Guerre Hamas-Israël : la crédibilité perdue de la France au
Proche-Orient !?
ÉDITO. Notre passivité s’explique par notre fragilité
intérieure et par nos divisions. Pourtant, l’impuissance n’est pas une
fatalité.
Publié le 30/10/2023 à 06h30, mis à jour le 30/10/2023 à 08h59
S'enfoncer la tête dans le sable dès qu'un problème semble insoluble est un réflexe politique bien ancré. Les dirigeants français et européens l'ont suivi avec constance ces dernières années au Proche-Orient. Or voilà que la guerre entre Israël et le Hamas fait revenir en boomerang la question palestinienne. Laisser un abcès sans traitement aide rarement à le guérir.
Trop passives, la France et l'Union européenne ne jouent plus que
des seconds rôles sur la scène israélo-arabe. Paris et Bruxelles ont assisté en
spectateurs à la seule détente significative de ces dernières années, les
accords d'Abraham, qui tendaient à normaliser les relations entre Israël et
certains pays arabes mais qui ont négligé, à tort, le sort des
Palestiniens.
Le pogrom perpétré
le 7 octobre par les séides du Hamas a révélé au grand jour
l'indécision des capitales européennes. Emmanuel Macron
a attendu dix-sept jours avant de se rendre en Israël, alors que pas moins
de 35 citoyens français ont été tués dans le massacre. Pas plus que
ses pairs européens qui l'ont précédé, il n'avait ni
la queue d'une idée pertinente, ni le début d'un projet mobilisateur.
Seul le président américain, Joe Biden, en parvenant à débloquer un mince filet
d'aide humanitaire pour Gaza, a montré que les États-Unis restaient, malgré
leur volonté de se concentrer sur le défi chinois, un acteur central au Levant.
Otages :
comment les États-Unis tentent de retarder l'offensive terrestre d'Israël à
Gaza
Notre pusillanimité provient d'abord de notre fragilité intérieure. Les
atrocités du Hamas ont aggravé les fractures de nos sociétés autour de
questions qui les polarisent plus que toutes autres : la place de l'islam,
l'intégration des migrants, l'antisémitisme…
Plus le conflit s'intensifie, plus les opinions occidentales sont réceptives
aux messages radicaux, qu'ils soient de droite ou de gauche. Notre effacement
s'explique en outre par l'incapacité
de nos gouvernants à définir une politique proche-orientale cohérente
– alors que la guerre en Ukraine a prouvé qu'ils étaient capables d'agir de
concert dès lors qu'ils percevaient une menace imminente.
Politique d'équilibre
La cacophonie qui a suivi le carnage du 7 octobre a exposé les
profondes divergences entre les pays qui privilégient l'alliance avec
Israël (Allemagne, Italie, par exemple) et ceux qui mettent au premier plan
leur solidarité avec les Palestiniens (Espagne, Irlande). On ne sait d'ailleurs
plus très bien où placer la France dans ce classement, tant sa politique est
devenue illisible. C'est ce qui arrive lorsqu'on cherche à plaire à tout le
monde. La « politique
d'équilibre » prônée par Emmanuel Macron ressemble à la quête
futile d'une équivalence morale qui revient trop souvent à mettre Israël et le
Hamas, l'agressé et l'agresseur, sur le même plan.
Pourtant, il n'y a pas de fatalité à l'impuissance. Il fut une époque où la
France avait sinon du poids, du moins des initiatives remarquées et des
positions tranchées (qu'on se souvienne de la guerre d'Irak en 2003). Et où
l'Europe était capable de s'entendre à propos des droits des Palestiniens
(déclaration de Venise, 1980). L'urgence impose de sortir la tête du sable. Car
la France et l'Union européenne ont des intérêts vitaux à défendre dans cette
affaire.
Israël et Palestine,
au-delà de la haine
Le premier défi est d'ordre géopolitique. Le conflit menace
de déstabiliser notre environnement sur la rive sud de la
Méditerranée, de déclencher une nouvelle crise de nos approvisionnements
énergétiques et de creuser un peu plus le fossé entre l'Occident et de nombreux
pays dits du Sud. Le second défi est migratoire. La catastrophe
humanitaire qui se dessine à Gaza – potentiellement la pire
depuis 1948 dans la région – est susceptible de jeter sur les routes
de l'exode des dizaines de milliers de personnes. Le troisième défi est
intérieur, autour de la cohésion de nos sociétés. Les deux pays de l'Union qui
abritent les plus importantes populations juives sont la France et l'Allemagne.
Créer les conditions de leur avenir en paix et en sécurité ferait un beau et
utile projet franco-allemand.
L'enjeu
national de la visite de Macron au Proche-Orient
Il importe d'ores et déjà de travailler à l'après-guerre, ce qui implique de
restaurer la légitimité et l'autorité de nos diplomaties ; de réfléchir
aux garanties de sécurité que l'Europe pourrait fournir ; de faire en
sorte que les modérés dans le camp palestinien cessent d'apparaître comme les
dindons de la farce ; d'aider à l'émergence de nouveaux interlocuteurs
capables de prendre langue avec Israël ; de cesser de penser que l'appel
incantatoire à un État palestinien pourrait par miracle accoucher un jour de la
paix. Ce serait au moins un bon début.
Désolé de le dire mais avec ce
président bienpensant donneurs de leçon petit bourgeois parvenu qui s’écoute
parler pour ne rien dire d’utile on s’en est aperçu avec déjà la guerre Russo Ukrainienne
et ses contacts avec Poutine cela ne peut être que logique notre dirigeant ne
sait que bavarder en s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile en agissant
pas ou peu !?
Les Français encore trop naïfs
l’ont hélas réélu par notre système électoral qui favorise les sortants mais
avec une majorité en fait qui ne reflète pas la réalité !?
Beaucoup plus en fait ne l’apprécie
pas et ne se dérange même plus pour aller voter car depuis + de 40 ans rien ne
change et donc pratique « le chacun pour soi » !?
Ce drame horrible de cette
guerre ISRAELO PALESTINIENNE CONTRE CE HAMAS QUALIFIE DE TERRORISTE ISLAMIQUE
PAR LA COMMUNAUTE MONDIALE A JUSTE TITRE nous touche indirectement par les
communautés JUIVES ET ARABES OU MAGREHBINES ET PALESTINIENNES importantes sur
le sol de notre pays depuis + de 60 ans et la fin de notre empire colonial africain
et extrême oriental ce qui a amené notre petit bourgeois dirigeant hyper bavard
à faire le tour pour porter la bonne parole à des pays musulmans indirectement
concernés car en fait c’est une guerre de plus religieuse remontant depuis la
nuit des temps et à nos croisades millénaires entre l’ORIENT ISLAMIQUE ET L’OCCIDENT
JUDEO CHRETIEN !?
Alors notre petit président
de notre petite France car personne ne l’écoute et même se moque de lui et de
notre pays il arrive trop tard ce donneur de leçon bienpensant donneurs de
leçons à tout le monde il ferait mieux de protéger les Français dans leur
quotidien car le terrorisme islamique lui est bien présent car revenu en
filigrane par des menaces diverses !?
Jdeclef 31/10/2023 11h50 LP
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