L’explosion
de l’hôpital de Gaza, le grand mensonge du Hamas !?
ENQUÊTE. En
accusant l’armée israélienne d’avoir tué 500 civils dans un hôpital, le groupe
terroriste à berné les médias du monde entier.
C’est l'heure du dîner et des roquettes. Presque tous les soirs depuis
le 7 octobre, le Hamas et
les autres groupes armés palestiniens de la bande de Gaza envoient une
salve comme pour dire bonsoir. Ce 17 octobre, juste avant 19 heures,
des alertes résonnent dans les grandes villes d'Israël, suivies des
« bangs » puissants des interceptions par le Dôme de fer, le système
de défense antimissile israélien. Mais la première explosion déclenchée
par cette salve vient d'avoir lieu à Gaza, à l'hôpital Al-Ahli.
Ce petit établissement, habituellement prévu pour 80 patients et
géré par l'Église anglicane, se situe au centre de la ville de Gaza, dans le
quartier de Zeitoun. Comme tous les hôpitaux de la ville, il sert alors de
refuge à des centaines – peut-être des milliers – de civils, s'entassant en
particulier sur une pelouse aux abords de son parking. Espérant que personne
n'oserait bombarder un hôpital doublé d'un lieu religieux, protégé par le droit
international.
« Crime de guerre »
Une heure et quart plus tard, c'est le « ministère de la Santé de
Gaza » qui réagit le premier, dans un communiqué : Israël aurait
commis un « horrible massacre » à Al-Ahli, tuant « 200
à 300 martyrs » et « des centaines de victimes se trouvent
dans les décombres ».
Cette administration est en réalité entièrement contrôlée par le Hamas,
groupe armé islamiste qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007, deux
ans après qu'Israël s'en est retiré. L'organisation embraye sans attendre par
un communiqué en son nom propre, accusant Israël de « crime de
guerre ».
D'emblée, pourtant, quelque chose cloche aux yeux de
l'observateur ayant l'expérience des frappes meurtrières :
d'ordinaire, il faut des heures pour extraire et compter les corps des
décombres à la suite d'un bombardement aussi important. Les premiers bilans
fournis sont donc prudents et gonflent le lendemain seulement.
Conférence de presse macabre
Cela n'empêche pas les médias internationaux de reprendre
l'« information » sans aucune confirmation indépendante et directe.
L'AFP émet la sienne à 20 h 22, citant le communiqué gazaoui. Les
médias s'emballent : les journalistes du monde entier passent la soirée à
rapporter les déclarations de sources « officielles » à Gaza, toutes
liées au Hamas, parlant bientôt de 300, 471, 500 morts,
jusqu'à 800 – sans aucune image des secours dantesques que
supposerait un tel bilan.
Le mouvement islamiste va jusqu'à organiser une conférence de presse
macabre, sur le site de l'hôpital supposé détruit, au milieu d'une mer de sacs
mortuaires, et exhibe des corps d'enfants morts devant le podium. Les réactions horrifiées se
multiplient dans le monde.À Hôpital de Gaza :
Emmanuel Macron a-t-il tweeté trop vite ?
Sous le choc, le Quai d'Orsay émet, à 23 h 58, un communiqué qui
semble pointer du doigt Israël, sans le nommer : « La France condamne
avec fermeté la frappe contre l'hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza, qui a
fait un nombre très important de victimes civiles palestiniennes. » Avant
de rétropédaler dans les jours suivants.
Images de drones
Tsahal – l'armée israélienne – avait pourtant commencé à y voir
clair dès le soir du mardi 17. Une vidéo live d'Al Jazeera a été vite
repérée par des internautes et experts du renseignement « open
source » – le renseignement d'origine sources ouvertes (Osint) qui collecte
des données numériques disponibles grâce une source
d'information publique.
Au lieu de la séquence identifiable d'un bombardement aérien – le son rauque
d'un moteur d'avion, le rugissement de la propulsion du missile, et la large
explosion soulevant un champignon de débris –, la vidéo montre des tirs de
roquettes. L'une d'elles quitte sa trajectoire et tombe chaotiquement vers
le sol. On voit alors une boule de feu au point d'impact. Rebondissant sur
cette découverte, Israël attribue l'explosion à un « tir de roquette raté »
du Jihad islamique, second groupe
armé le plus puissant de Gaza, et allié du Hamas.
Éviter l'abîme au Moyen-OrientAllant
dans le sens de la version de Tsahal, des groupes indépendants d'experts de
l'Osint, en particulier le compte X
(ex-Twitter) de la communauté @GeoConfirmed, géolocalisent, pendant la
nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, le point d'impact sur la
vidéo d'Al Jazeera, qui semble parfaitement correspondre au site de l'hôpital
Al-Ahli. Mais les éléments les plus probants vont apparaître petit à petit dans
la journée qui suit. Des images de drones fournies le mercredi matin par Tsahal
révèlent que la structure du bâtiment est intacte et ne présente qu'un
minuscule impact, moins d'un mètre de diamètre, dans le parking, cerné de
voitures brûlées.
Bulle médiatique
Les images de journalistes palestiniens, qui parviennent aussi sur le site,
le confirment : les dégâts sont limités. Israël persiste et signe lors
d'une conférence de presse en début de matinée qui résume les éléments
soutenant sa version. Son renseignement révèle, en outre, un enregistrement
d'écoutes d'officiers du Hamas qui attribuerait effectivement l'explosion à une
roquette défaillante du Jihad islamique. Cependant, cet enregistrement n'a pas
été authentifié et est même contesté par des experts cités par le New York
Times et la chaîne britannique Channel 4.
Hôpital à Gaza : de quoi
ce fiasco médiatique est-il le nom ?
Joe Biden atterrit à 11 heures locales dans une ambiance tendue. Il appuie la défense israélienne
en affirmant que la « partie adverse » est responsable du carnage. Le
monde arabe est secoué de manifestations de soutien aux Palestiniens. Le
président américain est obligé d'annuler une étape en Jordanie. Pourtant, chez
les experts, la bulle médiatique a déjà explosé. L'attribution est incertaine,
les dommages sont trop limités, les rares vidéos authentifiées figurent des
nombres restreints de corps et de blessés.
« Il n'y a pas 200, voire 500 morts, mais plutôt quelques
dizaines, probablement entre 10 et 50 », confie à l'AFP une source d'un
service de renseignements européen. Un rapport du renseignement américain,
consulté par l'Agence française, parle, lui,
de 100 à 300 morts. Ce qui en ferait déjà un incident
extrêmement meurtrier. Le renseignement militaire français, toujours très
discret, sort même de son silence pour confirmer, samedi 21 octobre, qu'à
ses yeux, l'origine de l'explosion n'est pas une frappe israélienne.
Conséquences géopolitiques
Affaire classée ? Rares sont les experts qui osent se prononcer
définitivement. Il reste une infime possibilité que l'explosion ait été
déclenchée par autre chose que la roquette défaillante, par exemple par une
munition d'artillerie israélienne, comme le suggérait encore vendredi une
analyse de Forensic Architecture, un groupe de recherche britannique en Osint.
« Les schémas de fragmentation peuvent indiquer que le projectile
venait du nord-est, la direction du côté contrôlé par Israël dans les environs
de Gaza », indique cette analyse, critiquée cependant rapidement par
d'autres experts qui rappelaient que la chute chaotique d'une roquette
pouvait générer une fragmentation contraire à sa trajectoire. Il faudrait aussi
considérer comme une coïncidence extraordinaire la chute d'une roquette
défectueuse à l'heure exacte de l'explosion et à proximité. Et dans ce cas,
expliquer pourquoi le Hamas n'a pas présenté des débris de la munition
israélienne.Hamas-Israël : la guerre
sera longue, très longue
Concernant le bilan, la prudence reste aussi de mise. Les chiffres les plus
élevés – 500 ou 800 – semblent clairement surévalués. Reste
qu'il y a bien eu beaucoup de morts ce soir-là à l'hôpital Al-Ahli. Emily
Tripp, directrice d'Airwars, une organisation fondée par d'anciens journalistes
et des experts militaires pour faire de la veille sur les campagnes de
bombardement aériennes, donne le bénéfice du doute aux Gazaouis. « Les
ministères de la Santé ont d'habitude ce genre d'estimations
préliminaires assez fiables. Mais ce cas est extrêmement compliqué, étant
donné l'échelle de l'explosion, les informations sur les personnes s'abritant
dans l'hôpital, la campagne de bombardement en cours, et, plus généralement, la
difficulté à extraire les corps de décombres et à les décompter… »
Si la « frappe israélienne » n'a jamais existé, ses conséquences
géopolitiques sont en tout cas déjà bien concrètes. « Cette superbe
“info-opération” a réussi à faire dérailler l'escale jordano-palestinienne de
la visite de Biden, note François Heisbourg, conseiller spécial du président de
la Fondation pour la recherche stratégique, un groupe de réflexion français. Ce
cas d'école sera étudié par des générations de journalistes. » Mais ce
sont les conséquences sur le terrain, dans l'opinion publique palestinienne et
israélienne, et dans l'esprit de leurs dirigeants, qui pourraient être les plus
profondes.
« Précipitation »
Trois jours après l'explosion à l'hôpital de Gaza, dans le kibboutz Be'eri,
le major Marcus Sheff, porte-parole réserviste de Tsahal, donne volontiers son
sentiment : « Je me sens extrêmement, totalement frustré, que des
médias qui se respectent aient pu prendre le Hamas au mot ! »,
déplore-t-il, au milieu d'un nuage de poussière de blindés qui font des
allers-retours le long de la clôture du kibboutz.
Derrière, les maisons sont détruites. Cent huit sur les 1 100 habitants
ont été assassinés. Des équipes d'ambulanciers viennent encore ramasser quatre
corps d'Israéliens abattus près de la bordure de sécurité treize jours plus
tôt, alors que les terroristes les traînaient vers Gaza pour les prendre en
otages, avant de changer d'avis. D'autres ramassent les corps des chiens, eux
aussi exécutés.
Hamas, Hezbollah…
l'internationale terroriste iranienneAvant le
7 octobre, cet ancien journaliste dirigeait une ONG engagée pour la paix.
« Le Hamas a perpétré ici des actes d'une brutalité absolue. Ils ont violé
des femmes, ils ont tué des enfants en face de leurs parents et des parents en
face de leurs enfants, décrit-il. Et cependant, certains croient qu'ils ne
mentiraient pas aux médias ? »
En tant qu'ex-journaliste, le major
Sheff est révolté. « Je trouve choquant que des médias présentent comme un
fait un bilan de 500 morts et ajoutent juste à la fin “selon le
Hamas” pour se dédouaner. Peut-être qu'ils auraient dû demander : “Comment,
Messieurs du Hamas, avez-vous pu compter autant de corps en quelques
minutes ?” Ils n'ont pas fait les vérifications nécessaires avant de
sortir ça, une histoire qui mettait franchement des vies en danger. Une
synagogue a été attaquée à Tunis. Une synagogue a été attaquée à Berlin. C'est
une conséquence directe de ces histoires, de la précipitation à imprimer les
affirmations du Hamas et de la précipitation à publier sur quelque chose que
vous n'avez même pas vue, sans aucune source directe sur le terrain. »
OUI et ALORS :
Quand on a un président hors sol des réalités qui dit : « Rien ne peut justifier de
prendre des civils pour cibles », a écrit le président dès les premières
heures du drame, alors que les circonstances n’étaient pas encore établies ?!
Pourtant
fausse information contre ISRAEL par ce mensonge avéré du HAMAS et ses soutiens
car il y en a beaucoup semble-t-il dans notre monde instable malade et devenu
dangereux !?
Il ferait mieux
de se taire simplement car là on a la preuve qu’il ne nous protège pas car jamais
aux faits des évènements à l’exemple des émeutes récentes en France par ses
trublions de jeunes délinquants (qu’il n’avait pas venu soi-disant venir ce qu’il
a admis lui-même sans aucun amour propre) par son incapacité flagrante à
décider et donc à nous protéger tout comme pour la menace poutinienne au frontières
européennes et ses bavardages avec le maitre
du Kremlin et cette malheureuse guerre ukrainienne dont il voudrait rayer le
pays de la carte européenne que l’on oublie avec ce drame d’ISRAEL et ces juifs
dont ce Hamas qualifié de terrorisme qui veut éliminer tous les juifs (retour
funeste de cette solution finale de l’hitlérismes qui a fait tant de morts
innocents hommes femmes et enfants !?)
Car notre
petit président bourgeois bon chic bon genre donneur de leçon bien pensantes hypocrites
dont tout le monde se moque et n’écoute plus n’est plus à la hauteur de sa
tache de chef d’état qui ne protège pas assez notre pays et ses concitoyens dont
certains encore avalent tout de sa mauvaise politique ce qui est regrettable voir
très risquée !?
Que faut-il
de plus par exemple : car en ce moment le château de Versailles est évacué
pour une nouvelle alerte à la bombe (et on nous dit que l’on arrête ces
malfaisants !?)
JDeclef
22/10/2023 13h16
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La censure du POINT poubelle qui ne peut cacher sa complicité en faveur du pouvoir en place inutile et inefficace qui ne nous protège pas assez dans notre FRANCE cible des islamistes de tous poils car dans un pays encore libre mais mal protégé par nos dirigeants pleutres indignes de nous diriger avec nos politiciens els et réélus comme notre président et sont gouvernement totalement dépassé et plus à la hauteur de sa tache !?
RépondreSupprimerTant pis pour nous qui l'avons mérité pour notre malheur peut être à venir car ce n'est pas fini !?