Grand débat : Macron face aux Français pour convaincre
Le chef de l'État espère lancer ce jeudi soir l'acte II
de son quinquennat avec des propositions pour sortir de la crise des Gilets
jaunes.
Emmanuel Macron devait s'adresser aux Français le 15 avril, mais l'incendie de Notre-Dame l'a contraint à reporter son allocution. Entre-temps, une partie des mesures qu'il devait annoncer a fuité dans les médias, le privant de l'effet de surprise et l'obligeant à revoir son plan de communication. Il commencera la conférence de presse, retransmise par les principales chaînes de télévision et de radio, par une déclaration d'une vingtaine de minutes qui « donnera des perspectives et un cap », selon l'Élysée. Puis il entrera dans le détail des mesures en répondant aux questions des journalistes français et étrangers.
Gouvernement mobilisé
Des
éclaircissements sont également attendus sur l'évocation d'un possible
allongement de la durée du travail pour financer la dépendance et le grand âge.
Le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye a
cependant affirmé mercredi que l'âge légal de départ à la retraite, fixé
à 62 ans, « ne changera pas ». Tout en précisant que
« l'intérêt de l'équilibre du système » est un départ « à 63-64
ans ». Les éclaircissements du président sont également attendus sur le
projet de supprimer l'École nationale d'administration (ENA) dans le but de diversifier
les recrutements dans la haute fonction publique.Lire aussi Sébastien Le Fol - Faut-il transformer l'ENA en École de guerre ?
« Est-ce qu'il faut supprimer l'ENA ? Peut-être. Est-ce qu'il faut la réformer ? Sûrement. (...) Mais est-ce une priorité ? Sûrement pas », a attaqué mercredi soir le patron des Républicains (LR) Laurent Wauquiez, évoquant sa crainte « que, sur la sortie du grand débat, il y ait un travail consistant à installer un joli rideau de fumée ». Emmanuel Macron est en outre appelé à expliciter ses intentions sur la décentralisation, la possibilité d'organiser des référendums locaux ou la transition écologique.
« La solution à la crise d'identité et à la crise sociale que nous traversons ne peut se résumer à une déclinaison de mesures catégorielles sur le pouvoir d'achat, la fiscalité et la crise de la représentation. Si tel était le cas, nous ne réussirions pas », a averti le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), mardi à Caen. « Il faut s'attaquer aux racines du mal », a-t-il ajouté en citant « le sentiment pour une partie de nos concitoyens de ne plus compter ». Les Français attendent ces annonces avec scepticisme. Tout en approuvant les principales mesures que devrait confirmer le président, plus de trois quarts d'entre eux (76 %) estiment que le grand débat ne permettra pas d'améliorer la situation politique, économique et sociale du pays, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, le Cevipof et la Fondation Jean-Jaurès.
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Mais de toute façon qui
a permis de savoir dans les grandes lignes, la nature de ce qu'il allait
annoncer en faisant s’éteindre le pétard mouillé qui a fait pschitt de la
pseudo surprise de ses annonces qui n'en sera pas une...
Et qu’il prenne enfin
les français pour des adultes !
Pour le reste, il
essaiera de redorer son blason en se pliant à l'épreuve de la conférence de
presse en espérant que le choix des journalistes et surtout leurs questions ne
sera pas triées ou édulcorées !
Quant à rattraper la
fin de son quinquennat médiocre de par ses erreurs trop nombreuses cela semble
bien tard et tient lieu de miracle !
Car le temps des parlotes
et discours alambiqués qu’il aime tant a assez soûlé les français qui veulent
que de l’action et du concret et qui supporte de moins en moins les donneurs de
leçon bien-pensant hypocrites !
Jdeclef 25/04/2019
09h31LP