mardi 19 avril 2022

"Le point" c'est bien gardé de parler du débat télévisé avec les : qui a permis à E.MACRON de marquer encore des points pour sa probable réélection..!?

 

« Le piège, c’est le débat inversé de 2017 » : comment Macron se prépare

Cinq ans après la contre-performance de Marine Le Pen, le camp du président s’attend à ce que le différentiel de niveau entre les deux soit moins saisissant.

Cinq ans après le débat d'entre-deux-tours, Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont une nouvelle fois confronter leur vision du pays sur le plateau de télévision de TF1 et France 2. Dans les mêmes conditions qu'en 2017 ou presque, puisque le duel sera cette fois animé par Léa Salamé et Gilles Bouleau, qui succéderont dans ce rôle de médiateurs à Nathalie Saint-Cricq et Christophe Jakubyszyn. Cette confrontation est le point d'orgue de la campagne présidentielle, d'autant plus que le chef de l'État a refusé tout débat avec ses compétiteurs avant le premier tour.

Le fondateur d'En marche ! et le porte-voix du Rassemblement national jouent gros. Pour la députée du Pas-de-Calais, il s'agit de ne pas rééditer le naufrage du précédent épisode, durant lequel elle s'était illustrée par son imprécision et une attitude presque désinvolte. En tête dans les sondages, le président-candidat, lui, doit sécuriser son avantage et éviter les petites phrases.

Un défi, d'autant plus qu'Emmanuel Macron n'a participé à aucune grande émission. Les entretiens qu'il a accordés au cours de cette campagne ont duré une heure, au maximum. Le candidat à sa réélection a notamment boudé Élysée 2022, le programme phare de France 2 consacrée à l'élection. « Il n'aime pas le format, il le juge un peu vieillot », lâche son entourage. Il ne s'est pas non plus déplacé sur le plateau de Face à Baba, le programme à la mode de C8, ce qui aurait « abîmé la fonction présidentielle », prétexte-t-on. Un proche reconnaît à demi-mot qu'il s'agit surtout d'un choix pour éviter la « faute de carre » en direct devant des millions de téléspectateurs.

Il est président en exercice, ça n’existe pas de s’isoler pendant 72 heures dans une résidence secondaire !

Après cinq années au pouvoir, le chef de l'État n'a débattu avec aucun de ses opposants, quand sa rivale est désormais rompue à l'exercice. « Un entre-deux-tours, ça dure quatorze jours, pas une soirée », répond un conseiller du président. Autrement dit, pas question de mettre trop de pression sur le débat, quand Marine Le Pen, au contraire, met en scène sa préparation studieuse. L'équipe de l'élue d'Hénin-Beaumont avait même communiqué sur sa volonté de se mettre au vert les jours précédant le rendez-vous, avant de faire machine arrière. « Elle se met beaucoup de pression, c'est un choix. Le président, lui, continue de convaincre, d'écouter. Il est président en exercice, ça n'existe pas de s'isoler pendant 72 heures dans une résidence secondaire ! » moque un cadre de l'équipe Macron. « Le candidat est un peu en mode “elle flippe, regardez, elle fait sa polarde ! Moi, pas besoin de réviser, je suis trop fort” », s'amuse un autre.

Emmanuel Macron et le « monopole du peuple »

En réalité, le chef de l'État a évidemment bloqué des créneaux dans son agenda depuis dimanche pour préparer minutieusement le face-à-face. La stratégie et le ton à adopter ont fait l'objet d'intenses débats au sein de sa garde rapprochée. Les ministres Gabriel Attal et Bruno Le Maire pensent qu'il ne faut surtout pas adopter une attitude brutale face à celle qui s'est présentée comme « la candidate du pouvoir d'achat et des chats ».

Quelques jours avant le premier tour, les stratèges réunis lors d'un déjeuner autour du président ont échangé leur point de vue à propos de cette échéance. Certains autour de la table considéraient que 80 % du second tour se jouait lors du débat. « Pas du tout, a contredit Christophe Castaner. On n'en retiendra qu'une ou deux phrases. » De toute évidence, après son naufrage de 2017, les lieutenants du locataire de l'Élysée s'attendent à ce que Marine Le Pen ne puisse que faire mieux et redoutent donc un débat à front renversé. « Le piège, c'est le débat inversé de 2017 », lâche un dirigeant de la majorité. « Marine Le Pen ne sera pas aussi mauvaise, et Emmanuel Macron pas aussi bon, parce qu'on le connaît. L'écart sera donc moins saisissant.  » « Si elle est juste bonne, on dira tous qu'elle a gagné, car nous avons tous imprimé dans notre mémoire rétinienne qu'elle avait raté le précédent », abonde un autre.

Marine Le Pen est en train de planter son entre-deux-tours.

Une chose est sûre, le chef de l'État ne reprendra pas les mots employés par son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui l'avait qualifiée de « molle » en débattant face à elle. Emmanuel Macron considère qu'il faut aller chercher sa rivale sur le terrain des idées, sur son programme, en se tenant éloigné du terrain moral. Il a déjà commencé à roder ses arguments en l'attaquant sur son référendum sur la peine de mort, sur ses mesures qui reviendraient de facto à sortir de l'Union européenne, sur son « climatoscepticisme ». Des chiffons rouges pour l'électorat modéré et pour la gauche, auprès de laquelle le président espère remporter un maximum de voix. « Marine Le Pen est en train de planter son entre-deux-tours, estime un ministre. Elle a fait le choix de la stratégie de la présidentialité, ce qui a mis le focus sur des sujets sur lesquels elle est en difficulté, comme le rapprochement Otan / Russie, son rapport à la démocratie. À la fin, ça ne lui bénéficie pas, au contraire.  » Le président-candidat va donc chercher à montrer les incohérences et les impasses de son projet.

Comment Marine Le Pen veut contourner le « front républicain »

Au QG de campagne, une équipe de trente bénévoles scrutent en permanence les interventions des membres du RN, en proposant des contenus de riposte. « On a ausculté toutes ses propositions, la matière est prête », fait savoir un responsable. Les ministres qui ont débattu avec Marine Le Pen ou des figures de son équipe ont aussi fait remonter des idées et angles d'attaque à l'Élysée. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a déjà débattu à trois reprises face à Jordan Bardella, dirigeant du parti à la flamme. Il le retrouvera une dernière fois avant le second tour vendredi soir. Il a donc pu identifier que certains arguments ou piques revenaient en permanence dans la bouche de son adversaire : le procès en arrogance, en casse sociale.

Coignard – Barrage anti-Le Pen : gare aux pompiers pyromanes !

Emmanuel Macron devrait tenter également de « montrer la déconnexion » de son adversaire. « Mais il devra bien faire attention à ne pas être cassant, pas comme en 2017 », met en garde un conseiller. Compte tenu de son statut de président sortant et de favori de l'élection, il devra faire preuve de « bienveillance et respect », « calme et sérénité ».

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Journalistes de l'émission du 18/4 de 19 heures de  « C’ à vous » D'ELYSABETH LEMOINE qui a fait un tabac car l'invité était le Président de la république sortant  E.MACRON !

Il est arrivé fringant décontracté sur le plateau et entouré de l’équipe au complet  de cette émission populaire et  à répondu sans ce déstabiliser aux questions posé par ceux-ci même par COHEN le plus tranchant dont il s’est amusé !

Ce lundi 18 avril, Anne-Elisabeth Lemoine présentait un nouveau numéro de C à vous sur France 5 et la présentatrice recevait Emmanuel Macron. Pendant plus d'une heure, le président-sortant a vanté son bilan durant ces cinq ans tout en affirmant qu'il allait changer de méthode s'il était réélu à la tête du pays. Connu pour faire des phrases à rallonge, le chef de l'État est souvent interrompu par les journalistes qui l'interrogent à cause des impératifs d'horaires. Et ce soir dans le talk-show de France 5, Anne-Elisabeth Lemoine a eu bien du mal à arrêter Emmanuel Macron. Alors qu'il terminait sa phrase, la présentatrice a lâché : "Eh beh voilà..."

L'animatrice l'interrompt

"C'est pour cela que je dis...", a renchéri Emmanuel Macron. "Oh non ! N'obligez pas le service public à vous couper la parole, monsieur le président de la République", a continué l’animatrice !

Le président a montré qu’il était près et remonté comme une pendule pour étriller M.LE PEN comme en 2017 ce pré débat confronté à ces journalistes chevronnés a enfoncé le clou de sa prochaine élection les « carottes sont cuites ou les cloches sont passées » !?

C'était très festif et drôle à défaut d'être très utile pour cette élection qui semble bien pliée à cause des Français mauvais électeurs qui reprennent toujours les mêmes !  

Car le président s’est bien amusé en riant beaucoup !

Jdeclef 19/04/2022 13h05


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