Michel
Richard – Valérie Pécresse, la défaite avant l’heure ?
CHRONIQUE. Il
lui faut bien du courage pour se battre jusqu’au bout quand son parti a déjà la
tête ailleurs. Vers Macron ou plutôt Zemmour ?
On
ne se permettrait pas, à une semaine du premier tour de la présidentielle, un
quelconque pronostic, encore moins fâcheux, vis-à-vis de l'une des principales
protagonistes de la compétition. Mais tout donne à penser que Les Républicains,
eux, ont la tête tourneboulée et sont déjà obsédés par la suite. La suite,
c'est-à-dire l'après-défaite de Valérie Pécresse, les législatives à suivre et
surtout l'avenir du parti, pour peu qu'il en ait un.
Nous n'y sommes pour rien s'il en est ainsi. Valérie Pécresse et
ses soutiens ont beau jurer espérer encore une bonne fortune électorale et se
refuser à croire aveuglément les funestes sondages – ce sur quoi ils ont bien
raison –, leur parti n'en est pas moins passé à l'étape d'après. Celle du deuil
que serait un troisième échec d'affilée à une présidentielle et d'une
reconstruction inévitable.
Et c'est peu dire que cet après qui se prépare sans attendre est
sportif. L'avenir des Républicains est-il dans une alliance avec Macron, ou
dans un ralliement au Rassemblement national ou à Reconquête !, ou encore
dans un groupuscule réduit aux quelques restants ?
Le député LR Guillaume Larrivé, dans son interview au Point, a mis le bazar en appelant à une
coalition avec La République en marche. Un crime que d'anticiper ainsi la
défaite de Valérie Pécresse, certes, mais bien plus encore, semble-t-il, de
juger que le projet de sa candidate est finalement assez compatible avec celui
de Macron.
Car voilà ce qui ressort des réactions publiques comme des
mouvements telluriques qui agitent Les Républicains : dans cette campagne,
le rejet de l'extrême droite, d'Éric Zemmour notamment, est moins visible et
explicite que celui de Macron. L'ambiguïté qui a présidé à la victoire de
Pécresse dans la primaire LR (était-ce elle qui avait gagné ou Éric Ciotti, son
encombrant accompagnateur ?) n'a jamais cessé, pour peu qu'elle n'ait pas
prospéré ensuite.
Quand Emmanuel Macron laisse entendre au cours de sa conférence de
presse qu'il pourrait accueillir dans son gouvernement des personnalités venues
d'ailleurs et qu'on croit y voir un appel du pied à Valérie Pécresse, celle-ci
réagit au quart de tour : pas ça, pas elle, tout la sépare de Macron en
qui elle voit une nuisance à écarter de toute urgence ! Normal ! Elle
le combat, ce n'est pas pour paraître céder à ses avances, ni marcher dans une
grossière combine. Par ailleurs, on ne peut pas dire que Valérie Pécresse
manifeste elle-même une quelconque complaisance vis-à-vis de Zemmour.
Sauf que… Quand
François-Xavier Bellamy, après Éric Ciotti, déclare préférer Zemmour à Macron
et voter pour lui si telle est l'affiche du second tour, rien ne se passe, on
ne lui dit ni ne lui reproche rien. Quand Zemmour, au Trocadéro, le
week-end dernier, fait applaudir Éric Ciotti, Laurent Wauquiez, François-Xavier
Bellamy et Nadine Morano, rien ne se passe non plus. Sauf erreur, aucune de ces
personnalités ne réagit, pour se récrier comme l'a fait Pécresse vis-à-vis de
Macron. Et personne, visiblement, ne leur demande rien, pas même les plus
sourcilleux démocrates du parti, genre Xavier Bertrand ou Gérard Larcher.
Éclatement annoncé
Comme si la perméabilité avec Zemmour de ces caciques LR applaudis
au Trocadéro était déjà chose acquise. Éric Ciotti, au hasard d'une interview,
consent juste à se dire « pas dupe de la manœuvre politicienne » et à
trouver « la ficelle un peu grosse ». Sans doute l'est-elle, grosse,
mais sa réaction à lui trop courte. On écoutera avec intérêt qui, chez les LR,
se désiste pour qui au soir du premier tour.
Les psychodrames, allers et retours, et nombreuses versions qui
ont présidé à l'écriture d'une tribune par les députés LR en disent long sur
l'éclatement, idéologique, politique, stratégique, du parti. Dénoncer une
manœuvre du pouvoir macronien dont il s'agissait de se démarquer semble plus
aller de soi que de se tenir à l'écart d'une attraction zemmourienne. Le parti,
visiblement, est déjà dans les transes. Il fait encore semblant d'être là,
derrière sa candidate, laquelle a bien du courage de faire elle-même comme si
de rien n'était.
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par ces collègues de son parti LR
de cette droite classique qui à cause de cela végètera avant de se dissoudre
comme l'autre grand parti de gauche classique le PS!
Les femmes en politique notamment
internationale ne sont pas toujours gagnantes, le plus bel exemple récent est
MERKEL qui ne lâchait rien cette bombe à retardement dans le couple bidon
Franco-Allemand bidon ou la France de nos dirigeants passés a toujours cédé à
ses exigences à tout donné à l'est et cette Russie de Poutine dont elle a
totalement hypothéqué sa dépendance énergétique et que tous nos dirigeants ou
autres portaient aux nues (en oubliant que née en RDA soviétique elle était de
culture plus que russophone car ayant fait toute ces études à l'est dans cette
idéologie russe ne pouvait qu'en être imprégnée parlant le russe et ayant parlé
déjà à Poutine mais obéissant avant à la doctrine avant la chute du mur ça
laisse des traces!
Et d'après ce que l'on sait
maintenant en ALLEMAGNE tourne au scandale qui force son pays déjà à réarmer
ses forces militaires en urgence, car ses pipes lines nord stream gaziers
connectés à la Russie affaiblit nettement cette Allemagne arrogante ainsi que
l'arrêt et suppression des centrales nucléaires remplacées par des centrales
thermiques au charbon russe en plus !
Ce qui forcément est aussi
préjudiciable pour l'Europe occidentale pour son indépendance énergétique à
l'ouest et doit donc encore avoir recours aux USA et cette OTAN pour sa défense territoriale !
Les politiciens français sont
encore trop machistes c'est un fait et pour les femmes on leur pardonne moins
leurs erreurs de comportements ou autres !
Jdeclef 03/04/2022 16h56
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