Gabriel Attal : un discours pétri de généralités dans un climat de paille brûlée (ou de pétard mouillé qui fera pschitt !?)
L'ÉDITO DE
PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS. En pleine crise agricole, il ne fallait guère
s’attendre à ce que le Premier ministre allume d’autres incendies en annonçant
des réformes économiques audacieuses ou des coupes budgétaires douloureuses.
Publié le
31/01/2024 à 06h10, mis à jour le 31/01/2024 à 09h07
LES FRANÇAIS
N’ONT PAS A SE PLAINDRE CAR ILS ONT MAL CHOISI LEURS POLITICIENS OU DIRIGEANTS
DE TOUS BORDS DEPUIS + DE 40 ANS (delà à dire qu’ils « sont bêtes à
bouffer du foin ») comme ces pauvres agriculteurs qui essaient de se faire
entendre de ce gouvernement « macronien » borné il n’y a qu’un pas à
franchir car ils le méritent !?
Rien de surprenant dans cette atmosphère de paille brûlée à
ce que le Premier ministre en soit
prudemment resté au stade des généralités, « des beaux discours et des
grandes tirades », selon ses propres mots. Pour faire l'éloge du travail
devant être mieux rémunéré que l'inactivité, pour souligner l'urgence de
« déverrouiller » l'économie en s'attaquant aux normes et aux rentes,
pour dénoncer une « smicardisation » généralisée du pays, pour
affirmer la nécessité d'augmenter le taux d'emploi des séniors et de rendre le
« modèle social plus efficace et moins coûteux ».
Autant de diagnostics très justes, que plusieurs de ses prédécesseurs
avaient d'ailleurs déjà formulés comme lui à la tribune de l'Assemblée
nationale, mais qui ne disent pas grand-chose sur les remèdes que le Premier ministre compte
administrer pour soigner tous ces maux parfaitement identifiés dont souffre
l'économie française.
Du flou, du flou, du flou
Ce décalage entre la force des mots employés par
le Premier ministre et le grand flou entourant son action future s'est
retrouvé de façon emblématique lorsqu'il a abordé la situation de nos finances
publiques. « Le préalable au réarmement de la France, c'est la
responsabilité budgétaire, a expliqué avec solennité Gabriel Attal. Nous devons
faire preuve d'une responsabilité exemplaire dans nos finances publiques, il y
va de notre souveraineté, il y va de la survie de notre modèle social, il y va
de la protection des plus fragiles, il y va de la protection des classes
moyennes qui seraient les premières victimes des coupes massives et des hausses
drastiques auxquels nous serions contraints si nous ne tenons pas notre
trajectoire de réduction des déficits et de notre dette. »
Interview
de Macron : après le « quoi qu'il en coûte », le chéquier
Tout cela était magnifique, presque poignant, sauf que, là encore, aucune
piste précise n'a été évoquée pour « tenir cette trajectoire »,
aucune mesure concrète annoncée pour apporter le premier euro
des 12 milliards d'économies que Bruno Le Maire a pour mission
de trouver dans le prochain budget.
De façon plus préoccupante encore, le Premier ministre a réaffirmé,
dans la droite ligne de ce qu'avait
déjà dit il y a quinze jours Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse,
que le meilleur moyen à ses yeux de diminuer les déficits, « c'est le
travail et la croissance ». Il est pour le moins inquiétant qu'un Premier
ministre qui se targue de « voir la vérité en face » se montre à ce
point aveugle en pensant que le retour d'une forte croissance est possible dans
une France qui enregistre des niveaux de dépenses publiques et de prélèvements
obligatoires records dans le monde.
Une situation catastrophique qui devrait modérer tout élan de fierté
Il est également illusoire de parler sans cesse comme il l'a fait de « reconquête de
souveraineté » quand plus de 3 000 milliards d'euros de dette
publique mettent le pays à la merci des sautes d'humeur des banques étrangères,
des hedge funds américains et des caisses de retraite asiatiques qui détiennent
une grande part des obligations assimilables du Trésor. Il deviendra impossible
de financer les 200 euros d'augmentation de salaires des infirmières
scolaires promis par le Premier ministre si les agences de notation et les
investisseurs étrangers commencent à se lasser du « je-m'en-foutisme »
budgétaire de la France.
L'argent,
un déterminant plus important en France qu'ailleurs
Parce qu'il voit l'économie française plus belle qu'elle ne l'est,
attractive comme jamais, débarrassée du chômage de masse et se
réindustrialisant à toute allure, le Premier ministre ne semble pas tout à fait
conscient des énormes efforts et des réformes profondes à accomplir pour la
« réarmer ». « Nous ne serons jamais une puissance moyenne qui
se résigne au déclin avec fatalité », a lancé avec émotion le Premier
ministre en conclusion de son discours de politique générale. La situation catastrophique de nos
finances publiques comme de nos comptes extérieurs est là pour tempérer cet
optimisme et modérer cet élan de fierté.
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Tant que les Français
lambda ne voudront pas comprendre que c’est le président qui gouverne (ou décide
quand il le fait rarement comme dans cette « macronie du en même temps »
par en plus sa procrastination pathologique) rien ne changera malgré des
changements de gouvernements sans effet même partiel ?!
Car ce président comme d’autres
avant lui après le mitterrandisme qui a duré du 21 mai 1981 – 17 mai 1995 socialiste de cette gauche PS et son parti et surtout après le sarkozisme et autres
dirigeants de tous bords qui se sont succédés depuis ces quinquennats jusqu’à
cette « macronie » et son président
élu et réélu par défaut croyant à de la nouveauté pour certains Français par la
jeunesse de leur président à cause d’une opposition pas fiable et du changement
artificiel de nom de ce parti dit « en marche » et des Français comme cette droite qui a déjà usé
maintes fois ces changements de partis bien que toujours les mêmes depuis que
cette Veme république usée existe comme cette extrême droite FN devenue RN de
la famille LE PEN !?
Et ce malgré que les Français
lambda de tous les corps de métiers y compris les retraités qui souffrent vocifèrent
râlent manifestent et quelque fois violemment voire en vandalisant ou essayant
de bloquer la marche du pays comme ces mouvements protestataires des agriculteurs
après bien d’autres divers !
Ces problèmes de
gouvernance dans notre pays ne sont pas nouveaux depuis + de 40 ans mais ne
cessons pas de le dire sont la faute des Français qui votent car nous sommes
encore dans un pays libre et démocratique bien qu’ils aient donné » trop
de pouvoir à leur président (sans même sans rendre compte dans cette Veme républiques
devenue monarchique avec ses faux rois sans couronnes !?)
Jdeclef 31/01/2024 11h30
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