lundi 8 avril 2019

Le président commence à demi-mot à croire que ce grand débat pour calmer le peuple sera un pétard mouillé qui fera pschitt !


 Pour sortir du grand débat, le « ni-ni » ne suffit pas

CHRONIQUE. « Ni reniement ni entêtement », assure Emmanuel Macron. Mais, pour restaurer la confiance, il doit faire beaucoup plus.


Ce lundi, c'est restitution de la consultation géante lancée il y a près de trois mois par l'exécutif sur tout le territoire. Le succès de la formule, inédite, a pour conséquence l'abondance et la dissonance des contributions apportées par près de deux millions de personnes. Bon courage, donc, à Édouard Philippe qui, entouré des cinq « garants » nommés lors du lancement du grand débat et des deux ministres chargés de l'animer, devra esquisser une synthèse dans laquelle se retrouvent les Français qui se sont exprimés !
Ensuite, c'est au président de la République que reviendra, dans les jours qui suivent, le privilège d'apporter les réponses appropriées. Là encore, l'importante participation aux débats qui se sont déroulés un peu partout dans le pays l'oblige. Pas question de s'en tirer avec deux pirouettes et trois réformettes ! Emmanuel Macron a donné une indication de son état d'esprit, la semaine dernière, lors d'un échange avec plusieurs centaines d'élus à Saint-Brieuc, en Bretagne : ni reniement ni entêtement. C'est un peu vague, après deux mois de réflexion…

Pas d'immobilisme possible

Surtout, le « ni-ni » a des accents de déjà-vu dans la bouche du chef de l'État, qui a fait campagne sur le thème du « ni gauche ni droite ». Or, il est dangereux d'user de cette vieille tournure rhétorique, et encore plus d'en abuser.
C'est François Mitterrand qui l'avait remise au goût du jour lors de sa réélection, en 1988. Alors qu'il avait nationalisé à tout-va au début de son premier mandat et que le gouvernement de Jacques Chirac s'était employé, pendant deux années de cohabitation, à faire une partie du chemin à l'envers, il avait opté pour le statu quo. Lionel Jospin l'avait utilisée à propos de la Corse, vis-à-vis de laquelle il n'entendait pratiquer « ni ouverture ni fermeture ». Puis la droite l'a employée pour refuser, lors de diverses élections, de choisir entre le PS et le Front national. Quant à François Hollande, son entrain à ne pas décider avait quasiment fait du « ni-ni » une méthode de gouvernement. Avec le résultat que l'on sait…
Emmanuel Macron n'a pas droit à l'immobilisme du « ni-ni » pour au moins deux raisons. D'une part, il a été élu sur la promesse inverse, celle de transformer le pays comme personne n'avait osé le faire avant lui. D'autre part, sortir par le haut de la crise initiée par les Gilets jaunes exige de se mettre « en marche » avec des réponses fortes.
Il est donc condamné à la créativité, un exercice difficile et… risqué.
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Qui lui a fait plaisir, car il adore pérorer avec ses discours alambiqués moralisateurs qui n'ont fait qu'énerver les plus extrêmes et soûler les autres !

Il croyait que les français allaient se calmer mais on a vu avec les multiples manifestations et les débordements plus ou moins violents que s'est loin d’être le cas!

Mais pour les solutions que les français réclament depuis des décennies et qui remonte à bien avant son quinquennat, il n'aura pas d'idées innovantes pour améliorer la condition des citoyens français moyens ou pauvres qui ne demandent qu'a vivre correctement leur vie quotidienne

Car Mr MACRON notre président qui a été élu par ces français souvent par défaut, ne les connait pas, car il est un nanti bobo bien-pensant donneur de leçon hypocrite qui n'a pas le courage de simplement même écorner les avantages de cette caste de riches qui pour bien de ceux-là n'en n'ont pas besoin !

Le défaut inhérent à tous nos présidents, c'est qu'ils se croient des monarques sans couronne hérités de notre ancien régime, qui nous collent à la peau et qui pour les derniers n'ont que 5 ans pour diriger médiocrement un pays qui se dégrade à cause de leur compétence sujette à caution, mais surtout qui se moquent sans vergogne des français, avec arrogance et qui après profiterons d'une retraite confortable avec tous les avantages à vie dû à leurs charges honorifiques passées !

Alors, qu'il ne s’étonne pas que nos concitoyens les critique et veulent souvent leur départ, même avant la fin de leur mandat, voyant qu'ils se sont trompés dans leurs votes à cause d'une constitution et mode de scrutin mal fait à deux tours qui fausse le résultat (par défaut et ce n’est pas la première fois !)

Jdeclef 08/04/2019 09h25LP

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