mardi 23 janvier 2024

Avec cette extrême droite qui grandit comme une pieuvre tentaculaire et même en plus en Allemagne le ver est dans le fruit de l’Europe déjà divisée qui commence à pourrir par son union que se désagrège à cause de dirigeants nuls et qui ne protègent ni n’éduquent correctement leurs peuples qui n’ont plus de mémoire car n’ayant pas subi les guerres passées mondiales ou coloniales !?

 

Allemagne : faut-il interdire l’AfD ?

L’impressionnante mobilisation de la rue pour faire barrage au parti d’extrême droite AfD a relancé un débat complexe sur l’efficacité d’une procédure d'interdiction.

De notre correspondante en Allemagne, Pascale Hugues

Publié le 22/01/2024 à 16h00

DANS NOTRE EUROPE (DITE UNIE) ON A LES DIRIGEANTS QUE L’ON MERITE PLEUTRES DONNEURS DE LECONS BIEN PENSANTS HYPOCRITES A L’IMAGE DU NOTRE DANS NOTRE France (DITE) LIBRE ET DEMOCRATIQUE PEUPLEE DE CITOYENS NAIFS INCURABLES !?

Hambourg, Munich, Cologne, Frankfort, Berlin, Erfurt, Postdam où, une première depuis son élection, le chancelier Olaf Scholz a marché en tête du cortège… Les villes allemandes sont entraînées par l'effet domino. Des centaines de milliers de personnes (1,4 million selon les organisateurs) sont descendues dans la rue la semaine dernière pour défendre la démocratie qu'ils jugent menacée par l'idéologie xénophobe de l'AfD. À Munich, la manifestation du week-end dernier a même dû être interrompue faute de place pour accueillir tout le monde. D'autres actions sont prévues cette semaine et le mouvement cumulera le 3 février par un grand rassemblement à Berlin.

Au début de l'année encore, Thomas Haldenwang, président de l'Office de protection de la Constitution, le service du renseignement intérieur, s'inquiétait de la passivité des Allemands « retranchés dans le confort de leur vie privée ». Il reprochait à ses concitoyens de ne pas suffisamment réaliser la menace croissante que l'AfD fait peser sur la démocratie dans leur pays. Mais l'exposition au grand jour des sinistres projets d'un groupe de complotistes a ouvert les yeux à la société civile et déclenché une lame de fond en Allemagne.

 Olaf Scholz dans la tourmente

Parallèlement à ce spectaculaire réveil de la majorité silencieuse, c'est la question de l'interdiction de l'AfD qui est remise sur le tapis. Preuve que le parti n'a cessé de se radicaliser depuis sa création il y a dix ans et son entrée au Bundestag en 2017 : la rencontre secrète qui s'est tenue dans un hôtel de Potsdam le 25 novembre dernier. Le site de journalisme d'investigation Correctiv a révélé que plusieurs fonctionnaires de l'AfD étaient présents à cette réunion organisée par des leaders néonazis autour de la présence de l'idéologue autrichien Martin Sellner. Thème de la soirée : la « remigration », c'est-à-dire la déportation par la force de millions d'immigrés et même de certains étrangers en situation légale ou également détenteurs de la nationalité allemande « qui ne respectent pas les valeurs de notre pays » vers un « État modèle » créé à cet effet en Afrique du Nord.

Interdire l'AfD, une procédure complexe et pas forcément efficace

S'il était encore à prouver que la pensée raciste de l'AfD est contraire aux grands principes de la loi fondamentale, la Constitution allemande mise en place après la guerre, c'est chose faite. Ces révélations ont remis un vieux débat sur le tapis : faut-il interdire l'AfD ? Plusieurs voix influentes se sont élevées récemment pour réclamer qu'une procédure soit engagée. Mais celle-ci risque d'être longue et complexe. La demande d'interdiction peut être déposée par le Bundesrat (le Sénat allemand), par le gouvernement ou par le Bundestag avec le soutien d'au moins 5 % des députés. Il appartient au renseignement intérieur de fournir les preuves de la légitimité d'une telle requête. La demande d'interdiction est ensuite transmise au Tribunal constitutionnel de Karslruhe. À deux reprises déjà, une tentative d'interdiction du petit parti néonazi NPD avait fini par échouer.

Extrême droite, le raz de marée européen

Plusieurs mesures prises pour tenter d'enrayer la montée de ce parti n'ont pas vraiment fait leurs preuves. La question du classement de l'AfD par le renseignement intérieur comme « cas suspect » n'a pas encore été tranchée. Le tribunal administratif de la ville de Münster devrait donner son verdict le mois prochain. Une interdiction pourrait profiter à l'AfD qui compare déjà l'Office de protection de la Constitution à la Stasi, la police secrète est-allemande. Loin de lui nuire, le bannissement de l'AfD pourrait paradoxalement lui profiter en mobilisant encore davantage ses troupes offusquées. L'AfD pourrait alors faire figure de martyr et attirer des électeurs encore indécis. Dans un pays où le parti récolte, selon les derniers sondages, quelque 20 % des voix au niveau national et plus de 30 % dans les Länder de l'ancienne RDA, cette initiative n'est donc pas sans danger. L'AfD n'est plus un groupuscule diffus attirant les mécontents, mais un parti aux électeurs convaincus qui dispose de 78 députés au Bundestag. L'AfD est de plus en plus solidement implanté dans les communes et les régions à l'est comme à l'ouest. Aux régionales du mois de septembre dernier, l'AfD a même renforcé ses scores dans les Länder de l'ouest, en Hesse et en Bavière.

« Brandir la massue nazie »

Avant les trois élections régionales du mois de septembre dans le Brandebourg, la Saxe et la Thuringe, où l'AfD risque fort de cartonner, il faut donc à tout prix, estiment certains, éviter d'attiser la colère et le ressentiment de ses sympathisants et de ses électeurs. Interrogé sur le plateau d'un talk-show télévisé dimanche 21 janvier au soir, Friedrich Merz, chef de la CDU et potentiel candidat conservateur dans la course à la chancellerie de 2025, a lancé une mise en garde : « S'il y a des nazis au sein de l'AfD, cela ne veut pas dire pour autant que ceux qui votent pour l'AfD sont des nazis. Si on veut les récupérer, il faut arrêter de les insulter. Brandir la massue nazie au-dessus de leurs têtes ne mène à rien. » Difficile pour la CDU de se démarquer clairement de l'extrême droite tout en essayant de reconquérir les électeurs qu'elle lui a dérobés.

Les références alarmistes de nombreuses personnalités de la vie publique au national-socialiste et les comparaisons avec la République de Weimar qui a vu son avènement se multiplient. « Nombreux sont ceux qui, en Europe, sont surpris et scandalisés qu'après 1945 les Allemands n'en aient pas assez de la couleur brune (la couleur du NSDAP, le parti nazi d'Adolphe Hitler, NDLR). Le pays a toujours dû lutter pour endiguer le radicalisme de droite, écrit l'éditorialiste du Süddeutsche Zeitung, le grand quotidien libéral. Aujourd'hui, celui-ci est devenu, dans une partie de notre pays, une force capable de rassembler une majorité. Il est inconcevable que cela soit considéré comme “normal”. »

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Extraordinaire cette Allemagne revancharde de l’après Merkel : (née en Allemagne de l’est ex RDA soviétique ce qui lui a fait faire des graves erreurs en se rapprochant de Poutine) qui a pourtant subi le Nazisme hitlérien avec ses horreurs sans nom qui ont mené à la 2eme guerre mondiale et l’après-guerre froide jusqu’en 1989 avec la chute du mur de BERLIN symbole du communiste soviétique qui maintenant voudrait renaitre par la Russie poutinienne et son dictateur nostalgique de ce grand empire Russe datant des tzars !?
Il faudrait enfin que les peuples ou leurs dirigeants de nos pays (encore libres et démocratiques) se rendent enfin compte que ce Moyen-Orient est comme tous les hommes ou êtres humains qui peuple notre terre car ils sont différents par leurs cultures et surtout leurs religions moyenâgeuses voire extrémiste pour certaines et dangereuses aliénant toutes libertés humaines par quelques poignées de fanatiques terroristes ou autres !?
Car nous sommes entrés dans une nouvelle phase dormante qui se réveille après les guerres mondiales et crises diverses car l’Orient veut la fin et la chute de l’Occident souvent arrogant et donneur de leçons bien-pensant hypocrites de nos dirigeants faibles voire incompétents qui ne pensent qu’a eux à leurs avantages et privilèges monarchiques de notre dernière Veme république obsolète digne de l’ancien régime dont on n’arrive pas à se débarrasser !?
Ayant subi de par mon âge tous ces dirigeants de tous bords politiques depuis de Gaulle (et je ne suis pas le seul) j’ai du mal à croire que notamment les Français incurables ne change car incurables et d’ici 2027 ayant élu et réélu toujours ces politiciens sortis du vieux même moule qu’ils n’ont PAS réussi à briser !?

JDeclef23/01/2023 14h48 LP

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