Allemagne : faut-il
interdire l’AfD ?
L’impressionnante
mobilisation de la rue pour faire barrage au parti d’extrême droite AfD a
relancé un débat complexe sur l’efficacité d’une procédure d'interdiction.
Publié le 22/01/2024 à 16h00
DANS NOTRE EUROPE (DITE
UNIE) ON A LES DIRIGEANTS QUE L’ON MERITE PLEUTRES DONNEURS DE LECONS BIEN
PENSANTS HYPOCRITES A L’IMAGE DU NOTRE DANS NOTRE France (DITE) LIBRE ET
DEMOCRATIQUE PEUPLEE DE CITOYENS NAIFS INCURABLES !?
Hambourg, Munich, Cologne, Frankfort, Berlin, Erfurt, Postdam où, une
première depuis son élection, le chancelier Olaf Scholz a marché en tête du
cortège… Les villes allemandes sont entraînées par l'effet domino. Des
centaines de milliers de personnes (1,4 million selon les organisateurs)
sont descendues dans la rue la semaine dernière pour défendre la
démocratie qu'ils jugent menacée par l'idéologie xénophobe de l'AfD. À Munich,
la manifestation du week-end dernier a même dû être interrompue faute de place
pour accueillir tout le monde. D'autres actions sont prévues cette semaine et
le mouvement cumulera le 3 février par un grand rassemblement à Berlin.
Au début de l'année encore, Thomas Haldenwang, président de l'Office de
protection de la Constitution, le service du renseignement intérieur,
s'inquiétait de la passivité des Allemands « retranchés dans le confort de
leur vie privée ». Il reprochait à ses concitoyens de ne pas suffisamment
réaliser la menace croissante que l'AfD fait peser sur la démocratie dans leur
pays. Mais l'exposition au grand jour des sinistres projets d'un groupe de
complotistes a ouvert les yeux à la société civile et déclenché une lame de
fond en Allemagne.
Parallèlement à ce spectaculaire réveil de la majorité silencieuse, c'est la
question de l'interdiction de l'AfD qui est remise sur le tapis. Preuve que le
parti n'a cessé de se radicaliser depuis sa création il y a dix ans et son
entrée au Bundestag en 2017 : la rencontre secrète qui s'est tenue dans un
hôtel de Potsdam le 25 novembre dernier. Le site de journalisme d'investigation Correctiv a
révélé que plusieurs fonctionnaires de l'AfD étaient présents à cette réunion
organisée par des leaders néonazis autour de la présence de l'idéologue
autrichien Martin Sellner. Thème de la soirée : la
« remigration », c'est-à-dire la déportation par la force de millions
d'immigrés et même de certains étrangers en situation légale ou également
détenteurs de la nationalité allemande « qui ne respectent pas les valeurs
de notre pays » vers un « État modèle » créé à cet effet en
Afrique du Nord.
Interdire l'AfD, une procédure complexe et pas forcément efficace
S'il était encore à prouver que la pensée raciste de l'AfD est contraire aux
grands principes de la loi fondamentale, la Constitution allemande mise en
place après la guerre, c'est chose faite. Ces révélations ont remis un vieux
débat sur le tapis : faut-il interdire l'AfD ? Plusieurs voix
influentes se sont élevées récemment pour réclamer qu'une procédure soit
engagée. Mais celle-ci risque d'être longue et complexe. La demande
d'interdiction peut être déposée par le Bundesrat (le Sénat allemand), par le
gouvernement ou par le Bundestag avec le soutien d'au moins 5 % des
députés. Il appartient au renseignement intérieur de fournir les preuves de la
légitimité d'une telle requête. La demande d'interdiction est ensuite transmise
au Tribunal constitutionnel de Karslruhe. À deux reprises déjà, une tentative
d'interdiction du petit parti néonazi NPD avait fini par échouer.
Extrême
droite, le raz de marée européen
Plusieurs mesures prises pour tenter d'enrayer la montée de ce parti n'ont
pas vraiment fait leurs preuves. La question du classement de l'AfD par le
renseignement intérieur comme « cas suspect » n'a pas encore été
tranchée. Le tribunal administratif de la ville de Münster devrait donner son
verdict le mois prochain. Une interdiction pourrait profiter à l'AfD qui
compare déjà l'Office de protection de la Constitution à la Stasi, la police
secrète est-allemande. Loin de lui nuire, le bannissement de l'AfD pourrait
paradoxalement lui profiter en mobilisant encore davantage ses troupes
offusquées. L'AfD pourrait alors faire figure de martyr et attirer des
électeurs encore indécis. Dans un pays où le parti récolte, selon les derniers
sondages, quelque 20 % des voix au niveau national et plus de 30 %
dans les Länder de l'ancienne RDA, cette initiative n'est donc pas sans danger.
L'AfD n'est plus un groupuscule diffus attirant les mécontents, mais un parti
aux électeurs convaincus qui dispose de 78 députés au Bundestag.
L'AfD est de plus en plus solidement implanté dans les communes et les régions
à l'est comme à l'ouest.
Aux régionales du mois de septembre dernier, l'AfD a même renforcé ses scores dans
les Länder de l'ouest, en Hesse et en Bavière.
« Brandir la massue nazie »
Avant les trois élections régionales du mois de septembre dans le
Brandebourg, la Saxe et la Thuringe, où l'AfD risque fort de cartonner, il faut
donc à tout prix, estiment certains, éviter d'attiser la colère et le
ressentiment de ses sympathisants et de ses électeurs. Interrogé sur le plateau
d'un talk-show télévisé dimanche 21 janvier au soir, Friedrich Merz, chef
de la CDU et potentiel candidat conservateur dans la course à la chancellerie
de 2025, a lancé une mise en garde : « S'il y a des nazis au sein de
l'AfD, cela ne veut pas dire pour autant que ceux qui votent pour l'AfD sont
des nazis. Si on veut les récupérer, il faut arrêter de les insulter. Brandir
la massue nazie au-dessus de leurs têtes ne mène à rien. » Difficile pour
la CDU de se démarquer clairement de l'extrême droite tout en essayant de
reconquérir les électeurs qu'elle lui a dérobés.
Les références alarmistes de nombreuses personnalités de la vie publique au
national-socialiste et les comparaisons avec la République de Weimar qui a vu
son avènement se multiplient. « Nombreux sont ceux qui, en Europe,
sont surpris et scandalisés qu'après 1945 les Allemands n'en aient
pas assez de la couleur brune (la couleur du NSDAP, le parti nazi d'Adolphe
Hitler, NDLR). Le pays a toujours dû lutter pour endiguer le radicalisme de
droite, écrit l'éditorialiste du Süddeutsche Zeitung, le grand
quotidien libéral. Aujourd'hui, celui-ci est devenu, dans une partie de
notre pays, une force capable de rassembler une majorité. Il est inconcevable
que cela soit considéré comme “normal”. »
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Extraordinaire cette
Allemagne revancharde de l’après Merkel : (née en Allemagne de l’est ex RDA
soviétique ce qui lui a fait faire des graves erreurs en se
rapprochant de Poutine) qui a pourtant subi le Nazisme hitlérien avec ses
horreurs sans nom qui ont mené à la 2eme guerre mondiale et l’après-guerre
froide jusqu’en 1989 avec la chute du mur de BERLIN symbole du communiste
soviétique qui maintenant voudrait renaitre par la Russie poutinienne et son
dictateur nostalgique de ce grand empire Russe datant des tzars !?
Il faudrait enfin que les peuples ou leurs dirigeants de nos
pays (encore libres et démocratiques) se rendent enfin compte que ce
Moyen-Orient est comme tous les hommes ou êtres humains qui peuple notre terre
car ils sont différents par leurs cultures et surtout leurs religions
moyenâgeuses voire extrémiste pour certaines et dangereuses aliénant toutes
libertés humaines par quelques poignées de fanatiques terroristes ou autres !?
Car nous sommes entrés dans une nouvelle phase dormante qui se
réveille après les guerres mondiales et crises diverses car l’Orient veut la
fin et la chute de l’Occident souvent arrogant et donneur de leçons
bien-pensant hypocrites de nos dirigeants faibles voire incompétents qui ne
pensent qu’a eux à leurs avantages et privilèges monarchiques de notre dernière
Veme république obsolète digne de l’ancien régime dont on n’arrive pas à se
débarrasser !?
Ayant subi de par mon âge tous ces dirigeants de tous bords
politiques depuis de Gaulle (et je ne suis pas le seul) j’ai du mal à croire
que notamment les Français incurables ne change car incurables et d’ici 2027
ayant élu et réélu toujours ces politiciens sortis du vieux même moule qu’ils
n’ont PAS réussi à briser !?
JDeclef23/01/2023
14h48 LP
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