Cette
colère paysanne qui fait trembler le gouvernement !?
LA CHRONIQUE DE MICHÈLE COTTA. Le mouvement de
protestation des agriculteurs pourrait fédérer d’autres mécontentements, ce
dont le Rassemblement national espère profiter avant les européennes.
CE SERAIT
ETONNANT QUE LA MAUVAISE POLITIQUE POLITICIENNE BORNEE DE NOS DIRIGEANTS DEPUIS
+ DE 40 ANS QU’ELLE DURE PRINCIPALEMENT PAR LES MAUVAIS CHOIX DE NOS COMPATRIOTES
INCURABLES RALEURS SEULE ATTITUDE VISSEE A LEURS ESPRITS DEPUIS QUE CETTE VEME
REPUBLIQUE EXISTE ET (AVANT LES PRECEDENTES DE PAR LEUR HISTOIRE ANCIENNE FRANCAISE
REDEVENUE PRESQUE MONARCHIQUE AVEC DES
PRESIDENTS SE PRENANT POUR DES MONARQUES SANS COURONNES HYPOCRITES ET
DONNEURS DE LECONS QUE NOUS ELISONT ET REELISONS BIEN SUR ?!)
Agen, capitale de la convergence des luttes.
Mercredi 24 janvier, trois mouvements sociaux se sont retrouvés devant la
préfecture pour porter haut et fort leurs revendications : les
agriculteurs, bien sûr, en pointe du combat, mais également les
taxis et les greffiers du tribunal.
Ce n'est qu'une image, bien sûr, celle de pneus brûlés et jetés, parfumés
de fumier, de lisier pour être exact – l'odeur reste la même –, par des
tractopelles dans la cour de l'hôtel du département. Mais une image qui peut
faire trembler le gouvernement, celle d'une convergence des différents
mouvements sociaux contre un seul adversaire, l'État.
D'autant que, partie d'Occitanie, la jacquerie paysanne s'étend avant,
peut-être, de gagner Paris, menace ultime brandie par certains syndicats
agricoles. Et qu'en chemin, elle peut fédérer d'autres mécontentements.
Le malaise des
classes moyennes
Le Premier ministre Gabriel
Attal n'a pas encore prononcé son discours de politique générale,
interrompu par les complexités du remaniement ministériel, que les mauvaises
nouvelles sont tombées. On a entendu le ministre de l'Économie Bruno Le Maire,
assez morose, annoncer dimanche 21 janvier au journal télévisé de
TF1 une hausse de 8 % à 9 % des factures d'électricité concernant
près de dix millions de particuliers.
Classes
moyennes : les vraies raisons du grand malaiseC'est-à-dire la fin, ou le début de la fin du fameux « bouclier
tarifaire », mis en place en décembre 2021, face à l'envolée des prix
consécutive au début de la guerre en Ukraine. Une nouvelle attendue mais
douloureuse au moment où l'inflation reste plus élevée qu'annoncé, où le
pouvoir d'achat est toujours la préoccupation essentielle du pays, tout cela
venant après une réforme des retraites mal acceptée par les Français.
Le jour suivant, ce sont les « classes
moyennes » qui ont révélé, dans une enquête rendue publique, leur profond
malaise. Gabriel Attal, pressentant leur mauvaise humeur, a eu beau vouloir les
rassurer dès les premiers mots prononcés sur le perron de Matignon avant
de prendre ses fonctions – en annonçant qu'elles figuraient au premier rang de
ses préoccupations –, les classes moyennes se sont rappelé à sa mémoire
avant qu'il n'ait eu le temps de se pencher sur leurs problèmes.
Peur du
déclassement
Leurs inquiétudes – celles des Français qui
travaillent, ne bénéficiant pas d'aides publiques, participant à la
redistribution, et sur qui pèsent, tout autant que sur les autres, inflation et
baisse du pouvoir d'achat – reflètent la peur du déclassement.
Déclassement : le mot n'est pas seulement à la mode. Il est dans la réalité.
Pendant des années, plusieurs siècles presque, la
France a connu « l'ascenseur social », qui amenait ses enfants à une
destinée meilleure, à un confort plus grand, à des salaires plus élevés.
L'école de la République, les grandes écoles gratuites et sur concours, la
santé gratuite, autant de sécurités qui accompagnaient leurs vies.
Quand les campagnes s'embrasentAujourd'hui,
l'école publique dispense un savoir variable d'un établissement à l'autre, la
santé est souvent à deux vitesses, plus ou moins rapide selon les endroits et
les revenus des uns et des autres. Et la France n'a toujours pas réglé le
problème du logement : loyers trop chers ou acquisitions impossibles.
À ces dix millions de Français, Emmanuel Macron a
promis une baisse de deux milliards d'impôts en 2025.
Les pistes existent, mais commencent seulement à être creusées. Encore faut-il,
pour que la baisse soit efficace, qu'elle soit évaluée par chacun et non
saupoudrée sans que personne n'en ressente le bénéfice.
« Souffrance
générale »
La convergence des colères, le secrétaire général
du Parti communiste Fabien Roussel en a parlé, mardi soir, devant les
caméras de BFM, appelant également les députés à déposer une motion de censure
contre le gouvernement après le discours de politique générale que prononcera
le Premier ministre, le 30 janvier.
Pour ne pas laisser Fabien Roussel s'exprimer
seul au nom de la gauche, Manuel Bompard, le coordinateur national de La France
insoumise, a accusé Gabriel Attal de « préparer un programme de souffrance
générale » pour les Français.
Même son de cloche, ou presque, chez les
Républicains. On les avait connus jusqu'ici davantage respectueux de
l'ordre que défenseurs des barrages. C'est pourtant le cas aujourd'hui, où le
chef de file des Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, assure
défendre les agriculteurs, même si, « malheureusement », ils sont
bien obligés, pour se faire entendre, d'organiser des blocages.
Unanimité de
l'opposition
Mais, en réalité, comme toujours, celui qui parle
le plus fort est Jordan Bardella, qui court avec une fougue juvénile d'un
mouvement de protestation à l'autre, et agrège tous les combats, tantôt avec
les pêcheurs qui n'ont plus le droit de pêcher pour éviter la disparition
des dauphins, tantôt, et le plus souvent, avec les agriculteurs en
colère, qui poussent, selon le président du Rassemblement national, le
« cri de la France qui ne veut pas mourir ».
En cause à ses yeux, au-delà de la paralysie du
gouvernement français, une Europe qui impose ses lois et ses normes –
dont d'ailleurs, à Bruxelles, où il est député européen, on ne l'a guère
entendu parler.
Colère des
agriculteurs : « On ne fait pas n'importe quoi avec le Green
Deal » Qu'il existe bel et bien en France,
aujourd'hui, une colère – un désespoir presque – face au prix du gazole, à
celui de l'électricité, face aux normes parfois loufoques de Bruxelles, aux
impitoyables certitudes des écolos ou aux bénéfices de la grande distribution,
c'est évident. Que les Français, dans leur majorité, aiment les paysans
français, tout en achetant des produits étrangers moins chers, c'est certain.
Mais il est certain aussi que cette unanimité de
l'opposition, cette convergence des opposants ne sont pas uniquement
dues à la crise de l'agriculture. Elles correspondent plutôt à une
double volonté : se livrer à ce que l'on pourrait appeler un
« bizutage » politique du jeune Premier ministre, quelques jours à
peine après sa nomination. Et éviter que le Rassemblent national tire seul les
marrons du feu.
Extrême droite, le raz de marée
européenEn effet, la campagne des élections européennes a bel et
bien commencé. Pour Jordan Bardella et Marine Le Pen, renverser le gouvernement
d'une motion de censure serait jubilatoire, mais pas suffisant. C'est en Europe
– qu'il condamne sans oser appeler à en sortir – que le Rassemblement
national trouve une nouvelle dimension.
La colère
agricole qui s'exprime contre l'Europe sera un argument massue dans les
discours politiques que vont prononcer, sur les estrades de tous les pays
européens, les candidats des partis d'extrême droite ou nationalistes qui
progressent dans tous les sondages. Si l'addition des conflits sociaux aux
Pays-Bas, en Italie, en Suède, en France pouvait amener à faire vaciller
l'Europe ou à démontrer sa fragilité, l'occasion serait trop belle pour ne pas
être saisie au vol.
OUI : notre gouvernement et surtout notre
président et sa marionnette bienpensante de 1er ministre frais
moulu inféodé (pour l’instant) à sa personne devrait vraiment se méfier de l’eau
qui dort !?
Car depuis sa conférence de presse flot de
bavardages habituels qui n’ont pas convaincu une majorité de Français lambda
ainsi que son inaction et procrastination pathologique qui dure depuis 2017 et
son 1er quinquennat et le
2eme qui prend le même chemin sans effet jusqu’à 2027 par l’erreur de sa
réélection par certains de nos concitoyens (pas majoritaires) mais suite au système
électoral de cette Veme république devenue monarchique comme cet ancien régime
ancestral Français qui ne profite qu’aux sortants malgré une révolution datant
de 235 ans mais hélas suivi par des empires napoléoniens totalitaires et des
républiques médiocres malgré celle-ci actuelle dite gaullienne qui a été un feu
de paille à cause de Français frondeurs eux-mêmes qui ont rejeté ce grand
dirigeant issu de notre histoire et guerres mondiales par un referendum qui a piégé nos concitoyens et de Gaulle qui a démissionné dans la foulée mais
de toute façon devenu âgé !?
Cette fronde ou manifestations diverses peut se
transformer en révoltes plus violentes et notre président petit bourgeois et sa
« macronie » de pattes cassées gouvernementales devrait enfin agir au
lieu de pérorer dans le vide comme il le fait depuis qu’il a trop de pouvoir que
lui ont donné certains Français trop naïfs ayant peur du lendemain qui sont mal
dirigés et mal protégés !?
Car ces agriculteurs que notre président considère
peut-être comme des « gueux » et qu’il dédaigne comme bien d’autres
français lambda peut bloquer facilement tout le pays (car eux ils produisent
nos denrées alimentaires justement et peuvent tenir !?)
(Amusant 1789 caractères dans ce post comme l'année de notre
révolution oubliée !?)
Jdeclef 25/01/2024 11h27LP
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