dimanche 17 avril 2022

Ce n'est pas deux programmes opposés mais deux idéologies partisanes de partis Ringards qui ne veulent plus rien dire ! Avec des électeurs de tous bords incurables !

 

Présidentielle – Macron-Le Pen : deux projets opposés

Les programmes des deux finalistes divergent en tout point. Et celui de Marine Le Pen est le plus dispendieux. Décryptage.

Difficile de concevoir deux projets plus opposés. Celui d'Emmanuel Macron vise à faire naître une souveraineté européenne, conçue comme un levier pour l'indépendance française face aux géants chinois et américains. Celui de Marine Le Pen met exclusivement l'accent sur la souveraineté nationale. La candidate RN a beau avoir écarté toute référence au « Frexit », elle appelle tout de même de ses vœux « une Alliance européenne des nations qui a vocation à se substituer progressivement à l'Union européenne ».

Marine Le Pen a conservé les bases d'un programme fondamentalement anti-immigration de son père, censé faire économiser jusqu'à 18 milliards d'euros par an aux finances publiques. Les allocations familiales, par exemple, seraient réservées aux seuls Français. Le RSA, la prime d'activité, mais aussi l'allocation aux adultes handicapés se verraient, quant à eux, réservés aux étrangers qui auraient préalablement travaillé cinq ans à temps plein. Un tel virage nécessiterait de réviser la Constitution pour consacrer le principe de la préférence nationale. Marine Le Pen compte aussi faire des économies sur la participation de la France à l'UE, à hauteur de 5 milliards d'euros. Autant de demandes qui risquent d'être très mal accueillies par ses partenaires européens.

 Marine Le Pen et l'Europe : les mirages de la préférence nationale

Ristournes. Pour le reste, la candidate a bâti un programme à coups de ristournes fiscales pour les Français, afin d'augmenter leur pouvoir d'achat. La liste est impressionnante, à commencer par une baisse permanente de la TVA sur les produits pétroliers, accompagnée d'une suppression de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) votée depuis 2015, à condition que le prix du baril soit au-dessus de 100 dollars. Une perte potentielle pour l'État qu'elle chiffre à plus de 20 milliards d'euros cumulés, en année pleine. Les familles, elles, auraient droit à 8 milliards d'euros de baisse d'impôt ou d'augmentations de prestations sociales.

Présidentielle : Marine Le Pen, la résiliente

La candidate promet aussi de revenir à la retraite à 60 ans avec seulement 40 années de cotisations pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans. Surtout, ceux qui auront travaillé avant 24 ans pourront partir à la retraite bien plus tôt que selon les règles actuelles. Pour favoriser le made in France, Marine Le Pen a prévu 10 milliards d'euros de baisse des impôts de production, avec la suppression de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3 S), cette fois uniquement dans des zones de relocalisation désignées. L'accent est mis sur les dépenses en faveur des ministères régaliens comme la Défense, avec une augmentation de son budget de 41 milliards d'euros en 2022 à 55 milliards en 2027, dans la droite ligne de l'actuelle loi de programmation militaire.

Crédibilité. Marine Le Pen a bâti son programme à coups de cadeaux fiscaux, afin d’augmenter le pouvoir d’achat des Français. Ici, la candidate RN au marché de Haguenau (67), le 1er avril.

Un nouveau « quoi qu'il en coûte ». En tout, 68 milliards d'euros de dépenses et baisses d'impôts, financées par 68 milliards de nouvelles recettes et diminutions de dépenses dans d'autres domaines. Au moins sur le papier. Selon l'Institut Montaigne, un think tank libéral, les propositions de Marine Le Pen entraîneraient près de 80 milliards d'euros de dépenses nouvelles supplémentaires et 40 milliards de baisses de prélèvements. Un nouveau « quoi qu'il en coûte » de près de 120 milliards d'euros et non 68 milliards… En face, les économies réelles se chiffreraient à seulement 16 milliards d'euros et les nouvelles recettes à 2 milliards. En prenant en compte la relance que ce déversement d'argent public entraînerait sur l'économie, le déficit pourrait se creuser entre 1,8 et 2,5 point du PIB en cinq ans, ce qui le porterait entre 5,8 et 6,5 % à la fin de son quinquennat. « Compte tenu de ce niveau de déficit et d'une absence de trajectoire de redressement des finances publiques, les marchés financiers pourraient pousser la France à sortir de la zone euro », en déduit l'Institut Montaigne.

 Présidentielle : le programme (très) mal financé de Marine Le Pen

Pour le climat, Marine Le Pen mise sur le tout-nucléaire , elle qui veut arrêter le développement des éoliennes. Un moratoire serait décrété dès son arrivée à l'Élysée, y compris sur l'éolien en mer. Il faudrait donc construire des réacteurs nucléaires à un rythme extrêmement soutenu. Emmanuel Macron préfère miser à la fois sur le nucléaire et les renouvelables, notamment via l'éolien en mer. Avec le risque que fait peser l'intermittence des énergies renouvelables.

Trajectoire exigeante. Le président-candidat a présenté un programme de 50 milliards d'euros, financé, sur le papier, par 50 milliards d'économies sur les dépenses. 35 milliards de dépenses nouvelles sont annoncées (pour l'éducation, avec la revalorisation du salaire des enseignants ; la santé et la prise en charge de la dépendance ; la transition écologique, ou encore la politique familiale) et 15 milliards de baisses d'impôt , dont 7 milliards pour les entreprises avec la diminution de leur cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE). Après 25 milliards d'euros de baisses d'impôt destinées aux ménages depuis 2017, les mesures de pouvoir d'achat sont plus limitées que dans le programme de son adversaire, au-delà de celles déjà prises comme le gel des tarifs du gaz et de l'électricité. Les entreprises seront notamment incitées à verser une superprime défiscalisée et sans charges sociales jusqu'à 6 000 euros par an, avec le risque qu'elle se substitue aux augmentations de salaire pérennes. La redevance télé de 138 euros par ménage et par an serait supprimée (3,2 milliards d'euros) comme chez Marine Le Pen, qui promet, elle, de privatiser l'audiovisuel public.

Programme de Macron : une trajectoire budgétaire qui laisse sceptique

Emmanuel Macron dit vouloir repasser au-dessous de 3 % de déficit public par rapport au PIB d'ici à la fin du mandat, ce qui suppose un ralentissement conséquent de la dérive naturelle des dépenses. Une trajectoire exigeante, qui laisse sceptiques plusieurs observateurs spécialistes. Elle repose sur la capacité du candidat à atteindre le « plein emploi », fixé à 5 %. Ses économies les plus solides viennent de sa réforme des retraites avec le décalage de l'âge de départ à 65 ans, moyennant des aménagements pour les carrières longues et la prise en compte de la pénibilité le plus individuellement possible, ce qui pose la question de sa mesure.

Modernisation. Le candidat mise sur la modernisation de l'action publique et attend 10 milliards d'économies sur les dépenses de fonctionnement des collectivités locales. Pour l'Institut Montaigne, un tel programme creuserait le déficit public entre 0,8 et 1,1 point de PIB, avec des économies de moins de 13 milliards d'euros. « La hausse du déficit, en partant d'une situation déjà dégradée des comptes publics, pourrait conduire à un renchérissement des conditions de financement de la dette française, notamment dans un contexte de remontée de l'inflation et des taux d'intérêt », prévient donc le think tank.

 Programme d'Emmanuel Macron : des réformes et beaucoup de dépenses

Sur le plan européen, le président-candidat veut continuer à réorienter l'Union après avoir contribué à arracher un endettement commun destiné à traverser la crise du Covid. Un accord a récemment été annoncé au niveau des États membres pour fermer les marchés publics aux entreprises des pays qui n'ouvrent pas les leurs. Les discussions avancent pour établir une taxe carbone aux frontières de l'Europe . Quant à l'impôt minimum sur les multinationales, il doit encore être adopté au sein de l'UE!

Stratégie Macron

15 

milliards d’euros

de baisses d’impôts 

dont 

7 

milliards

pour les entreprises. 

65 

ans

L’âge de départ à la retraite. 

50 

milliards d’euros

financés par 50 milliards d’économies sur les dépenses. 

13 

milliards d’euros

d’économies réelles (selon l’Institut Montaigne).

Stratégie Le Pen

 

milliards d’euros

de baisses d’impôts pour les familles. 

10 

milliards d’euros

de baisses des impôts de production. 

62 

ans

L’âge légal de départ à la retraite (si la durée minimale de cotisation est atteinte). 

68 

milliards d’euros

de dépenses et de baisses d’impôts, financées par 68 milliards de nouvelles recettes et de diminutions de dépenses dans d’autres domaines. 

16 

milliards d’euros

d’économies réelles (selon l’Institut Montaigne qui n'a pas valeur d'évangile de paques).

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(EXEMPLE : Le programme de F.MITTERRAND du PS et de l’union des gauches en 1981 avait aussi été mal évalué financièrement il a duré 3 mois avant que le président fasse marche arrière sur sa politique et les français les plus mauvais votants niais l’on réélu donc pendant 14 ans, ils n’ont pas changés depuis malgré de nouvelles générations de français électeurs incurables il vont en prendre pour dix ans avec MACRON alors qu’ils ne se plaignent pas s’ils ont pire puisqu’ils élisent les plus médiocres politiciens tous bords, les anciens comme moi encore vivants s’en souviennent !) 

Tant ces tourneurs de vestes de tous bords médiocres savent s’adapter en changeant de couleurs comme des caméléons quand ils craignent de perdre un pouvoir monarchique après ils courent depuis 40 ans !

Ils leur suffisent d’aller dans le sens de ce que les Français réclament depuis 40 ans en promettant tout et n’importe quoi même si cela est utopique et irréalisable !?

Pour E.MACRON qui craint de ne pas être réélu il promet tout à qui mieux mieux se mettant au diapason de ce que les Français gogos veulent bien encore avaler retraite , pouvoir d’achat  sécurité etc… Mais il a un handicap sérieux pourquoi tiendrait-il, ce que qu’il n’a pas fait dans son quinquennat médiocre !

Quant à M.LE PEN utilisation des référendums d’initiative populaire comme en SUISSE ?

Mais ce pays fédéral de plusieurs cantons de langues et cultures différentes n’a pas la même constitution et est de population moins nombreuse et surement plus disciplinées que nous autres français frondeurs pathologiques depuis même notre monarchie depuis LOUIS XIII dont en fait on n’a pas réussi à gommer les effets malgré notre révolution de 1789 !

De plus cette élue d’extrême droite dont elle ne peut enlever son vernis de cette carapace en effaçant ce nom en le remplaçant par droite radicale est indélébile pour acquérir une honorabilité équivalente aux autres partis ringards classiques la handicape !

Car MACRON a déjà l’exercice du pouvoir et l’expérience qui va avec même, si son quinquennat n’est pas un succès loin de là et donc les Français pleutres craignant la peur du lendemain ne se risqueront pas à tenter un changement qu’ils réclament pourtant depuis 40 ans préférant râler ou manifester, ce qu’ils font le mieux en pure perte (car trop gâtés en fait puisqu’on ne leurs a pas assez bottés le c.ls !?)

Jdeclef 17/04/2022 12h16


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