La
France persona non grata au Maghreb !?
LETTRE DU
MAGHREB. Après le Sahel, l'Afrique du Nord se détourne de Paris. Le Maroc n’y a
plus d’ambassadeur et l’Algérie interdit l’enseignement en langue française.
Oui si d'aventure, par un dimanche morose, il venait à l'idée d'Emmanuel Macron de se rendre en
visite officielle dans une capitale du Maghreb, il risquerait d'enregistrer
refus sur refus. L'Hexagone n'est pas au mieux avec les régimes autoritaires du
Sud.
Maroc, une crise qui dure
S'il passe beaucoup de temps dans son palais parisien, face à la tour Eiffel, ce n'est pas pour autant que Mohammed VI prend le thé avec le président français. Les relations diplomatiques avec le royaume chérifien sont au plus bas, Rabat n'a plus d'ambassadeur à Paris. Lorsque le tremblement de terre a frappé six provinces, l'épicentre étant à Al Haouz, Paris, comme de nombreux pays, a proposé ses services, ses sauveteurs, sa logistique. Le Royaume a poliment décliné, préférant l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, l'Espagne et le Royaume-Uni. Une diplomatie des aides. La polémique qui a suivi sur les plateaux n'a pas aidé mais le pouvoir français n'y est pour rien.
À Alger, on vient de décocher un nouveau coup de canif dans le tissu des
relations franco-algériennes, tissu qui a tout du lambeau. La décision prise
cette semaine n'est pas d'interdire l'usage de la langue française à l'école
mais de prohiber les programmes scolaires d'enseignement français dans le
secteur privé, notamment en vue de l'obtention du baccalauréat français. Sur un
front plus politique, la visite officielle du président Tebboune à Paris a été
maintes fois reculée, les exigences protocolaires d'Alger étant démesurées.
Pour la première fois de son histoire, la France est en mauvais termes avec les
deux poids lourds du Maghreb. Si la relation avec le « système »
algérien – mélange de militaires et de politiques – est structurellement
viciée, il est inquiétant de voir que les fâcheries du Maroc pourraient passer
du statut de conjoncturel à celui de structurel.
S'il voulait aller en Tunisie, le président français devrait faire
abstraction du coup d'État mené par le président Saïed en 2021, geste qui a
torpillé la parenthèse démocratique de 2011. Bonne fille, la France a fermé les
yeux et ne cesse de citer Tunis comme étant « la » solution à la
crise de la migration illégale. Pour autant, le palais présidentiel de Carthage
ne cesse de psalmodier le mot « souveraineté » tout en évoquant une
fois par semaine, en moyenne, un complot déjoué contre sa grandeur. Ses
œillades tiers-mondistes à l'égard de Moscou et des Brics n'ont échappé à
personne. Quant à la Libye, ce n'est pas un pays qu'on visite. C'est un terrain
pour diplomates, militaires et barbouzes. Le prestige de la France, au zénith
en 2011 quand on y scandait son nom et son drapeau, a trépassé avec
la désintégration du pays. Le procès de l'argent libyen qui serait lié à
Nicolas Sarkozy ne devrait pas améliorer la photo au début de l'année
prochaine. Bref, une impasse.
Macron : le casse-tête marocain
La France dans la ligne de mire
Quand, en 2017, le jeune président fait irruption sur la scène politique
mondiale façon « hussard sur le toit », bondissant sur les paradigmes
comme Angelo sur les tuiles des toits de Provence, tout lui semblait possible.
Il a 39 ans, la colonisation, il l'a lue dans les manuels d'histoire.
Ses prédécesseurs avaient tous un lien direct avec cette époque :
Mitterrand fut garde des Sceaux du gouvernement Guy Mollet qui condamnait à
mort des militants algériens ; Chirac fut volontaire pour la guerre
d'Algérie et, pour l'anecdote, perdit son pucelage dans un bordel algérois.
Macron a voulu que la France aille de l'avant, clore des contentieux du XXe siècle.
Il est allé le dire à des dirigeants octogénaires algériens qui se sont enroués
face à ce courant d'air frais. 2017, c'était hier, c'est une éternité. La
Russie n'avait pas encore tenté d'envahir l'Ukraine, en provoquant un big-bang
planétaire, une diplomatie à la carte dans de nombreux pays. L'inflation dévore
le pouvoir d'achat des ménages, le Kremlin joue de l'arme alimentaire avec ce
blé dont elle est le premier exportateur mondial. Un grand désordre devient la
boussole. Et la France se retrouve fort démunie en ce début d'automne.
Au sud du Maghreb, le Sahel est passé aux mains de
putschistes cajolés par Vladimir Poutine (cf. la réception des
dirigeants du Mali et du Burkina Faso à Saint-Pétersbourg), contraignant Paris
au départ et laissant les djihadistes prospérer à leur aise. Au nord du Sahel,
le Maghreb n'est pas aux mains de putschistes inexpérimentés, téléguidés par la
Russie. Mais le vent dominant n'est guère favorable.
À LIRE AUSSI Le Maghreb est son pire ennemi
Le camouflet de Tunis
On apprenait mardi, par un communiqué nocturne de la présidence de la
République tunisienne, que la visite d'une délégation de la Commission
européenne était repoussée par Tunis. Celle-ci venait évoquer migration et
aides. Dans la foulée de cette annulation, Nabil Amar, ministre des
Affaires étrangères, publiait une photo de lui prise à Moscou aux côtés de son
homologue Sergueï Lavrov, vantant « une coopération future sans
limites ». Un camouflet qui fait suite au refus d'accueillir sur le
territoire tunisien une délégation du Parlement européen. À ce rythme, on
pourra remplacer « France » par « Union européenne » dans
la liste des persona non grata informelle.
Algérie : « On se
trompe lourdement à Paris »
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Mais qui se trompe !?
Pas
les Français lambda et notamment ceux de ma génération qui supporte la décolonisation
depuis + de 60 ans qui était une bonne chose mais si mal gérée depuis les
gouvernements et dirigeants Français de tous bords passés jusqu’à ce jour et
avec en plus notre dirigeant actuel qui ne comprend rien à ce passé qu’il n’a
pas connu car trop jeune par exemple (15 ans né en 1977) à la fin de la
guerre dite d’indépendance d’une inutilité remarquable avec cette ALGERIE qui
nous déteste (EN PLUS) et lui qui s’acharne à vouloir renouveler des
relations dont ne veulent plus les dirigeants de ce Maghreb nord-africain Tunisien Marocain et Algérien qui bien que ne s’entendant
pas entre eux mais sont d’accord pour ne plus avoir à faire avec l’ex colonisateur
FRANÇAIS sans compter le reste de l’empire colonial Français de ex AOF/AEF de
cette Afrique noire francophone qui ont cette indépendance depuis les années
1960 et dont de nombreux pays ont déjà rompu leurs relations avec notre pays
ces derniers temps alors que notre dirigeant s’acharne (à vouloir défendre
ou protéger avec notre armée de soldats en opération dites extérieures qu’ils considéraient
comme troupe d’occupation ?!)
Sans parler de l’immigration
importante Africaine et nord-africaine gérée vers la France et l’U.E. dont on
est encore à discuter avec notre président d’une incompétence avec sa
procrastination habituelle par une fuite en avant sur ce sujet pas nouveau !?
En 2015, Michèle Tribalat, dans une nouvelle estimation des populations
d'origine étrangère en 2011 estime à au moins 4,6 millions le
nombre de personnes d'origine maghrébine sur trois générations en 2011 (
et cela ne diminue pas !?)
Les Anglais eux s’en sont
sorti bien mieux avec un empire colonial bien plus grand et leur Commonwealth donc
c’est possible !?
Alors doit-on vous dire :
Merci Mr le président de laisser insulter la France et les Français métropolitains car cela
devient insupportable !?
JDeclef 01/10/2023 13h40
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Mrs de la censure arbitraire bornée et leur rédaction du POINT inféodée au pouvoir en place il faut avoir le courage de dire la vérité quand notre président se trompe tout comme nous qui l'avons élu et réélu en plus comme bien des Français qui se sont fait avoir mais depuis 40 ans ce qui n'est pas pardonnable car cela ne date pas d'hier car c'est grave d'avoir un président pas à la hauteur de sa charge par son incompétence pathologique car pauvre France que j'aime car c'est désespérant et une honte il faut en parler !
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