se prononcer clairement fermement, en disant tout et son contraire en bon bienpensant donneur de leçon et s’il ne le fait pas (sans se tromper si possible) cela dégénéra immanquablement, car on est à la limite, la laïcité à la française ne réglant pas ce problème !

On va voir, s’il a du courage et de la volonté en montrant qu’il est un vrai chef d’état !

Dans toutes ces réformes qu’il essaie de mettre en place qu’il n’oublie pas ce fait de société, qui a son importance, s’il veut réussir son quinquennat en 2022 !

Jdeclef 02/11/2019 11h16LP

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