Un hélicoptère militaire français en panne deux jours en
plein Sahara
INFO LE POINT. Le NH90 Caïman de la force Barkhane a dû être
réparé dans le plus grand secret. Un détachement a été envoyé pour assurer sa
protection.
Un
hélicoptère NH90 Caïman de l'opération
française Barkhane est resté posé deux jours, en panne, au beau milieu du
désert malien. L'appareil de transport tactique appartenant à l'aviation légère
de l'armée de terre (ALAT) a subi une panne moteur grave lundi 1er avril vers midi.
Biturbine, il a pu éviter la catastrophe et se poser en urgence, en plein
désert, sans trop de dommages. L'armée de terre a dû acheminer par hélicoptère
un nouveau moteur et procéder très rapidement aux réparations en milieu
hostile, grâce à une petite grue spéciale qui prend appui sur le châssis de
l'aéronef et non au sol.
Dans le même
temps, un imposant détachement armé a été dépêché sur place afin d'assurer la
protection de l'équipage, des mécaniciens et de l'appareil, en cas d'attaque de
la part des groupes djihadistes qu'affronte la force Barkhane dans la bande
sahélo-saharienne. L'hélicoptère immobilisé constituait une cible de choix, mais
« aucun incident » n'est venu perturber les réparations, assure le
colonel Patrik Steiger, porte-parole de l'état-major des armées, qui ne
souhaite pas préciser la localisation exacte de l'incident ni le nombre de
militaires engagés. Le Caïman a pu reprendre les airs 48 heures plus
tard, et le dispositif de protection a été levé dans la foulée : pour
l'ALAT comme pour l'état-major, ce fut une affaire rondement menée.
« C'est une première »
"Une telle
panne, c'est une première », explique le général Michel Grintchenko,
commandant de l'ALAT, contacté par Le Point. « Cela
fait partie des cas non conformes (les incidents envisagés, NDLR), et nous
avons été capables de réagir car nous disposions de suffisamment d'hélicoptères
sur zone », précise-t-il. « Je sais très bien que nous allons le
récupérer, cela prendra le temps qu'il faudra », avait-il par ailleurs
confié avant la fin des réparations, nous demandant de ne pas publier cette
information avant que l'appareil n'ait redécollé et que le dispositif ne soit
levé.
En
parallèle de cet incident et sur le même théâtre d'opération, les hélicoptères
de l'ALAT ont dû assurer, mardi 2 avril au Mali, l'évacuation de
l'équipage du véhicule
de l'avant blindé (VAB) médical qui a sauté sur un engin explosif improvisé,
provoquant la mort d'un médecin militaire, le capitaine Marc Laycuras.
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Mais le problème est surtout de savoir
si on a assez de matériel fiable pour continuer cette guerre dans cette partie
de l'Afrique ?!
C'est donc à nos autorités
"Macronnienne" de donner les moyens pour renouveler le matériel et
accélérer la maintenance :
Mr le président chef des armées, doit
décider, car ces opérations extérieures coutent une fortune pour lutter contre
des groupuscules djihadistes éparpillés dans un territoire immense ?!
Et donc dans cette lutte dont on ne voit
pas la fin depuis 2013 ?!
Un certain F.HOLLANDE après la pseudo
victoire à TOMBOUCTOU n'avait-il pas dit que c'était le plus beau jour de sa
vie en 2013 et bien on y est toujours sans autres commentaires (sur nos chefs
d'états pseudo apprentis CESAR ou NAPOLÉON...)
Jdeclef 09/04/2019 16h38
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