Loi
immigration : le gouvernement au pied du mur !? (CE N’EST PAS NOUVEAU !!!)
Face à la
menace sécuritaire, l’exécutif cherche toujours une majorité pour voter son
projet de loi sur ce sujet clivant. La droite fait monter les enchères.
L’immigration ce n’est pas
nouveau mais comme ressurgit cette vague d’attentats islamiques jamais éradiqués depuis
2001/2015 renait et là nos gouvernements et dirigeants là sont totalement dépassés
et notre insécurité quotidienne en constante augmentation car 3 aéroports ont
subit des alertes à la bombe avec évacuation dans le sud !?
On peut remercier leur
incompétence car il faut quand même dire les choses d’ailleurs Mme BORNE
annonce un nouveau bilan de 24 français morts 7 manquant toujours à l’appel !?
Que ne l'ont-ils pas fait plus tôt ! Depuis l'attentat d'Arras, qui a encore
une fois jeté une lumière crue sur les failles de notre droit dans le suivi et
la non-expulsion de l'assaillant Mohammed Mogouchkov, un fiché S
d'origine ingouche en situation irrégulière, Emmanuel Macron et son
gouvernement agitent le remède miracle. La loi immigration, présentée il y
a un an et sans cesse reportée depuis, voilà la solution ! On se pince
quand l'on pense aux multiples tergiversations au sommet de l'État sur ce texte
sensible pour une majorité macroniste, dont une partie se berce encore
d'angélisme et d'illusions, et pour un président tiraillé sur ce sujet entre
ses aspirations libérales anglo-saxonnes et le principe de réalité qui s'impose
à lui, avec une opinion de plus en plus éruptive sur la question. N'est-ce
pas Élisabeth Borne, la Première ministre, qui nous disait, en avril, que « l'immigration
n'est pas la priorité n° 1 des Français », au prétexte
qu'elle n'entendait personne sur le terrain lui en parler ? La même qui,
pourtant, six mois après son arrivée à Matignon, éreintait en privé les
associations de défense des étrangers qui multiplient les recours : « Il
y a des lobbys qui vivent de ça », maugréait-elle à l'époque. Et de
conclure alors : « On accueille les gens qui sont en danger, on
ne peut pas accueillir tout le monde. Le rejet monte dans la population »,
promettant de « lever des protections sur le fait d'être
inexpulsable ». Pour, au final, proposer au pays de « mieux
expulser et mieux accueillir », quintessence de l'impasse du
« en même temps ». On peine à suivre…
Le terroriste, âgé de 20 ans, fiché et dûment surveillé par les
services de renseignement en raison de son islamisme radical, est en situation
irrégulière depuis son arrivée en France, alors qu'il avait 6 ans. Lui
comme les membres de sa famille ont fait l'objet de multiples obligations
de quitter le territoire (OQTF) ces dix dernières années. En vain, malgré la délivrance
de laissez-passer consulaires correspondants. Plutôt qu'un mea culpa, la cheffe
du gouvernement y a vu l'opportunité de mettre la pression sur les forces
d'opposition. Dans une interview à La Tribune Dimanche, Élisabeth
Borne presse ainsi le parti Les Républicains de ne plus pinailler sur son
soutien au projet de loi immigration du gouvernement : « La loi
rend impossible l'expulsion de personnes entrées sur notre territoire avant
l'âge de 13 ans […]. C'est bien pour cela que le projet de loi immigration
lève cette protection […]. Je compte sur ceux qui nous critiquent aujourd'hui
pour qu'ils votent notre texte demain. »Attentat
à Arras : après l'émotion, l'exécutif sommé d'agir
Freins. Les expulsions d'individus étrangers dangereux,
présentées depuis toujours comme impossibles, ne seraient alors que pure
formalité. La surveillance et la gestion des fichés S, un jeu d'enfant !
Plutôt qu'une déficience de la loi, la réalité du cas Mohammed Mogouchkov
illustre davantage un défaut de volonté politique. Comme le souligne au Point,
sous couvert d'anonymat, un juge de la Cour nationale du droit d'asile
(CNDA) : « Jusqu'à sa majorité, l'assaillant aurait tout à fait
pu être expulsé avec sa famille ! Ils ont multiplié les recours de demande
d'asile, tous ont échoué. Que ce soit devant l'Office français de protection
des réfugiés et apatrides (Ofpra), la CNDA, le tribunal administratif
ou la cour administrative d'appel. Sauf qu'après six ans de procédure, au
moment d'exécuter enfin la mesure d'éloignement, le ministre de l'Intérieur, en
2014, [Manuel Valls, NDLR] a préféré céder devant les associations
telles que la Cimade. C'est une belle illustration de l'impuissance de
l'État. »Manuel Valls, lui, dit qu'il n'a
pas eu connaissance du dossier.
Urgence. Si, par ailleurs, la loi empêche bien l'expulsion
d'un majeur entré avant ses 13 ans sur le territoire national, il existe
une exception en cas d'atteinte à la sûreté de l'État ou aux intérêts
fondamentaux du pays. Ce qui, aux yeux du profil de l'individu dressé par la
Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), aurait pu être
caractérisé, selon le même juriste : « L'argument de Mme Borne
est faux. Quand bien même ce projet de loi immigration entrerait
en vigueur, le problème est moins les mesures prises que la difficulté de
leur mise en œuvre et leur effectivité. »
Le meurtre de Dominique Bernard, professeur agrégé de lettres de
57 ans, poignardé à Arras dans la cour du lycée Gambetta-Carnot, où il
enseignait, rebat les cartes sur la réponse politique au défi migratoire.
Acculé par Les Républicains et le Rassemblement national, l'exécutif fait mine
d'accélérer sur ce sujet. Examiné à partir du 6 novembre au Sénat, son
projet de loi devrait ensuite atterrir à l'Assemblée dès le début décembre,
alors que nombre de ministres et de parlementaires de la majorité étaient
tentés de procrastiner, invoquant ici les élections européennes, là l'impossibilité
à dégager une majorité. « Je veux une loi immigration votée avant
Noël ! » avait pourtant exhorté Emmanuel Macron, dans le huis
clos d'un dîner avec ses principaux lieutenants, à la fin du mois d'août. Le
ministre de l'Intérieur, Gérald
Darmanin, qui joue sa crédibilité politique sur ce texte, se dit prêt
à durcir la copie pour récupérer les voix de la droite, nécessaires dans
un contexte de majorité relative. Il a déjà fait un pas début octobre
en se disant favorable à la transformation de l'aide médicale d'État (AME)
en aide médicale d'urgence (AMU), ce qui reviendrait à réduire l'offre de soins
accessible aux étrangers malades.
Poker menteur. Entre l'exécutif et les LR, un jeu de
poker menteur s'est donc engagé, sur fond d'arrière-pensées électorales en vue
de la présidentielle. Chacun prend les Français à témoin, accusant l'autre de
manquer à ses responsabilités. « Les LR vont être au pied du mur,
considère François Patriat, chef de file des sénateurs macronistes. S'ils
refusent demain de voter la loi qui aurait permis d'expulser le tueur
d'Arras, ils seront responsables. » Sous-entendu, responsables
d'autres attaques terroristes… Côté droite, on répète qu'il n'est pas question
de voter le projet de loi Darmanin s'il prévoit des régularisations de clandestins dans
les métiers dits en tension (restauration, bâtiment…). Le fameux
article 3, devenu un abcès, plus encore après l'attaque d'Arras. Dans ce
cas, « nous ne voterons pas le texte », confirme au Point
Éric Ciotti. « Nous avons le devoir de rendre ce texte utile.
S'il ne l'est pas, nous ne le voterons pas », abonde Bruno
Retailleau, chef des sénateurs LR. Candidat putatif de la droite pour 2027,
Laurent Wauquiez a fait monter la pression dans son camp en appelant à la
fermeté contre une « cinquième colonne du terrorisme islamiste qui
nous attaque de l'intérieur ». Et voir l'impétrant Gérald Darmanin
trébucher sur ce sujet ne serait pas pour lui déplaire…
RÉGULARISATION DES TRAVAILLEURS DANS LES MÉTIERS « EN
TENSION » : ILS FONT PRESSION
Bruno Retailleau. Sénateur
(LR) de la Vendée. CONTRE©
Lafargue Raphael/ABACA
Laurent Wauquiez. Président
(LR) d’Auvergne-Rhône-Alpes. CONTRE©
Elodie Gregoire
Hervé Marseille. Sénateur
(UDI) des Hauts-de-Seine. POUR© AFP or
licensors
Éric Ciotti. Président des
Républicains. CONTRE© Xose
Bouzas / HANS LUCAS
Sacha Houlié. Président
(Renaissance) de la commission des Lois de l’Assemblée. POUR© AFP or licensors
Ce n'est pas tout : les LR font monter les enchères et posent désormais
comme nouvelle condition que Macron soumette aux Français, par référendum, leur proposition de
loi constitutionnelle sur l'immigration. Le seul moyen, selon Ciotti, de lever
les blocages juridiques aux expulsions que 23 lois votées par le passé ne
sont pas parvenues à déverrouiller. « Quand Gérald Darmanin dit avec
aplomb au journal télévisé que son projet de loi aurait permis l'expulsion du
terroriste d'Arras, c'est faux ! Son texte prévoit juste une clause pour
faciliter l'expulsion des personnes condamnées à cinq ans de prison, ça
n'aurait donc rien empêché. Le seul texte qui puisse changer la donne, et nous
en faisons un préalable, c'est le nôtre », cingle le patron de la
droite, qui dépeint « un système d'impuissance » où « la
liberté de ceux qui menacent la sécurité des Français revêt un caractère
juridique supérieur à la sécurité collective ».
49-3. Jusqu'où la droite est-elle prête à aller ?
Élisabeth Borne sera-t-elle contrainte de dégainer le tant redouté
49-3 sur un dossier aussi délicat ? Ciotti l'affirme : ses
députés iront, s'ils n'obtiennent pas gain de cause sur l'article 3,
jusqu'à déposer leur première motion de censure
contre le gouvernement. Laquelle serait quasi immanquablement votée par les
autres groupes d'opposition et ferait tomber la Première ministre, provoquant
une possible dissolution. Au risque pour LR de voir son groupe de
62 députés passer au rabot. Et au risque, surtout, d'ajouter une crise
politique à la crise sécuritaire.
Coup de bluff ou vraie menace ? « On va se priver d'outils
performants comme le retour de la double peine, les levées des réserves d'ordre
public en cas de procédure d'expulsion, tout ça pour se focaliser sur un petit
article 3, à savoir sur des personnes qui travaillent et ne posent aucun
problème ? », s'emporte Sacha Houlié, président Renaissance de
la commission des Lois de l'Assemblée, principal défenseur du volet
« régularisations » du texte. « Gesticulations »
et « politicaillerie », s'étrangle un allié du gouvernement,
qui juge la position de la droite dans cette affaire « irresponsable »
au regard de la menace terroriste. « À ce petit jeu, tance le
même, il y en a deux qui jouent mieux qu'eux : Bardella et Le
Pen. »« Ce texte, c'est devenu variations autour de l'article
3 ! Cet article est devenu un truc fétichiste… », s'agace le
sénateur centriste Hervé Marseille, en soutien de l'exécutif sur ce sujet.
Angles morts. Reste que, au-delà des postures politiques,
nombre d'experts regardent avec circonspection les mesures pour l'heure prévues
dans la lettre du projet de loi immigration, soulignant ses angles morts. « C'est
de la mauvaise gestion de la politique publique, la plupart des choses qui
figurent dans ce texte sont soit déjà dans la loi, soit nécessitent de simples
dispositions d'ordre réglementaire », soufflait, lors du premier
examen du texte au Sénat ce printemps, Patrick Weil, ancien membre du Haut
conseil à l'intégration, ex « M. Immigration » du Premier ministre
Lionel Jospin.
Si le texte vise, en effet, à accélérer et à simplifier l'examen des demandes d'asile – dépassant en
moyenne les dix-huit mois, tous recours confondus –, rien n'est prévu pour
améliorer le taux d'exécution des OQTF qui en découlent. Seules 6,9 %
d'entre elles sont aujourd'hui exécutées, quand un certain Emmanuel
Macron, entre rodomontades diverses et variées, avait promis, en 2019, de porter
ce taux à… 100 %. La France enregistrait 137 000 demandes
d'asile en 2022, selon Eurostat, soit une hausse de 227 % par rapport à
2009. « Ce texte influera peut-être sur 5 % du problème
migratoire en France, table pour sa part un juge de la CNDA. Nous
sommes le premier pays de rebond de l'immigration en Europe, or le projet de
loi ne s'attaque pas à notre attractivité : ni aux prestations sociales,
ni à l'AME, ni au regroupement familial, ni à l'accord franco-algérien, ni au
statut protecteur des mineurs non accompagnés, ni à la délivrance des visas
étudiants, ni au droit de la nationalité… » Où il n'y a pas de
volonté, il ne peut exister de chemin §
Cette loi
sur l’immigration est un serpent de mer qui se mort la queue sans aboutissement
réél pour des changements radicaux qu’il faudrait faire !?
Mais comme
notre dirigeant pleutre et procrastinateur n’est pas capable de décider car n’ayant
aucune volonté de vrai chef d’état responsable car bien-pensant donneur de
leçons qui se prend pour un monarque sans couronne que personne n’écoute
vraiment à l’étranger (quand on ne se moque pas de lui ce qui semble glisser
sur lui comme sur les plumes d’un canard) avec sa pseudo couronne désuète qu’il
n’aurait même pas pu porter si nous étions encore sous l’ancien régime monarchique
que nous avons abandonné avec difficulté par notre révolution de1789 et après
revenant à l’empire Napoléonien pour finir avec nos républiques et cette Veme
elle aussi pseudo monarchique à cause de nous Français lambda qui n’ont toujours
pas compris car donnant trop de pouvoir à un seul homme qu’il utilise mal ou ne
sait simplement pas s’en servir voir s’en fiche tout simplement puisqu’il a été
réélu (on se demande encore pourquoi ?)
Car on est
le pays ou il y a le plus de lois qui s’empilent dans notre code civil et pénal
inadapté de plusieurs tomes dont beaucoup ne sont même pas appliquées par une
armée de fonctionnaires de notre état kafkaïen comme par exemple celles pour
notre justice tentaculaire devenant de fait mal appliquées et sources d’erreurs
de procédure qui libère quelquefois par erreur des condamnés coupables !?
On est un
pays de politiciens élus de tous bords dirigeants compris qui palabrent sans
cesse comme dans des pays d’Afrique dont on se moque mais là c’est plus grave
avec ces attentats islamiques qui nous font revenir en arrière remontant à 2001/2015
avec cet EI DAEH que nous n’avions pas vaincu en fait nous les occidentaux
arrogants pour notre sécurité !?)
Alors
Monsieur notre président tout va bien n’est-ce pas ???
Jdeclef 18/10/2023
14h59
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IL FAUDRAIT QUE LA CENSURE INSIPIDE DEBILE DE POINT LA METTE EN SOURDINE PLUTOUT QUE DE RIDICULISER CAR INUTILE !
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