vendredi 19 avril 2019

On devrait plutôt appeler cela le mystère BENALLA et ses magouilles...


Comment Alexandre Benalla s'est frayé un chemin vers le pouvoir

VIDÉO. Mensonges, caprices et CV gonflé : Radio France a retracé le parcours de l'ex-collaborateur de l'Élysée, avant qu'il ne rejoigne l'équipe d'Emmanuel Macron.


Si l'histoire d'Alexandre Benalla était adaptée sur grand écran, les révélations de ce vendredi en seraient le «  prequel  » (un antépisode). La cellule investigation de Radio France a retracé le parcours de l'ancien garde du corps présidentiel, entre lobbying personnel, documents hasardeux et CV gonflés... Fin 2014, alors que sa collaboration avec Arnaud Montebourg, à l'époque ministre du Redressement productif, est brutalement interrompue sur fond de port d'arme, d'accident de la route et de délit de fuite, Alexandre Benalla parvient à s'introduire à l'Assemblée nationale, auprès de Benoît Hamon.
«  Il m'a demandé si je pouvais lui accorder un badge pour qu'il ait un accès à la salle de sport de l'Assemblée. Je n'y voyais pas d'inconvénient, j'ai accepté  », explique Benoît Hamon, qui avait connu Alexandre Benalla lorsqu'il assurait la sécurité de Martine Aubry pendant la campagne de la primaire socialiste en 2011. Comme le rappelle Franceinfo, les badges ne sont théoriquement accordés qu'aux membres de la famille des parlementaires, à leurs assistants (rémunérés) ou aux collaborateurs des partis politiques. Vis-à-vis de Benoît Hamon, à ce moment-là, Alexandre Benalla n'est rien de cela.

Le caprice d'Alexandre Benalla

«  Dans ma tête, je fais un badge à un gars du service d'ordre du PS qui veut aller à la salle de sport. Point barre. Il m'a probablement menti sur ce point, déplore le candidat PS à la présidentielle 2017. Nous nous sommes basés sur ce que nous disait Benalla. Je me suis fait enfumer ! » Dans une interview au Monde, Alexandre Benalla relativisait l'attribution de ce badge qui, selon les services de l'Assemblée, lui permettait uniquement de se rendre au bureau de Benoît Hamon et à la bibliothèque. « Je ne considère pas ça comme un passe-droit. Je l'ai demandé tout simplement parce que j'aime aller à la salle de sport de l'Assemblée. C'est peut-être un caprice de ma part, je l'admets. »
D'autant que Benoît Hamon n'a pas été le premier à être sollicité pour assouvir ledit caprice. Pascale Boistard, députée de la Somme, se souvient d'avoir permis à Alexandre Benalla d'obtenir un badge de «  collaborateur bénévole  », afin qu'il puisse avoir accès à la salle de sport. Cette même année, le président de l'Assemblée Claude Bartolone mettait en garde les parlementaires contre la présence de trop nombreux lobbyistes défendant toutes sortes d'intérêts sous couvert de «  collaboration  ». En 2016, Alexandre Benalla évoque sur son CV une expérience de quatre ans en tant qu'«  assistant parlementaire sécurité  » au Palais-Bourbon. Interrogé par Franceinfo, un proche du président de la Commission de l'époque dément : «  Il a peut-être rédigé une note ou deux, sur la sécurité privée. Mais il a été éconduit.  »

«  Chef de cabinet bénévole  »

Éconduit, Alexandre Benalla joue une nouvelle fois de son remarquable entregent pour, en quelque sorte, monter en grade. Cette fois, il profite de la nomination par Manuel Valls de Jean-Marc Mormeck à la tête de la Délégation interministérielle pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer. Celui qui deviendra par la suite collaborateur de l'Élysée a rencontré l'ancien boxeur rue de Solférino : celui-ci fera de lui son «  chef de cabinet  », quand bien même le poste de «  chef de cabinet  » n'existe pas dans le cas d'un délégué interministériel.
Benalla s'impose (littéralement, en se débarrassant des affaires de la directrice de la communication afin d'occuper son bureau) et devient «  chef de cabinet bénévole  », après avoir été, toujours plein de bonne volonté, «  collaborateur bénévole  » à l'Assemblée pendant plusieurs mois. Franceinfo a mis la main sur la lettre de mission destinée à ce «  chef de cabinet bénévole  », document bancal agrémenté de quelques fautes de français que le média soupçonne d'avoir été écrit par Alexandre Benalla lui-même. Installé, il fera rapidement la demande d'un passeport de service [officiellement pour un déplacement en Allemagne] qu'il ne rendra jamais, et finira par quitter la délégation pour rejoindre Emmanuel Macron, fin 2016.
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Une manne journalistique pour les médias relancée périodiquement...

Mais la honte revient plus à E.MACRON, s'il s’est fait abuser par ce minable escroc, si c'est vraiment le cas, ou s'il acceptait les frasques de ce petit courtisan car cela lui convenait ou l'amusait !

Comme un caprice de « roi sans couronne ou Jupiter parvenu » !

C'est lamentable et ce « chargé de mission, boy de luxe » on ne sait même plus comment l'appeler, c'est brûlé les ailes bêtement se croyant inattaquable pour une erreur en ce mois de mai ou il s'est défoulé sur des supposés pauvres manifestants pas très dangereux !?

Le pire étant qu'on parle encore de lui et qu'on fait traîner son passage en justice, tant de zones d'ombres douteuses ne sont pas encore éclaircies !

Bien sûr le président protégé par son immunité présidentielle ne parlera jamais ou ne se justifiera sur son choix déplorable qui a troublé l'ordre public, le gouvernement, les deux chambres de parlementaires et sa présidence !

Les français sont bien des veaux à qui on peut faire avaler n'importe quoi, pauvre FRANCE quelque fois si arrogante par ses dirigeants donneurs de leçon hypocrites et en plus bien-pensants !

Jdeclef 19/04/2019 17h07

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