vendredi 29 avril 2022

En fait des politiciens élus de tous bords y compris les : électeurs lambda ne comprennent plus rien à la politique intérieure française et ne savent plus voter !

 

Rompre ou ne pas rompre avec Macron : dans la tête d’Édouard Philippe

LETTRE DU PALAIS. La partition de l’ancien Premier ministre n’est pas simple : il doit s’affranchir du président, mais sa place dans la future majorité dépend de lui.

La partie qui s'ouvre a valeur de test pour Édouard Philippe. Emmanuel Macron réélu, tous les regards se tournent désormais vers le maire du Havre, considéré comme un présidentiable et donc un successeur potentiel du chef de l'État. Or, et c'est de notoriété publique, les relations entre le président et son ancien Premier ministre vont de mal en pis depuis le départ de ce dernier de Matignon, en juillet 2020. « La confiance est rompue », acte un membre du premier cercle du locataire de l'Élysée.

Le fondateur d'En marche ! voit dans l'ambition de son ancien numéro deux un potentiel important de nuisances, les prémices de la trahison. Il n'a pas digéré que celui qu'il a propulsé au sommet de l'État, alors qu'il n'était qu'un élu local quasiment inconnu, crée son propre parti – Horizons – à six mois de l'élection présidentielle. Pas plus qu'il ne supporte les manœuvres de son ex-Premier ministre pour avancer ses pions en vue du scrutin suprême de 2027.

« Tous les deux savent très bien faire semblant » : Macron-Philippe, le bal des apparences

Autonomie ?

Le regain de tensions depuis le second tour, sur fond de négociations d'investitures pour les élections législatives de juin, laisse à penser que le feuilleton Philippe-Macron ne fait que commencer, et pourrait parasiter tout ou partie du quinquennat. Sur le papier, le maire normand fait le maximum pour se faire bien voir : « loyal et libre », il a soutenu dès le départ son ancien patron et fait activement campagne pour lui. Il n'y a qu'à regarder le score d'Emmanuel Macron dans les villes tenues par un maire Horizons, dit-il, pour se rendre compte qu'il a largement fait le boulot. Le transfuge des Républicains considère donc légitime en retour de pouvoir préempter un certain nombre de circonscriptions pour y placer ses candidats, qui ont vocation à siéger de façon autonome dans un groupe appartenant à la future majorité. C'est même la condition de sa survie, puisque obtenir 1 % des voix dans au moins 50 circonscriptions permet de déclencher des financements publics pour sa nouvelle boutique.

Philippe voulait qu’on puisse dire que Macron a été réélu grâce à lui. Or, ce n’est pas du tout le cas, d’autant qu’il n’a pas du tout imprimé pendant la campagne.

Seulement voilà, le chef de l'État n'a pas la même lecture et n'a aucune envie de lui faire ce cadeau. « Édouard Philippe voulait qu'on puisse dire qu'Emmanuel Macron a été réélu grâce à lui. Or, ce n'est pas du tout le cas, d'autant qu'il n'a pas du tout imprimé pendant la campagne », griffe un ministre proche du président. Le vainqueur de la présidentielle a d'abord imaginé lancer un parti unique, une sorte d'UMP pro-Macron, dans le but de démonétiser l'ancien chef de gouvernement qui aurait été contraint de s'y rallier. De prendre de vitesse ses ambitions.

Billard à trois bandes

Avec son meilleur ennemi François Bayrou, président du MoDem, Édouard Philippe s'y est farouchement opposé, préférant l'idée d'une simple bannière commune. Emmanuel Macron a donc multiplié les réunions de préparation des législatives, cette semaine, sans les inclure autour de la table. Et semble davantage compter sur son prédécesseur Nicolas Sarkozy pour récupérer dans son giron une vingtaine de députés toujours encartés LR, marginalisant d'autant son ancien Premier ministre sur le flanc droit. Lequel visait précisément certaines de ces circonscriptions dites « de conquête »… « C'est simple, Emmanuel Macron se sert de Nicolas Sarkozy pour isoler Édouard Philippe », décrypte-t-on dans la majorité. Une première liste d'investitures doit être rendue publique en début de semaine. L'homme politique le plus populaire de France échange ponctuellement sur le sujet avec Richard Ferrand, président de l'Assemblée, mais jamais avec le chef de l'État. « Le président a besoin de députés à sa main qui ne le lâcheront pas, pas de lieutenants d'un futur candidat à la présidentielle », déduit une parlementaire Marcheuse.

Législatives : ça chauffe déjà dans la majorité !

Alors Édouard Philippe hausse le ton. « Si une liste d'investitures sort et qu'on n'a pas été consultés, on verra ce qu'on fait… » , menace l'un de ses représentants. Désormais, il réunira son bureau politique chaque semaine, contre une fois tous les quinze jours jusqu'ici. Des groupes de travail sont sur le point d'être lancés pour plancher sur les futurs textes de loi et, à terme, sur un projet présidentiel. Mardi, il a mis le cap sur le scrutin de juin, l'occasion « d'enraciner et d'élargir » son parti. « Horizons n'est pas tenu par un deal où nous ne serions pas autour de la table », a-t-il tranché, alors qu'au même moment Emmanuel Macron passait en revue chaque circonscription avec une poignée de conseillers et responsables de La République en marche.

Sur 577 circonscriptions, « il y en a 100 sur lesquelles Horizons a de l'influence », fait valoir l'un de ses cadres. Comprendre : un candidat potentiel qui tient la route et peut bénéficier de la légitimité du maire du coin (Christophe Béchu à Angers, Arnaud Robinet à Reims, Christian Estrosi à Nice…). In fine, Édouard Philippe vise un groupe de trente parlementaires pour peser au Palais-Bourbon, mais la macronie considère que ce cap est déjà atteint si l'on prend en compte les actuels députés LREM passés chez Horizons (déclarés ou non-déclarés…) ainsi que les élus qui ont quitté Agir. « Le président est prêt à réserver des circonscriptions à Édouard Philippe à condition que ce ne soit pas excessif et pas au prix d'une labellisation Horizons durant la campagne puis d'une fragmentation du groupe majoritaire », décrypte un ministre. L'élu havrais attend aussi de voir si le chef de l'État le prendra en considération dans la composition de son futur gouvernement, en recrutant parmi son entourage.

Coup de force

« Édouard Philippe est à cinq ans de la présidentielle, c'est demain matin ! Il ne peut pas y aller sans groupe parlementaire. Il faut accélérer », s'emporte une figure d'Horizons. Alors quitte à être tenu à l'écart des répartitions par Emmanuel Macron, les amis les plus va-t-en-guerre de l'ancien Premier ministre le poussent à tenter le coup de force et à déclencher des candidatures autonomes. À présenter des candidats aux législatives, donc, y compris contre le choix de la majorité. « Est-ce qu'il osera envoyer des élus Horizons ? C'est l'épreuve de vérité », observe un visiteur du soir de l'Élysée. « À mon avis, il n'a juste pas les moyens de la rupture », dézingue un ami du président, défiant l'ancien occupant de Matignon. D'aucuns rappellent l'épisode des élections municipales, quand certains faisaient le siège de Matignon pour convaincre Édouard Philippe de se présenter non pas dans son fief du Havre, mais dans la capitale. Le Normand a laissé longtemps la porte ouverte, sans jamais donner suite, au point d'être vu comme un « faux-dur » par certains. « On va maintenant voir sa réelle puissance », anticipe un ex-LR passé sous pavillon Horizons.

Il ne doit pas être le fils d’Emmanuel Macron, car le fils d’Emmanuel Macron ne sera pas élu.Un fidèle d’Édouard Philippe

Édouard Philippe dépend donc en partie de la place que lui accordera Emmanuel Macron dans sa future majorité. Dans le même temps, il doit petit à petit marquer sa différence pour pouvoir prendre son envol. « Il faut qu'il se libère. Il doit inventer le statut qu'il peut avoir jusqu'à la présidentielle. Celui d'un homme d'État qui ne vient pas complètement du sérail. Il ne doit pas être le fils d'Emmanuel Macron, car le fils d'Emmanuel Macron ne sera pas élu », juge l'un de ses fidèles. L'ancien juppéiste doit faire fructifier sa popularité, sans apparaître comme un diviseur. Or, dès qu'il donne à voir sa propre sensibilité, un pas de côté vis-à-vis du chef de l'État, les gardiens du temple macroniste s'empressent de le démonter sans ménagement par voie de presse. « Édouard Philippe était un mollasson, et voilà qu'Emmanuel Macron le transforme en victime ! » remarque un habitué du pouvoir. « Son équation est compliquée, résume un dirigeant MoDem. Il est parti en échappée. Maintenant, il risque de se faire rattraper. 

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Français lambda ont beaucoup de mal à supporter E.MACRON mais n’ont pas pu le rejeter comme ils l’avaient fait en 2017 pour les autres leaders de ces partis ringards !

Car lui opportuniste soi-disant ni de droite ni de gauche avec son parti fantôme et qu’il a créé et députés inféodés serviles à sa botte, tirés au sort mais triés avec soin  a saisi la balle au bond en 2017 et n’a pas eu trop de mal à être réélu en 2022 avec 58 % des suffrages !

Car connaissant en fait très bien les Français et connaissant bien leurs défauts et manque d’imagination récurent puisque votant toujours de la même façon pour les mêmes !

Ce 2eme tour dévastateur à comme d'habitude forcé indirectement ces français à voter pour lui le président monarque sortant pour ne pas avoir l'extrémisme de droite de M.LE PEN récidiviste ou l'excité ZEMMOUR polémiste déjanté de cette droite dite radicale ils l’ont réélu car craignant les extrémistes de droite comme le RN Le Peniste et LFI l’extrémisme de gauche Mélenchoniste qui semble vouloir s’allier à une gauche de tous bords PS/PC EELV vert et autres partis marginaux gauchisants en pleine déconfiture bien que ce leader vieux tribun aboyeur de foire ne roule que pour lui personnellement ce « Mr » MELENCHON fat qui dit que la gauche c’est lui et la république aussi !?

Tout le reste n’est que du bla-bla de mauvaise politique politicienne qui donne un plaisir de plus à notre pseudo monarque président politicien chevronné de faire trainer son choix de 1er ministre qui sera servile et inféodé sans beaucoup de pouvoir dans cette Vème république et interchangeable !

Car les Français votent mal aux élections nationales et surtout pour les législatives pour élire leurs députés ce sera pareil car ils n’y comprennent rien et peu de ceux-ci connaissent leurs députés !?

Les Français ont ouvert en grand la porte pour E.MACRON car craignant le lendemain!?

Jdeclef 29/04/2022 11h47


1 commentaire:

  1. Messieurs les modérateurs bornés ont en encore censuré inutilement ce commentaire qui sera diffusé sur d'autres médias car quand on critique le président pseudo monarque E.MACRON même si ce n'est pas en lui manquant de respect ou poliment en regard avec sa fonction cet hebdo qui ne devrait faire que de l'information oriente ses idées qui devraient être neutres et respecter la liberté d'expression droit inaliénable inscrit dans notre constitution en leur rappelant qu'on est encore dans un état de droit libre et encore démocratique (et pas dans une démocrature ou pire que l'on voit dans d'autres pays qui font des
    guerres pour avilir des populations et pire encore car ce droit est le plus précieux qui reste au reste et ne pas le respecter est repréhensible !)diffusé sur d'autres médias car quand on critique le président pseudo monarque E.MACRON même si ce n'est pas en lui manquant de respect ou poliment en regard avec sa fonction cet hebdo qui ne devrait faire que de l'information oriente ses idées qui devraient être neutres et respecter la liberté d'expression droit inaliénable inscrit dans notre constitution en leur rappelant qu'on est encore dans un état de droit libre et encore démocratique (et pas dans une démocrature ou pire que l'on voit dans d'autres pays qui font des
    guerres pour avilir des populations et pire encore car ce droit est le plus précieux qui reste aux français et ne pas le respecter est repréhensible !)

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