dimanche 3 avril 2022

Il est désespérant voir pitoyable de voir les ministres où : Membres de ce gouvernement macronien de se plier à cette mascarade de meetings électoraux puérils inutiles !

 

Le coup de barre à gauche d’Emmanuel Macron

À une semaine du premier tour, le candidat à sa réélection a consacré une large partie de son meeting de la Défense à valoriser les mesures sociales de son programme.

Quitte à se limiter à un meeting, autant marquer le coup. Dans la plus grande salle d'Europe, la Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine), samedi, Emmanuel Macron a vu les choses en grand. Trop grand peut-être, puisque plusieurs dizaines de rangées dans les tribunes sont restées vides et que, découragés sans doute par la longueur du discours, certains sympathisants sont partis avant la fin. Après une première partie animée par un speaker professionnel et un groupe de musique électro, rythmée par des vidéos à la gloire du président, le candidat à sa réélection a fait son apparition telle une star du rock, façon show politique à l'américaine, sur une bande-son grandiloquente. On a même vu Édouard Philippe, Richard Ferrand et Barbara Pompili, au premier plan, faire la ola. Voilà pour l'image.

Emmanuel Macron ou la campagne « par-dessus la jambe »

À une semaine du premier tour de l'élection présidentielle, et alors que la dynamique électorale est du côté de sa rivale Marine Le Pen, le chef de l'État a pris la parole, seul sur une estrade octogonale, pendant plus de deux heures. Son programme est jugé technique, trop à droite ? Le fondateur d'En marche ! a pris le contre-pied devant ses militants, développant son « projet de progrès, d'indépendance, d'avenir, d'émancipation et de lutte contre l'assignation à résidence », convoquant son image de président réformateur. « Nous l'avons fait », a-t-il martelé à plusieurs reprises dans un dégagement introductif sur son bilan, égrenant la suppression de la taxe d'habitation, le repas à un euro pour les étudiants ou encore la PMA pour toutes, mesure la plus applaudie.

Nos vies, leurs vies, valent mieux que tous les profits.

Emmanuel Macron a multiplié les appels du pied à la gauche, mettant le paquet sur le volet social de son programme. Les premiers « Macron, président ! » retentissent. D'emblée, le président-candidat attaque sur le pouvoir d'achat, principal sujet de cette présidentielle et thème sur lequel la candidate du Rassemblement national a choisi d'angler sa campagne. « Le vrai pouvoir d'achat, c'est celui qui vient du travail, celui qui est durable, par lequel quand on travaille, on gagne plus ! » a-t-il défendu. S'il est réélu, le locataire de l'Élysée s'engage à doubler la prime qui porte son nom, pouvant aller jusqu'à 6 000 euros, sans charge ni impôts, annonce 550 euros de plus par an pour les travailleurs indépendants qui gagnent le smic, cite le compte épargne temps universel, la pension minimale de retraite portée à 1 100 euros.

Présidentielle – À Dijon, Macron rattrapé par le pouvoir d'achat

Les « mamans seules » plus accompagnées, les aînés, la priorité donnée à l'enfance face au harcèlement, aux violences sexuelles : Emmanuel Macron le protecteur n'oublie personne, répète « qu'il ne se résoudra jamais ». Au détour d'une phrase sur le scandale des Ehpad privés, le candidat attrape-tout n'y va pas par quatre chemins pour draguer l'électorat de gauche, dont il aura besoin au second tour s'il est qualifié face à l'extrême droite. « Nos vies, leurs vies valent mieux que tous les profits », dit-il, détournant carrément le slogan du Nouveau Parti anticapitaliste de Philippe Poutou.

Sa longue tirade sociale continue, il fait applaudir les enseignants et leur rend hommage avec emphase – « ceux qui nous ont parfois, par une main tendue, un regard bienveillant, permis de devenir ce que nous n'étions pas censés devenir ». Il veut corriger le tir : sa « révolution de l'école » a crispé le monde éducatif. Les soignants sont aussi salués, le président s'engage à lutter contre les déserts médicaux. « Le système viendra nous dire que c'est impossible et nous le ferons ! » a scandé le président sortant, désireux « d'investir dans l'humain » et renouant avec la tonalité de son discours de 2017. La salle s'illumine de bleu pour la journée de l'autisme. Pour financer ces « progrès sociaux », le chef de l'État répète qu'il faut « travailler plus » « parce qu'il n'y a pas d'argent magique », mais garantit qu'il continuera de baisser les impôts. Il vise le plein-emploi en cinq ans et le report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans, étrillant, au passage, ses adversaires Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo. « Ne croyez pas ceux qui vous expliquent qu'ils feront la retraite à 60 ans ou à 62 ans, d'ailleurs, on n'est plus tellement au clair, et que tout ira bien, ça n'est pas vrai. »

Père de la nation

Démarche plus rare de sa part, mais passage devenu incontournable des meetings politiques, Emmanuel Macron, soucieux de fendre l'armure, s'est livré à un propos plus personnel, voire lyrique. Son entourage regrette souvent de ne pas avoir réussi à faire de lui un personnage sympathique aux yeux des Français. Alors devant ses soutiens, dans la dernière ligne droite, le président sortant s'est voulu humble, saluant de manière appuyée ses « compagnons de fortune et d'infortune dont les nuits n'ont plus existé ». « Sans eux, je n'aurais pas pu faire ce chemin. »

Le candidat a ensuite cité chacun des membres de sa famille ou presque, terminant par son épouse, « celle qui m'importe le plus dans cette singulière aventure de vie ». « Brigitte ! », « Brigitte ! », scande le public. Le visage ému de la première dame apparaît à l'écran. Effet garanti. Crantant une posture plus ronde et rassembleuse, le président sortant et père de la nation n'en oublie pas de convoquer les grands moments d'union et de communion nationale du quinquennat, de la panthéonisation de Joséphine Baker à l'assassinat de Samuel Paty. Aucune référence, aucun souvenir n'est laissé au hasard, dessinant une vision du pays fidèle à ses valeurs et à ses principes, invoquant François Mitterrand en célébrant « la force tranquille de la fraternité ». « La France est un bloc, on ne trie pas, on ne choisit pas, on la prend comme elle est ! » a-t-il proclamé, s'érigeant comme le candidat pro-européen qui combat « le grand rabougrissement », comme le pôle de stabilité dans un monde en guerre en proie aux « grands dérèglements ».

Programme de Macron : à la recherche du feu sacré de 2017

« Les choix d'avril sont simples », en a-t-il conclu, invitant les partisans « de la sociale démocratie au gaullisme en passant par les écologistes » à le rejoindre pour poursuivre « le dépassement ». « Je n'écoute ni ceux qui ont déjà gagné ni les cassandres. Il nous faut relever le défi du combat », a-t-il encouragé, battant le rappel des troupes à une semaine du scrutin. « Ni arrogance ni défaitisme, je veux la mobilité générale, la volonté et l'action.  » Le message politique est clair et déjà connu : Emmanuel Macron cherche à réactiver le clivage entre nationalistes et progressistes, se faisant le porte-voix du camp de la raison face au péril des extrêmes. Offensif, il a de nouveau sonné la charge contre Marine Le Pen (« candidate patriote, mais financée par l'étranger ») et Éric Zemmour, sans les nommer, les accusant de « discours complotistes sur le vaccin ». « Leur programme amènerait à la faillite, ruinerait le pouvoir d'achat.  » Jean-Luc Mélenchon, le troisième homme de l'élection selon les sondages, en a également pris pour son grade, le président ciblant son ambiguïté vis-à-vis de la laïcité, sa proximité avec les mouvements indigénistes.

Preuve qu'il doit redoubler d'efforts dans les derniers jours de la campagne de premier tour, un sondage Ifop à paraître dimanche dans Le Journal du dimanche crédite le chef de l'État de 27,5 % des voix, soit 2,5 points en moins en deux semaines. À 22 %, Marine Le Pen engrange à l'inverse 3,5 points supplémentaires. La polémique sur le recours massif du gouvernement aux cabinets de conseil privé, et à McKinsey en particulier, a parasité la campagne d'Emmanuel Macron cette semaine. Le président ne l'a pas éludé, égratignant « ceux qui s'en indignent, qui les ont à chaque fois utilisés dans leurs collectivités ».

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membres divers du gouvernement y compris l'ex-1er ministre faire là « ola » au PRÉSIDENT sortant tournant au ridicule comme pour un match de rugby du tournoi des 6 nations à titre de comparaison :

Avec des fans gogos criant MACRON président !

Alors que lui se fiche éperdument d’eux ayant besoin de ce cirque médiatique ne pensant qu'à lui promettant tout ce qu'ils veulent entendre (même s'il n'en tiendra que 10% de ses promesses fumeuses (moyenne que l’on retrouve chez nos présidents passés !)

Pour être réélu facilement encore d’après ces sondages médiatiques orientés le donnant vainqueur à cause de cette guerre en UKRAINE pour instituer la crainte du lendemain à des Français lambda bien et que la peur n’évite pas le danger et qu’il n’a pas les épaules pour protéger efficacement la France car le régalien il n’aime pas s’en occuper on a vu lors de son quinquennat !

Jusqu’à pensait-il ne pas voir l’utilité de débattre et faire un meeting !?

Trop bavard tergiversant sans cesse pour prendre des décisions rapides jusqu’à employer des cabinets de conseils extérieurs forts couteux pour la gestion de la Covid et la vaccination et on dit que c’est grâce à lui que la pandémie a été bien gérée mais il a lâché maintes fois du lest sur les mesures sanitaires de protections et les contaminations en France augmente et dans le monde reparte mais « avec le quoi qu’il en coute miracle » on peut tout faire !?

Il a de la Chance notre président pseudo monarque à qui nous avons donné trop de pouvoir grâce à cette Vème république monarchique et des Français qui se laissent manœuvrer depuis des décennies comme des sots incurables ne sachant plus voter correctement !

Jdeclef 03/04/2022 13h30


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