Otages
israéliens : l’odieux chantage du Hamas ?!
En capturant
plus d’une centaine de personnes, le mouvement islamiste bascule dans une
stratégie de la terreur d’une ampleur inédite.
(On a déjà toujours pas compris avec ce DAESH E.I et ses attentats périodiques qui perdure mais comme devenus moins nombreux on oublie trop vite !?)
la jeune femme supplie, elle tend un bras vers son compagnon. Celui-ci est
impuissant, il a les mains attachées dans le dos et il est retenu par plusieurs
hommes. Il regarde s'éloigner son amie, embarquée sur une moto entre deux
terroristes. La vidéo de la scène est glaçante. Elle montre Noa Argamani,
25 ans, et son petit ami lors de l'attaque surprise du Hamas contre Israël. Aux premières
heures du jour, le 7 octobre, le mouvement islamiste a notamment ciblé le
festival Tribe of Nova, qui se tenait dans le nord-ouest du désert du Néguev, à
6 kilomètres de la bande de Gaza. La fête a tourné à la tragédie :
plus de 250 morts pour le seul festival sur les 700 recensés par
Israël.
Un bilan vertigineux qui comporte encore une inconnue de taille : combien de personnes ont été
capturées, comme Noa et son petit ami ? Un porte-parole de Tsahal a
évoqué un nombre « substantiel » d'otages. Un expert
israélien estime qu'ils seraient « environ 150, dont une grande
majorité a été transférée dans la bande de Gaza ». Parmi eux, des
soldats, mais surtout beaucoup de civils, des femmes, des enfants, des
personnes âgées. D'autres vidéos circulent. Elles montrent des hommes battus
par la foule, des femmes dénudées embarquées à l'arrière de pick-up, des
enfants apeurés et insultés. Difficile de mesurer le traumatisme que ces images
vont causer. L'effroi va durer des mois, voire des années.
Cible. Une
Israélienne capturée dans le kibboutz Kfar Azza, dans le sud d’Israël, est
transportée dans la bande de Gaza, le 7 octobre. © Hatem
Ali/AP/SIPA
Boucliers humains. De son côté, le Hamas jubile. Ces otages
constituent un butin de guerre. Ils vont lui permettre d'exercer un double
chantage. Premièrement, les dizaines de civils retenus vont être disséminés aux
quatre coins de la bande de Gaza pour servir de boucliers humains. Déjà, des
leaders palestiniens menacent d'exécuter un otage à chaque bombardement
israélien. Un stratagème qui vise à semer le doute au sein de l'état-major et
de la classe politique israélienne au moment où sont élaborées les opérations
de représailles. Israël osera-t-il lancer une offensive d'ampleur à Gaza au
risque de voir périr les siens ?
Deuxièmement, ces prisonniers peuvent être utilisés comme monnaie d'échange.
Car le Hamas n'est pas seulement un spécialiste des attentats meurtriers. Il
mise aussi sur les prises d'otages, qui lui servent à la fois de source de
financement et d'outil de propagande. Le mouvement est passé maître aussi bien
dans la mise en scène de ces enlèvements que dans l'art d'en tirer des rançons.
Une manière d'asseoir sa popularité auprès de la population gazaouie aux dépens
des autres factions palestiniennes.
Doctrine Hannibal. Le premier kidnapping du Hamas remonte à
1994. À l'époque, le mouvement parvient à enlever un soldat israélien, Nachson
Wachsman, dans un village du centre d'Israël. Il sera tué par ses ravisseurs
quelques jours plus tard, lors du raid mené par Tsahal pour tenter de le
libérer. À l'époque, Israël applique la doctrine dite d'Hannibal, du nom
du général carthaginois qui préféra prendre du poison plutôt que de se rendre
aux Romains. Celle-ci prévoit d'éviter « à tout prix » qu'un soldat
tombe entre les mains de l'ennemi, quitte à mener des opérations pouvant le
blesser ou le mettre en péril. La mort de Nachson Wachsman choque l'opinion
publique israélienne et met à mal le processus de paix engagé avec l'Autorité
palestinienne de Yasser Arafat. Exactement l'effet recherché par le Hamas, qui
s'oppose à tout compromis avec l'État hébreu.
Douze ans plus tard, en 2006, le mouvement terroriste règne sur la bande de
Gaza, évacuée par les Israéliens, quand il parvient à s'emparer du caporal
Gilad Shalit. S'ensuivent cinq années de négociations au cours desquelles le
Hamas va faire monter les enchères. Les opérations militaires en vue de libérer
le soldat s'étant toutes soldées par des échecs, Israël est contraint de
négocier par l'intermédiaire de l'Égypte et de la Turquie.
Dilemme. Le 18 octobre 2011, Gilad Shalit est libéré.
En échange, 1 027 Palestiniens sortent des prisons israéliennes. Un
ratio qui s'explique par la considération que porte Israël à ses soldats et à
ses citoyens et que le Hamas exploite avec cynisme. Le mouvement islamiste va
jusqu'à négocier les corps sans vie des soldats de Tsahal. Les dépouilles de
Hadar Goldin et d'Oron Shaul, tués en 2014, sont toujours retenues dans la
bande de Gaza, le Hamas demandant en échange la libération de centaines de ses
hommes. Lors de l'épisode Gilad Shalit, une large majorité d'Israéliens se
déclarait favorable au fait de passer des accords, même léonins, avec ses
ennemis.
Mais, à l'heure où le pays enterre ses
morts, l'opinion publique est-elle toujours aussi encline à la
négociation ? Israël peut-il accepter les exigences de l'organisation
responsable de la pire attaque de son histoire ? « Le pays est
face à un dilemme, reconnaît une source diplomatique israélienne. Il y
a une différence entre un soldat captif et 100 otages. Certains Israéliens
s'opposent désormais à tout échange, car des Palestiniens libérés à l'époque de
Gilad Shalit ont aussitôt rejoint les rangs du Hamas et ont contribué à
préparer de nouvelles attaques », assure-t-elle. La situation inédite
dans laquelle se retrouve Israël pourrait accoucher d'une nouvelle doctrine,
selon laquelle la libération d'un otage n'est pas l'objectif premier. Selon un
décompte de l'ONG Addameer, 5 200 Palestiniens sont détenus en
Israël. Quelques heures après le début de l'attaque du 7 octobre, un chef
du Hamas jubilait sur l'antenne d'Al Jazeera : « Ce que nous
avons entre nos mains nous permettra de libérer tous nos prisonniers. »
Le mouvement Hamas, fondé dans la
bande de
Les racines du Hamas puisent dans le
« mouvement des Frères musulmans » égyptien, déjà extrémiste qui a trouvé
depuis longtemps matière à interagir fortement avec les événements de la scène
palestinienne, voisinage géographique avec la bande de Gaza oblige.
Ça c’est pour l’histoire résumée mais
il est considéré
comme une organisation terroriste par l'Union européenne et les États-Unis.
Et surtout par les pays libres et démocratiques Israël a fermé leurs frontières
avec la petite bande de terre. Une décision qui conduira à la première guerre
entre Gaza et Israël en 2008. La première d'une longue liste : 2008, 2012, 2014, 2021 et désormais 2023 (appelée
intifada) !?
Résultat des
guerres larvées dirigées contre les juifs ISRAELIENS (car le but non caché) de
ce Hamas est d’éliminer tous les juifs jusqu’à ce jour et devenue maintenant
guerre totale devenue une barbarie sans nom !?
Se
souciant pas des habitants de GAZA ces gazaouis dont il se servent de bouclier
humain indirectement !?
Hélas pour
eux et les habitants d’ISRAEL ils ne peuvent que survivre avec cette menace
continuelle de ces barbares et indirectement depuis 1947 date de création
de l’état Hébreu !?
Nous avec
nos dirigeants du monde libre et démocratique nous ne faisons que de la fausse
diplomatie de salon de bienpensant donneurs de leçons hypocrites de bavards habituels
tout en compassion larmoyante !?
Car après
avoir bavassé ou protesté contre ce HAMAS terroriste et sa victoire douteuse en
2006 et prise de pouvoir en 2007 leur nuisance n’a pas cessée est pire que les
attentats islamiques de 2001/2015 dans notre monde qui va si mal dont leurs
dirigeants ne protègent pas assez leurs peuples et même des médias qui édulcore
ou censure les protestations des internautes !?
Alors moi
vieux Français qui publie chaque jour sur « le POINT » je le dis car
j’ai honte !?
JDeclef
12/10/2023 11H45
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les censeurs DU POINT et leur censure arbitraire moyenâgeuses des modérateurs et rédaction inféodés au pouvoir en place de bien pensant donneurs de leçons inutiles hypocrites ont encore frappé ne respectant pas la liberté d'expression seul droit qui reste aux Français lambda car ces faux journaleux ne font que de la mauvaise politique au lieu de vraie information versant des larmes de crocodiles çà aussi est une honte qui montre hélas la dégringolade d'un monde qui devient hyper dangereux jusqu'à aller au pire !?
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