dimanche 10 avril 2022

Pourquoi un débat avec MACRON qui nous a soulé pendant : son quinquennat par des discours alambiqués pour conserver son pouvoir immérité !

 

Présidentielle : ces débats qui ont secoué le premier tour

Salaires, grand remplacement, retraites, armées, RSA… Revue de détail des débats qui ont animé la première séquence de la présidentielle 2022.

L'heure du choix approche. Dimanche matin, 48,7 millions d'électeurs français sont appelés aux urnes pour choisir entre les 12 candidats à la présidence de la République. Cette élection 2022 se déroule dans le contexte inédit d'une guerre aux portes de l'Union européenne.

L'offensive des troupes russes de Vladimir Poutine sur l'Ukraine de Volodymyr Zelensky a asphyxié comme jamais le premier tour de la présidentielle 2022. L'attention s'est longtemps focalisée sur la menace sécuritaire et les multiples enjeux du big bang géopolitique qui se dessine. Mais contre toute attente, plusieurs sujets franco-français sont parvenus à fleurir dans ce champ de ruine. Tour d'horizon des principaux débats qui ont animé le premier tour.

Quelle hausse des salaires ?

Tous les instituts de sondage le disent : le pouvoir d'achat est la préoccupation numéro 1 des Français. L'inquiétude est née à l'automne 2021, après la forte hausse des prix à la consommation provoquée par le brutal rebond économique post-Covid. La guerre en Ukraine a ensuite exacerbé cette crainte, notamment parce que les prix à la pompe ont flambé, tout comme ceux du gaz et de certaines denrées alimentaires.

Face à une inflation record, les candidats à l'Élysée promettent des hausses de salaire. Deux visions s'affrontent. À droite, on privilégie la baisse des impôts sociaux. Sous la bannière Les Républicains (LR), Valérie Pécresse veut commencer par réduire, dès l'été, les cotisations vieillesse sur les salaires inférieurs à 2 800 euros net. Cette mesure est la première pierre d'un projet visant à doper de 10 % le salaire des Français, entre 2022 et 2027.

Delhommais – L'obsession mortifère du pouvoir d'achat

Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national (RN), promet des exonérations de cotisations patronales pour les entreprises qui augmentent les salaires. Elle vise, elle aussi, un gain de 10 % sur la fiche de paie. Le candidat du parti Reconquête !, Éric Zemmour, s'engage à exonérer d'impôts et de charges sociales les heures supplémentaires. Son programme prévoit par ailleurs une baisse de la CSG sur les petits salaires pour un gain net de « 105 euros par mois ».

Au centre, le président candidat Emmanuel Macron (La République en marche) entend réduire les cotisations sociales, sans pour l'heure donner plus de détail. Son bilan plaide en sa faveur. Selon une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le pouvoir d'achat par unité de consommation a grimpé d'environ 300 euros par an entre 2017 et 2021.

À gauche, pas de surprise. On préfère à la baisse des impôts sociaux une forte hausse du smic. Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) promet de faire passer le salaire minimum à 1 400 euros net par mois (contre 1 300 euros net au 1er mai). Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) et Fabien Roussel (Parti communiste) proposent un smic à 1 500 euros net. Anne Hidalgo (Parti socialiste) plaide, quant à elle, pour une hausse de 15 % (1 446 euros net).

Grand remplacement ou grand rabougrissement ?

L'identité française et le déclin sont les autres thématiques fortes de cette élection. Non pas que ces sujets soient nouveaux. Ils agitent chacun des scrutins élyséens depuis 2002 et la qualification surprise de Jean-Marie Le Pen (Front national, ancêtre du RN) au second tour. Il y a d'inédit dans cette édition 2022 l'essor dans le débat public d'une théorie jusqu'ici confinée dans un recoin de l'extrême droite : le « grand remplacement ».

Selon cette thèse très controversée et développée par l'écrivain Renaud Camus, il existerait en France un processus de substitution de la population française et européenne par une population originaire d'Afrique subsaharienne et du Maghreb. Ce processus conduirait à un changement de civilisation, planifié par les élites.

Renaud Camus, passager clandestin de la présidentielle

Cette théorie, qui fait hurler à gauche de l'échiquier politique, est le cheval de bataille d'Éric Zemmour. L'ex-éditorialiste est parvenue à la hisser au cœur des débats. Dans un entretien à Marianne, l'historien Hervé Le Bras reconnaît qu'elle a « gagné en visibilité » avec le candidat de la Reconquête ! qui envisage à ce propos la création d'un ministère de la « remigration » afin d'organiser le « renvoi de 100 000 étrangers indésirables par an ».

Cette thèse du « grand remplacement » séduit aussi au sein du Rassemblement national, que quelques cadres ont quitté pour rejoindre le camp zemmourien. Marine Le Pen rejette quant à elle cette théorie au motif qu'elle ne croit pas au complot de la planification des élites. La candidate du RN préfère parler de « submersion migratoire ».

Valérie Pécresse a elle aussi tenté de s'emparer du sujet. Lors d'un meeting au Zénith de Paris le 13 février, elle a expliqué qu'il n'y avait « pas de fatalité, ni au grand déclassement ni au “grand remplacement” ». Face à la polémique, elle s'est ensuite érigée en « rempart républicain à la théorie du “grand remplacement” », expliquant avoir été mal comprise. Dans son unique grand rassemblement politique du premier tour, dimanche 3 avril à la Défense Arena, Emmanuel Macron a fustigé ceux qui prônent le « grand rabougrissement ». Le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon oppose, lui, « la créolisation » de la société.

Relever ou abaisser l'âge de la retraite ?

Parmi les sujets en débat, l'âge légal de départ à la retraite, aujourd'hui fixé à 62 ans. La question, ultrasensible en France, oppose les partisans d'un relèvement à ceux d'un avancement. Comme souvent, ces positions sont l'illustration de la classique fracture politique droite gauche.

À gauche de l'échiquier politique, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le communiste Fabien Roussel, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) plaident pour le retour à 60 ans, quarante ans après que François Mitterrand a fixé ce seuil via les ordonnances Auroux de 1982. Ces candidats pointent les inégalités de santé, en particulier chez les Français exerçant un métier pénible.

Présidentielle – Retraites : la guerre des âges

À droite, Éric Zemmour propose de décaler l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, à l'horizon 2030. De son côté, Valérie Pécresse s'est positionnée en faveur d'un report à 65 ans, elle aussi en 2030. Au centre, Emmanuel Macron pousse également pour un report à 65 ans (en 2032), lui qui a échoué à instaurer son système de retraite universel et par point.

Pour les partisans du report, cette réforme permettrait de résorber le déficit du système des retraites. D'après un chiffrage du cercle de réflexion l'Institut Montaigne pour Les Échos, le gain de la réforme Zemmour serait de 10,7 milliards en 2030. La réforme Pécresse occasionnerait, quant à elle, 16,2 milliards en 2030. Pour la retraite version Macron, le gain est estimé à 18 milliards en 2032. Cette justification est parfois qualifiée d'idéologique par les anti-report. Selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), dans un rapport publié en juin 2021, le système des retraites devrait de toutes les manières revenir à l'équilibre en 2030. Les partisans d'un relèvement expliquent que l'allongement de l'espérance de vie justifie de travailler plus longtemps.

Quel budget pour la Défense ?

La guerre en Ukraine a réveillé le débat sur les dépenses militaires. Le budget actuel du ministère des Armées s'élève en 2022 à 40,9 milliards d'euros, conformément à la loi de programmation militaire 2019-2025, qui prévoit une nette hausse de budget après des années de baisse. Avec la menace russe à nos portes, bon nombre de candidats sont prêts à aligner les zéros.

Éric Zemmour ambitionne de porter le budget des armées à 60 milliards d'euros par an en 2025 puis à 70 milliards en 2030. Il souhaite également la construction d'un deuxième porte-avions. Marine Le Pen veut porter à 55 milliards d'euros le budget de la Défense à l'horizon 2027. Valérie Pécresse promet, si elle est élue, de porter à 65 milliards le budget de la Défense en 2030 et propose la construction d'un petit frère au Charles de Gaulle. Emmanuel Macron vise un objectif de 50 milliards annuels pour 2025. C'est ce que prévoit déjà la loi de programmation militaire. Le président-sortant rêve également d'une armée commune à l'Union européenne, sans pour autant parvenir jusqu'ici à fédérer les États-membres autour de ce projet.

À gauche, les positions sont plus floues. Jean-Luc Mélenchon veut décider du budget de la Défense non plus en termes d'objectifs financiers (comme les 2 % du PIB de l'Otan), mais sur « une analyse fine des besoins ». À la dissuasion nucléaire, il imagine une dissuasion spatiale. Côté écologistes, Yannick Jadot veut un nouveau Livre blanc sur la défense et la réduction de la dépendance des armées aux énergies fossiles…

Faut-il faire travailler les allocataires du RSA ?

Le revenu de solidarité active (RSA) a lui aussi eu le droit à son débat. Contre l'aide sociale, Valérie Pécresse réclame aux 2 millions de bénéficiaires 15 heures d'activités chaque semaine. « Pas un travail à proprement parler », plutôt des « activités d'insertion », sans aucune autre contrepartie supplémentaire que l'allocation de 575,72 euros. Emmanuel Macron, lui aussi, voudrait conditionner le RSA à 15 ou 20 heures d'activités par semaine. Le président candidat dit vouloir mobiliser les personnes qui touchent ce minimum social via « un travail, une formation, une insertion ».

Retraites, RSA, temps de travail… le grand comparatif des programmes

Ces deux propositions ont suscité de vives réactions. Sur l'ensemble du projet d'Emmanuel Macron, la candidate socialiste Anne Hidalgo a fustigé, le 17 mars sur France 2, une politique « qui consiste à détruire toutes les conquêtes sociales ». Le communiste Fabien Roussel prend le contre-pied et propose d'ouvrir le RSA au moins de 25 ans, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Un premier tour sans joute oratoire

L'absence de débats entre le président sortant et ses 11 poursuivants a suscité la controverse. Il a d'abord été reproché à Emmanuel Macron de se déclarer le 3 mars seulement, c'est-à-dire sur le gong, retardant ainsi le top départ de la campagne présidentielle. Ses opposants ont ensuite reproché au candidat LREM son refus de les affronter, en face-à-face ou dans un débat à 12. L'intéressé n'en a pas souhaité, comme ses prédécesseurs sous la Ve République.

« Les électeurs pourraient avoir l'impression d'être privés d'un grand rendez-vous démocratique », expliquait il y a quelques semaines au Point[dj1]  le politologue Pascal Perrineau. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) affirme que « la campagne a été manipulée de A à Z par Macron ». Jean Lassalle (Résistons !) a dénoncé une « campagne de merde ».

D'autres sujets ont suscité le débat au cours de cette présidentielle pas comme les autres. Le communiste Fabien Roussel, roi du contre-pied à gauche, a affirmé son attachement au nucléaire alors que Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot plaident pour en sortir en dépit du boom des prix de l'énergie. La proposition d'Emmanuel Macron de donner de l'autonomie à la Corse et aux chefs des établissements scolaire a fait beaucoup réagir. L'autonomie, un mot qui fait peur.

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4 heures cela suffisait pour comprendre comment il voulait enfumer tous les Français avec en plus un meeting à grand spectacle pour faire comme les autres de ses clowns tristes de cette classe politique usée et trop connue de cette Veme république pour ces gogos de français nombreux qui aiment ce spectacle de music-hall pour se faire mousser en rabâchant le "nous l'avons fait" en éludant ce qu'il n'avait pas fait (ou ne fera pas s'il est réélu !?)

Car pour les débats de ces candidats de cette opposition si médiocre les Français ont été abreuvé chaque jour jusqu’à l’indigestion sur toutes les chaines publiques ou privées en continu !?

Mais les Français sont d’incurables bons publics qui votent si mal depuis 40 ans que ça donne cette campagne électorale insipide déplorable comme on n’en n’a jamais vu et dont beaucoup augmenteront les rangs des abstentionnistes qui disent que ces élus quand ils sont élus ne font rien ou si peu (peut être pas faux ) mais dommageable pour notre démocratie qui pourrait glisser dangereusement vers une démocrature très à la mode ces derniers temps dans d’autres pays connus parce que l’on donne trop de pouvoir à un seul homme !?

Jdeclef 10/04/2022 14h33


 


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