« Le
piège, c’est le débat inversé de 2017 » : comment Macron se
prépare
Cinq ans
après la contre-performance de Marine Le Pen, le camp du président s’attend à
ce que le différentiel de niveau entre les deux soit moins
saisissant.
Cinq ans après le débat
d'entre-deux-tours, Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont une nouvelle fois
confronter leur vision du pays sur le plateau de télévision de TF1 et France 2.
Dans les mêmes conditions qu'en 2017 ou presque, puisque le duel sera
cette fois animé par Léa Salamé et Gilles Bouleau, qui succéderont dans ce rôle
de médiateurs à Nathalie Saint-Cricq et Christophe Jakubyszyn. Cette
confrontation est le point d'orgue de la campagne présidentielle, d'autant plus
que le chef de l'État a refusé tout débat avec ses compétiteurs avant le
premier tour.
Le fondateur d'En marche ! et le porte-voix du Rassemblement national
jouent gros. Pour la députée du Pas-de-Calais, il s'agit de ne pas rééditer le
naufrage du précédent épisode, durant lequel elle s'était illustrée par son
imprécision et une attitude presque désinvolte. En tête dans les sondages, le
président-candidat, lui, doit sécuriser son avantage et éviter les petites
phrases.
Il est président en exercice, ça
n’existe pas de s’isoler pendant 72 heures dans une résidence
secondaire !
Emmanuel Macron et
le « monopole du peuple »
En réalité, le chef de l'État a évidemment bloqué des créneaux dans son
agenda depuis dimanche pour préparer minutieusement le face-à-face. La
stratégie et le ton à adopter ont fait l'objet d'intenses débats au sein de sa
garde rapprochée. Les ministres Gabriel Attal et Bruno Le Maire pensent qu'il
ne faut surtout pas adopter une attitude brutale face à celle qui s'est
présentée comme « la candidate du pouvoir d'achat et des chats ».
Marine Le Pen est en train de planter son
entre-deux-tours.
Une chose est sûre, le chef de l'État ne reprendra pas les mots employés par
son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui l'avait qualifiée de
« molle » en débattant face à elle. Emmanuel Macron considère qu'il
faut aller chercher sa rivale sur le terrain des idées, sur son programme, en
se tenant éloigné du terrain moral. Il a déjà commencé à roder ses arguments en
l'attaquant sur son référendum sur la peine de mort, sur ses mesures qui
reviendraient de facto à sortir de l'Union européenne, sur son « climatoscepticisme ».
Des chiffons rouges pour l'électorat modéré et pour la gauche, auprès de
laquelle le président espère remporter un maximum de voix. « Marine Le Pen
est en train de planter son entre-deux-tours, estime un ministre. Elle a fait
le choix de la stratégie de la présidentialité, ce qui a mis le focus sur des
sujets sur lesquels elle est en difficulté, comme le rapprochement Otan /
Russie, son rapport à la démocratie. À la fin, ça ne lui bénéficie pas, au
contraire. » Le président-candidat va donc chercher
à montrer les incohérences et les impasses de son projet.
Au QG de campagne, une équipe de trente bénévoles scrutent en permanence les
interventions des membres du RN, en proposant des contenus de riposte.
« On a ausculté toutes ses propositions, la matière est prête », fait
savoir un responsable. Les ministres qui ont débattu avec Marine Le Pen ou des
figures de son équipe ont aussi fait remonter des idées et angles d'attaque à
l'Élysée. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a déjà débattu à trois
reprises face à Jordan Bardella, dirigeant du parti à la flamme. Il le
retrouvera une dernière fois avant le second tour vendredi soir. Il a donc pu
identifier que certains arguments ou piques revenaient en permanence dans la
bouche de son adversaire : le procès en arrogance, en casse sociale.
Coignard – Barrage
anti-Le Pen : gare aux pompiers pyromanes !
Emmanuel Macron devrait tenter également de « montrer la
déconnexion » de son adversaire. « Mais il devra bien faire attention
à ne pas être cassant, pas comme en 2017 », met en garde un conseiller.
Compte tenu de son statut de président sortant et de favori de l'élection, il
devra faire preuve de « bienveillance et respect », « calme et
sérénité ».
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Journalistes de l'émission du 18/4 de 19 heures
de « C’ à vous » D'ELYSABETH
LEMOINE qui a fait un tabac car l'invité était le Président de la république
sortant E.MACRON !
Il est arrivé fringant décontracté sur le plateau
et entouré de l’équipe au complet de
cette émission populaire et à répondu
sans ce déstabiliser aux questions posé par ceux-ci même par COHEN le plus tranchant
dont il s’est amusé !
Ce lundi
18 avril, Anne-Elisabeth Lemoine présentait
un nouveau numéro de C à vous sur
France 5 et la présentatrice recevait Emmanuel Macron. Pendant plus d'une
heure, le président-sortant a vanté son bilan durant ces cinq ans tout en
affirmant qu'il allait changer de méthode s'il était réélu à la tête du pays.
Connu pour faire des phrases à rallonge, le chef de l'État est souvent
interrompu par les journalistes qui l'interrogent à cause des impératifs
d'horaires. Et ce soir dans le talk-show de France 5, Anne-Elisabeth Lemoine a eu bien du mal à arrêter
Emmanuel Macron. Alors qu'il terminait sa phrase, la présentatrice a lâché : "Eh beh voilà..."
L'animatrice
l'interrompt
"C'est pour cela que je dis...", a
renchéri Emmanuel Macron. "Oh non ! N'obligez pas le service public à vous couper la parole,
monsieur le président de la République", a continué l’animatrice !
Le président a montré qu’il était près et
remonté comme une pendule pour étriller M.LE PEN comme en 2017 ce pré débat confronté
à ces journalistes chevronnés a enfoncé le clou de sa prochaine élection les « carottes
sont cuites ou les cloches sont passées » !?
C'était très festif et drôle à défaut d'être
très utile pour cette élection qui semble bien pliée à cause des Français
mauvais électeurs qui reprennent toujours les mêmes !
Car le président s’est bien amusé en riant
beaucoup !
Jdeclef 19/04/2022 13h05
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