Guerre
Hamas-Israël : de quoi le silence vis-à-vis des Juifs français est-il le
nom ?
Après les
pogroms du 7 octobre 2023, au cours desquels 35 Français ont été
tués, d’autres pris en otage, beaucoup regrettent l’absence d’une mobilisation
nationale.
CAR « LE CHACUN POUR SOI » EGOISTE DEVASTATATEUR GAGNE DU
TERRAIN LOGIQUEMENT DANS NOTRE PAYS GOUVERNE PAR DES DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES
ET INCAPABLES QUI NE PENSENT QU’A EUX AVANT TOUT !?
C'est une mauvaise habitude qui commence à se faire remarquer. Lundi
9 octobre, deux jours après les attentats sanguinaires menés par les
terroristes du Hamas en Israël,
à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif)
quelques milliers de personnes se sont réunies place du Trocadéro, à Paris,
pour une « marche de la
solidarité » en soutien aux Israéliens. « J'y étais, confiait peu de temps après le
dessinateur Joann Sfar au Point.
Ce soir-là, il y avait 20 000 personnes et on était 19 990
Juifs. »
En 2012, après l'attentat qui a coûté la vie à trois enfants et un
enseignant de l'école juive Ozar Hatorah à
Toulouse, c'est peu de dire que la foule n'a pas envahi les rues pour
battre le pavé. À l'époque, à Paris, un appel de l'Union des étudiants juifs de
France (UEJF) avait péniblement réussi à réunir 3 000 personnes. Une
blessure encore profonde pour bien des Juifs de France, qui ont vu en 2015,
après les terribles attentats commis contre Charlie Hebdo, l'Hyper
Cacher et une policière de Montrouge, plus de 4 millions de personnes
descendre dans les rues contre le terrorisme. Où étaient-elles, ces millions de
personnes, quand en 2017 puis en 2018, Sarah Halimi et Mireille Knoll
ont été sauvagement assassinées chez elles parce que juives ? « La
majorité des Français n'a pas manifesté, ils ont pensé que ce n'était pas leur
problème, que c'était seulement celui des Juifs… » suggère Paul Amar, ancien présentateur du 20 Heures d'Antenne 2.
Le journaliste, longtemps sous les projecteurs, fuit désormais la
lumière. Jusqu'au 25 octobre dernier, où il a ressenti le besoin
« irrépressible » de s'exprimer, sentant poindre le
« danger ». Place de la République – la même où le 19 octobre,
soit douze jours après les atrocités perpétrées par le Hamas, s'est tenue
une manifestation de soutien à la « résistance palestinienne » à
Gaza, aux cris d'« Allah akbar » –, Paul Amar interroge dans une
vidéo : « Seurat, Carton, Kauffmann, Fontaine… C'était en 1985 que
ces quatre Français avaient été pris en otage par le Jihad islamique,
cousin du Hamas. Tout le pays s'était alors mobilisé pour obtenir leur
libération. Assiste-t-on à ce même élan en faveur des Français kidnappés par le Hamas le
7 octobre ? Non, malheureusement. Seraient-ils moins
français ? »
Un silence complice ?
Frappé par le manque de mobilisation en soutien aux Israéliens, à nos
ressortissants tués dans les attaques, tout comme l'absence de manifestation
après l'assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, Paul Amar n'en
estime pas moins que les Français sont extrêmement choqués par les récents
actes de barbarie. « Seulement, aujourd'hui, hormis les politiques qui
font le job, il n'y a plus que les propalestiniens dans les rues, pour ne pas
dire les pro-Hamas… Pourquoi ? Parce qu'ils ont une force militante
considérable, ils peuvent organiser une manifestation en quelques heures à
peine, grâce à un tissu associatif très actif, une mouvance d'extrême gauche
réactive, qui est très vite parvenue à inverser la perception du
problème : ils ont presque fait oublier les massacres pour ne parler que
de Free Palestine et soutenir le Hamas… Alors que la majorité silencieuse reste
quant à elle… silencieuse », regrette le journaliste.
Guerre Hamas-Israël :
radiographie d'une flambée de l'antisémitisme en France
« Cette majorité silencieuse, on n'entend pas ses réprobations, mais
elle existe. Je pense que beaucoup de gens ne veulent pas qu'on touche aux
Juifs, le temps a passé, il y a eu la Shoah », abonde Philippe Val, ancien patron de Charlie
Hebdo. Que faut-il de plus que les massacres commis le 7 octobre,
alors, pour que les citoyens français – dont 35 de leurs compatriotes
ont été tués dans les attaques – fassent preuve d'une mobilisation spontanée,
franche et nette ? « En effet, l'inertie est lente, admet
Philippe Val. Et en parlant de manière biaisée, comme le
font Le Monde ou les radios du service public, on biaise
l'opinion. »
Au-delà de la « majorité silencieuse », qui, par définition, ne se
rend pas dans la rue, y aurait-il aussi un silence complice ? Invitée de
l'émission C à vous sur France 5, mercredi 25 octobre, Élisabeth
Badinter déclarait : « Dire qu'Israël est coupable de tout n'est pas
audible. Il faut rééquilibrer les choses, et pour cela on ne peut pas ne pas
dire que le Hamas est terroriste. On a l'impression qu'on est en train de
gommer ça, et, d'ailleurs, l'extrême gauche fait tout pour. On fait “égal-égal”
et je trouve ça insupportable et vraiment faux […] J'ai été très étonnée que le
monde de la culture, universitaire, soit resté si silencieux, ça veut dire
quelque chose. En ne prenant pas raisonnablement parti, ça veut dire qu'ils
condamnent Israël : le silence, c'est ça. C'est qu'on n'ose pas dire qu'on
est du côté du Hamas, sous prétexte d'être pour les Palestiniens. »
« Internationale de la terreur »
Alors que les corps des victimes du 7 octobre étaient encore chauds,
une partie de la classe politique de gauche s'est en effet employée à déplacer
le curseur, à détourner les regards, cherchant à demi-mot une justification aux
exactions commises par le Hamas, dont La France insoumise se refuse toujours à
dire qu'il s'agit d'un groupe terroriste. Au sujet de LFI, Émilie Frèche,
coautrice avec Ruth Halimi du livre 24 Jours. La vérité sur la mort d'Ilan
Halimi s'étrangle : « Que des responsables politiques assimilent
de tels massacres à des mouvements de résistance, cela va au-delà de
l'entendement. En disant ça, on dit que le Hamas a le droit de massacrer, de
brûler, d'éventrer… Même ces mots n'ont plus de sens. Soyons clairs, Mathilde
Panot a le sang des prochaines victimes juives sur les mains. »
La semaine où la Nupes s'est effondrée
« Jean-Luc Mélenchon, vous qui êtes nés à Tanger de parents
pieds-noirs, savez-vous seulement que les populations massacrées dans ces
kibboutz, bébés et vieillards compris, étaient plutôt de gauche, attachés à la
paix et à la création d'un État palestinien ? Savez-vous aussi qu'ils
faisaient tous les shabbats une prière pour la République française, pendant
que d'autres Français insultaient la République sur la place du même nom ?
Faudra-t-il d'autres Bataclan pour comprendre qu'on a affaire à une internationale
de la terreur qui s'en prend aussi aux femmes libres, aux homosexuels, aux
laïcs et qui veut tout simplement assassiner ce à quoi on tient le plus… notre
liberté », lançait quant à lui Paul Amar à la fin de sa vidéo tournée le
25 octobre.
Confusion
Plus largement, Émilie Frèche s'indigne que l'on confonde à ce point les
causes : « La grande difficulté, c'est de comprendre ce qui se joue
en ce moment pour Israël, pour les Juifs de la diaspora et la lecture qu'en
font les gens. Pour certains, cette guerre est une énième étape d'un conflit
territorial, mais pour les Israéliens et les Juifs de la diaspora, quel que
soit leur niveau de croyance, les massacres du 7 octobre sont une
réminiscence des pogroms, de la fin du Yiddishland ». C'est cette
confusion des genres, dangereuse, qui a poussé Laurent Nuñez, le préfet de
police de Paris, à interdire plusieurs manifestations propalestiniennes,
justifiant qu'il ne fallait pas confondre « apologie du terrorisme,
soutien à une forme d'antisémitisme et soutien à la cause palestinienne ».
Manifestation propalestinienne
à Paris : qui sont les organisateurs ?
Émilie Frèche s'émeut encore : « J'ai l'impression qu'on ne se
rend pas compte de ce que ça veut dire que des bébés soient otages depuis plus
de vingt jours. Quand je vois dans les rues des militants LGBT en soutien au
Hamas, tous les gens normalement attachés aux droits humains, comment ne
peuvent-ils pas ne pas être dans l'effroi et dans l'empathie ? Dire que
les corps des femmes juives ne valent rien… Pour les féministes du monde
entier, comment ne peut-on pas être révoltées ? Si on ne descend pas dans
la rue pour ça, quand est-ce que l'on descend ? »
« Des groupes ultramobilisés »
Haïm Korsia, le grand rabbin de France, se veut plus nuancé et circonscrit
les manifestations propalestiniennes à des petits groupes de la haine
anti-Israël : « Ça ne touche pas le grand public, ça concerne des
groupes ultramobilisés qui portent une haine antisémite insupportable »,
veut-il croire. Lui estime au contraire que, pour une fois, la majorité
habituellement silencieuse s'est largement exprimée après le 7 octobre.
« Je trouve qu'il y a eu une grande solidarité, j'ai reçu des lettres, des
messages, des inconnus m'ont arrêté dans la rue… Ça montre bien qu'un cap a été
franchi et, de mon point de vue, c'est la première fois qu'il y a une telle
unanimité sur les crimes barbares commis en Israël. » Yonathan Arfi, le
président du Crif, salue ces soutiens qu'il juge cependant exclusivement
« individuels ».
« Je comprends ce que veut dire
Haïm Korsia, mais, dès lors qu'il s'agit de poser une parole publique, beaucoup
ont peur d'être rattrapés par la polémique. Il y a une forme de timidité à
prendre la parole publiquement sur cette question, même si l'émotion est
évidente chez les Français. Les images qui nous parviennent ont touché les
cœurs et les consciences mais la difficulté est dans la conversion de cette
émotion en mobilisation publique », affirme le président du Crif. Jeudi
26 octobre, Emmanuel Macron annonçait qu'il organiserait dans les
prochaines semaines un hommage pour les victimes françaises de l'attaque
terroriste en Israël. Si la date n'a pas encore été précisée, il devrait se
tenir au monument dédié aux victimes du terrorisme aux Invalides. Une ambition
louable, bien sûr, qui, malheureusement, ne saurait se substituer au silence
assourdissant.
Oui hélas les non juifs Français ne se
mobilisent pas et sont apathiques car ce drame ne se déroule pas chez eux mais
en ISRAEL c’est çà la réalité car l’antisémitisme est toujours latent en France
depuis bien avant la création de l’état ISRAELIEN et était déjà présent comme
on l’a hélas constaté avec la rafle horrible du vel-d’hiv à Paris pendant l’occupation
allemande et du pétainisme qui l’avait organisé avec la police parisienne au
point même que les allemands nazis n’ont eu rien à faire et n’en revenait pas!?
D’ailleurs c’est presque pareil pour la cause palestinienne
pro arabisante qui dérange aussi ces mêmes Français qui ne veulent pas de manifestations
pros palestinienne !?
Car beaucoup de nos concitoyens ne veulent que
la paix chez eux et ne plus subir ces manifestations et désordres c’est
pourquoi le gouvernement a interdit celles-ci pour éviter désordre et dégradations
diverses quelque fois dangereuses car ils ne veulent plus être concerné par ces
groupes de politiques à consonance en plus religieuses qui ne respectent pas
notre laïcité et nos libertés et celle des droits de l’homme et du droit d’asile
difficile à gérer !?
Par ses Français lambda depuis les attentats de
2001/2015 de ce DAESH et son E.I. qui d’ailleurs perdurent toujours sous d’autres
formes isolées par des fanatiques illuminés dangereux ne veulent plus revoir
cela car déjà là par des alertes multiples de faux attentats à la bombe par des
malfaisants trublions pour leur faire peur !?
Car bien sur la communauté juive de France est
importante par 600000 juifs sur notre sol mais aussi celle arabo musulmane 1.9
millions et africaine 100 900 résidents dans notre pays important après la
décolonisation depuis les années 1960 (ce n’est qu’un constat La statistique représente l'évolution du
nombre total de personnes de nationalité étrangère résidant en France 2011 à
2023 mais il faut regarder la réalité en face car en plus concentré en
paris et sa couronne et en IDF et autres villes importantes de provinces dans le
sud est qu’on ne nommera pas car connues !?)
Jdeclef 26/10/2023
16h02 LP
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