mardi 10 octobre 2023

A croire que les renseignements israéliens sont les meilleurs claironnés par son 1er ministre qui se vente d’avoir son pays le mieux protégé il faut réfléchir avant de jouer au matamore ce serait plus intelligent que d’aboyer !?

 

Attaque du Hamas : comment expliquer le fiasco du renseignement israélien ?

Avec un 1er ministre aboyeur qui joue au matamore c’est pauvres juifs israéliens paient très cher l’adition de leurs services de renseignements inefficaces et dépassés semble-t-il après une guerre qui devient totale contre le HAMAS TERRORISTE (mais le mal est fait hélas !?)

Les réputés services de renseignements d'Israël ont subi un raté catastrophique, permettant aux terroristes de commettre leurs exactions. Plusieurs éléments peuvent l'expliquer.

Par Jean Guisnel

Avec un 1er ministre aboyeur qui joue au matamore c’est pauvres juifs israéliens paient très cher l’adition de leurs services de renseignements inefficaces et dépassés semble-t-il après une guerre qui devient totale contre le HAMAS TERRORISTE (mais le mal est fait hélas !?)

Avec un 1er ministre aboyeur qui joue au matamore c’est pauvres juifs israéliens paient très cher l’adition de leurs services de renseignements inefficaces et dépassés semble-t-il après une guerre qui devient totale contre le HAMAS TERRORISTE (mais le mal est fait hélas !?)

Les services de renseignements israéliens ne seront plus jamais ce qu'ils ont été. Leur catastrophique incapacité à anticiper l'attaque du Hamas contre leur pays, le 7 octobre à l'aube, est de celles dont on ne se relève pas.

On ne sait pas encore précisément ce qui s'est passé. Mais quand le temps sera venu en Israël des enquêtes et des recherches de responsabilités, il faudra en tirer les leçons. Cela ne tardera pas. Pour l'heure, tenons-nous-en à ce qui est déjà établi.

Une surveillance pourtant permanente

En matière de renseignement, la défense active d'Israël s'appuie sur une quantité de services, dont les plus importants sont le Shin Beth (renseignement intérieur et antiterrorisme), Aman (renseignement militaire) et le Mossad (renseignement extérieur). Les Israéliens disposent d'un service technique très puissant, considéré jusqu'au week-end dernier comme l'un des plus efficaces au monde, l'Unité 8200 (Yehida Shmone-Matayim en hébreu, ou Israeli Sigint National Unit en anglais).

 Guerre Hamas-Israël : les préparatifs complexes de l'opération militaire israélienneElle compte à elle seule entre 7 000 et 8 000 personnels militaires, c'est-à-dire nettement plus que la DGSE française. Cette brigade spécialisée dans le renseignement électronique (Sigint, pour Signal Intelligence) est intégrée au renseignement militaire. Elle opère également sur le front cybernétique, infiltre les réseaux informatiques ennemis, et mène des opérations de renseignement et de sabotage. Elle se trouve en première ligne de défense contre les militants palestiniens, qui sont surveillés du matin au soir, sept jours sur sept.

L'efficacité des drones ennemis

Un officier de renseignement, connaissant bien cette unité, relève que la bande de Gaza est entourée de tours d'interception des communications électroniques de sa population. Le Hamas les connaît si bien que, sans coup férir, des dizaines de drones armés de simples grenades ont attaqué ces tours chargées d'antennes au début de l'assaut, des images diffusées par les attaquants montrant des coups au but, synonymes de paralysie immédiate.

ais avant ? Notre interlocuteur relève que si les Israéliens n’ont pas abandonné le renseignement humain, ils ont très largement privilégié le Sigint et l’imagerie (imagery intelligence – Imint), cette dernière étant produite par de multiples moyens. L’arsenal satellitaire compte six satellites optiques (1 Eros, 5 Ofeq), trois satellites radars (TechSAR), les drones – dont Israël est le précurseur et le champion mondial – et les avions ISR (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance), dont le plus moderne, le Gulfstream G550 Oron, se trouve en principe sur le point d’entrer en service. Quiconque visite Israël voit des avions se diriger vers la bande de Gaza et en revenir plusieurs fois par jour.

Un silence numérique qui aurait dû alerter

Dans ces conditions, comment est-il possible que cet appareil de renseignement tentaculaire n'ait rien vu venir durant les mois qui ont précédé l'attaque ? Capables à la fois de repérer les émissions, de les géolocaliser et de cartographier au centimètre près les déplacements de tous les moyens mobiles de communication électronique, de scanner en permanence les liaisons entre ordinateurs, de faire surgir les « signaux faibles » grâce aux outils d'analyse, comment ont-ils pu échouer à cet exercice ?

En matière de renseignement électronique, le silence, la modification des comportements sont aussi des signes qu’il faut savoir analyser.

La réponse réside sans doute dans un total silence numérique du Hamas durant la période de préparation. La vigilance électronique des services aurait alors été endormie, mais un de nos interlocuteurs n'y voit pas une excuse : « En matière de renseignement électronique, le silence, la modification des comportements sont aussi des signes qu'il faut savoir analyser. Normalement, un changement de pratique déclenche une alerte. »

 Israël : des hackeurs ont rendu folle l'application qui alertait les citoyens sur l'arrivée de roquettesL'information et son absence sont autant de signes qu'il faut savoir comprendre. L'analyste américain et ancien de la CIA Marc Polymeropoulos indique au Washington Post que « la masse d'entraînement, de logistique, de communication, de personnels et d'armes nécessaires ont laissé une empreinte énorme. Cela suggère une implication iranienne, étant donné la complexité de l'attaque, tout en soulignant le colossal échec du renseignement. »

« Il arrive qu'on ne voie pas les choses »

Une politique d'espionnage cohérente se nourrit à deux sources : le renseignement technique et le renseignement humain. En Israël, ce dernier fut durant des décennies une marque de fabrique et d'excellence. Mais la révolution numérique a tout changé. Chargé du cours Révolution numérique et cybersécurité à Sciences Po Paris, Alexandre Papaemmanuel porte un regard sans complaisance sur le sujet, en estimant que le cyberrenseignement « peut conduire à se sentir surprotégé derrière des murs, derrière la modernité des drones. Déserter le terrain, se déshumaniser derrière des écrans conduit à ne plus comprendre ce qui se passe, à ne plus orienter correctement la recherche. C'est le virage qui s'est produit. On peut leur taper dessus, mais la réalité que nous enseigne l'Histoire, c'est qu'il arrive qu'on ne voie pas les choses. »


Comment en sortir ? Comment faire que l'ahurissant échec ne se renouvelle pas ? Comment aussi renouer la relation entre le renseignement et le politique, cette liaison indispensable essentielle à la pérennité de la démocratie ? Lors de notre conversation lundi soir, Alexandre Papaemmanuel nous explique qu'il a choisi de revoir un documentaire effectivement exceptionnel sur le Shin Beth, réalisé en 2012 par Dror Moreh, The Gatekeepers, basé sur des entretiens avec les anciens directeurs du service : « Ces gens qui ont vécu des atrocités ont une conscience de ce qu'ils font, un recul et une éthique – ce que certains contestent – de ce que doit être un État, mais aussi sur la question de l'“autre” en général. Peut-être bien que cela aussi s'est cassé, dans la machine institutionnelle israélienne, dans la relation entre le renseignement et le politique. »

Une fracture politique qui n'est pas passée inaperçue

Un jeune capitaine, Charles de Gaulle, avait publié en 1924 un livre important, titré La Discorde chez l'ennemi. Autre temps, autre lieu, autres circonstances, mais les mots alors choisis par le jeune analyste trouvent un écho contemporain aujourd'hui : pour organiser son carnage, le Hamas a su profiter de la situation politique déchirée en Israël.

La réforme judiciaire promue par Benyamin Netanyahou fracture profondément la société israélienne, jusqu'au cœur des services de renseignements. Jamais ces derniers, nulle part, ne sont apolitiques. Mais ils doivent partout se dégager des contingences politiciennes pour servir un État consensuel sur les questions primordiales de sécurité, club auquel Israël n'appartient plus.

Israël, le temps de la guerreDans la lettre des vétérans du Shin Beth, on pouvait lire voici peu : « La poursuite du projet de loi créera un fossé irréparable dans la société israélienne et portera gravement atteinte à la résilience nationale et au dispositif de sécurité israélien. » Et on a vu des réservistes se mettre en grève ! Au-delà des erreurs et des manquements du renseignement, le gouvernement et le peuple israélien regardaient ailleurs que vers Gaza. Depuis deux ans, le Hamas ne bougeait plus. Le massacre perpétré à la rave party Supernova est un signe limpide de la cécité collective : les terroristes assaillants n'ont eu que six kilomètres à franchir pour venir violer, torturer et tuer 250 jeunes qui n'avaient en tête que la danse et la musique !

Israël est une démocratie et s’il y a eu des manquements, nous le saurons très vite. 

Ces regards du politique et de la société israélienne auraient-ils été ainsi détournés si le renseignement avait fait son boulot ? Non, bien sûr… Les spécialistes et praticiens que nous avons consultés tempèrent pourtant ce jugement, en relevant que ce ne serait pas la première fois que le politique n'écoute pas ou ne croit pas les avertissements des services ! L'un d'eux note : « Israël est une démocratie et s'il y a eu des manquements, nous le saurons très vite. »

L'adversaire a été sous-estimé

À l'heure de la barbarie la plus folle, la haine la plus inexpiable est au rendez-vous, comme le voulaient les assaillants. La manière dont les militants du Hamas sont perçus aujourd'hui se comprend. Mais faut-il pour autant sous-estimer à ce point l'adversaire, lui dénier toute capacité d'initiative autonome ? Constamment souligner qu'il n'aurait pas été capable de conduire une telle opération tout seul, en désignant l'Iran comme le deus ex machina de celle-ci, théorie soulevée par le Washington Post notamment ?

Le monde bouge et le rapport du faible au fort, aussi. La révolution numérique est passée par là et la tactique terroriste du Hamas a elle aussi évolué. Ses massacreurs – 1 500 corps ont été dénombrés par les forces de sécurité israéeliennes sur leur territoire – avaient éteint leurs smartphones avant l'attaque, pour les rallumer aussitôt celle-ci commencée.

Durant le carnage, ils n'ont cessé de diffuser des images en direct, inondant les réseaux sociaux et, du coup, saturant les télévisions d'Israël et du monde entier. Ils n'ont épargné personne, et surtout pas les otages, hommes, femmes et enfants exhibés dans des conditions atroces. Leur utilisation de petits drones du commerce contre les blindés et les tours d'interception a également été filmée et diffusée en direct, formidable outils de propagande planétaire.

Soit dit en passant, les fameuses capacités cyberoffensives israéliennes n'ont pas été en mesure de les bloquer. Il faut voir une vraie nouveauté dans ce « dégrafage » des outils numériques les plus modernes, associé « à une appropriation de moyens très low-tech qui laissent les services de renseignements adverses de côté et les rend aveugles, souligne Alexandre Papaemmanuel. Si en plus, ils ont déserté le terrain et entretiennent des rapports compliqués avec le pouvoir politique, ça devient vraiment compliqué. Sans oublier que l'ennemi a appris à se coordonner, à utiliser des moyens multi-milieux et une communication en temps réel pour démultiplier les effets hallucinants de la terreur. » Le temps de l'action n'est pas celui des leçons. Mais elles seront tirées et elles seront cruelles. En matière de renseignement aussi, les carnages de Soukhot annoncent une nouvelle ère.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Cela semble bien que ce soit le 1er ministre israélien B.NETANYAHOU issu de cette droite extrémiste grand matamore est privilégié sa mauvaise politique intérieure claironnant que son pays était très bien protégé et n’est pas assez écouté ses services de renseignements qui l’informait régulièrement et surement eux aussi même si pas totalement politisé n’est a pas apprécié la semble-t-il là non écoute totale de leur 1er ministre chef du gouvernement qui en fait ne faisait que de la mauvaise politique intérieure et ce depuis longtemps ?!

Car en matière de renseignement le HAMAS était lui mieux renseigné car une telle préparation militaire de cette opération « coup de point d’envergure » avait surement été préparé de longues dates !?

Ce qui peut être inquiétant c’est que les dirigeants des pays libres et démocratiques croyaient qu’ils n’y aurait plus de guerres alors que l’on se bat partout avec en plus ce terrorisme islamique qui s’est ajouté aux risques divers internationaux que l’on ne compte plus et font souvent de la mauvaise politique intérieure dans leur pays comme chez nous avec ces récentes émeutes que notre président n’avait pas venu venir ce qu’il a admis bien sûr c’était moins grave mais a laissé tout de même des traces par une insécurité rampante qui augmente !?

Avec hélas en plus cet état hébreu ISRAEL qui est pour son malheur en guerre larvée pour se défendre de ses voisins arabo musulmans depuis sa création en 1947 (car ce peuple Hébreu de religion juive n’avait pas de pays avant est partout dans le monde et notamment nombreux aux USA qui le soutienne et le protège !?)

Et montre s’il le fallait que les pays libres et démocratiques sont mal protégés par leurs dirigeants qui gèrent déjà mal les délinquances diverses et insécurité en général voire pire qui ont tous des communautés de religion juive préférant faire de la bienpensante hypocrite de donneuse de leçon !?

Il faudrait que l’U.E.et les USA resserrent les boulons car après la guerre d’UKRAINE cela fait trop !?

Jdeclef 10/10/2023 16h56

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 


1 commentaire:

  1. IL NE FAUT PAS DEMANDER AUX MODERATEURS DU POINT D'ETRE INTELLIGENT ET IMPARTIAUX TOUT COMME LEUR REDACTION BORNEE QUI NE CONNAISSENT QUE LA CENSURE ARBITRAIRE MOYENNAGEUSE QUI NE RESTECTE PAS LA LIBERTE D'EXPRESSION INSCRITE DANS NOTRE CONSTITUTION QU'IL BAFOUE DANS NOTRE PAYS QUI SE DIT LIBRE CAR AL HONTE DE LES ETOUFFE PAS !?

    RépondreSupprimer