Michel Richard - Le salut d'Emmanuel Macron viendra-t-il
des retraités ?
CHRONIQUE. Le chef de l'État multiplie les gestes en
direction des retraités, ceux qu'il a le plus malmenés depuis le début du
quinquennat.
Cherchez l'erreur. Certes, dans sa campagne, Macron n'avait rien caché de ses intentions à leur égard et n'a fait, avec l'augmentation de la CSG, que ce qu'il avait promis de faire, exemple rare d'un courage politique assumé. Les retraités ne lui ont pas dit merci pour autant. Et, sentant qu'il y avait été un peu fort en désindexant en outre leurs pensions de l'inflation, c'est lui qui leur a dit merci. C'était en avril 2018, sur TF1 : il assure alors ne pas les prendre pour de trop commodes portefeuilles, avoir conscience de l'effort qu'il leur demande et les remercie donc de faire (bien obligés !) ce que l'on attend d'eux. C'est gentil tout plein, et original de voir ainsi un bourreau remercier ses victimes !
Du merci au pardon
On
n'en est plus là. Aujourd'hui, le ton est davantage au pardon qu'au merci.
Déjà, vertu collatérale du mouvement des Gilets jaunes, l'augmentation de la
CSG est annulée, dès début décembre, pour les retraités qui touchent moins de
2 000 euros par mois. C'est bien, mais pas forcément suffisant.D'abord, il faut calmer les ardeurs fiscales de tel ou tel ministre qui, dans la chaleur du grand débat national, s'en prendrait à eux. Christophe Castaner est sèchement retoqué quand il propose d'augmenter les droits de succession. Pas touche ! Macron, dans un élan pompidolien, commande qu'on arrête au plus vite de les « emmerder ». Une petite attention ne serait pas inutile pour se réconcilier avec de pareils électeurs. On évoque l'idée, parmi les mesures de l'après-débat, de revaloriser les petites retraites. On n'exclut pas (Édouard Philippe) de réindexer les retraites sur l'inflation. On a compris, en tous cas, qu'il serait scabreux, sinon suicidaire, de taper sur les mêmes. D'autant que ceux-là attirent toutes les compassions politiques, celles des Républicains, notamment, qui se tiennent à leur chevet et tâtent avec sollicitude leur pouls électoral !
Les retraités, appelés implicitement au secours de la liste Renaissance (LREM et ses partenaires), bénéficient d'un contexte, sinon confortable, du moins plus assuré que les futurs retraités. Ces derniers peuvent se demander si leur âge légal de départ à la retraite restera à 62 ans ou devra attendre : la discussion bat son plein et la majorité s'y déchire à belles dents.
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Mais quand on n'a pas d'idées autrement
que de pressurer les classes moyennes ou retraités Mr MACRON commet les mêmes
erreurs que ses prédécesseurs sauf qu'eux n'avaient pas osés le faire !
Une erreur de plus aussi stupide que
d'avoir employé un BENALLA qui a semé le souk dans la marche du pays jusqu'à le
bloquer en forçant à nos assemblées à faire des commissions d’enquêtes
totalement inutiles pour un caprice de notre président monarque !
Et indirectement à déclencher la colère
de français qui en avait le ras le bol avec ces gilets jaunes qui perdurent et
les débordements avec en plus !
Alors Mr le président monarque rameute
les retraités par ce qu'ils votent bien sûr et qui eux aussi en ont par-dessus
la tête des désordres et ses mesures contre eux et qu'ils ne risquent plus de
voter pour lui en 2022 car ce type de citoyen qui votent depuis plus de 50 ans en
ont marre de ces politiciens médiocres se prenant pour de bobos ex nobliaux
nantis les roulent sans vergogne depuis plus de trente ans car dans les
décennies précédentes 5 présidents n'ont fait que ça !
Que Mr MACRON se méfie la lame de fond
de la contestation qui est bien plus dangereuse que celle de 1968 et bien
différent et prend des allures de tsunami qu'il ne pourra stopper car sans
règles définies le mouvement des gilets jaunes en est la preuve et draine
l'anarchie....
Jdeclef 07/04/2019 17h25LP
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