jeudi 28 avril 2022

Politiciens de tous bords qui attendent le bon plaisir de notre président pseudo monarque qui : se comportera comme roitelet a égo démesuré car sans garde fou !

 


Législatives : ça chauffe déjà dans la majorité !

Les députés sont suspendus à la première salve d’investitures promises pour les jours prochains, alors qu’aucune discussion n’a encore abouti entre les alliés de Macron.

La France est le pays des réunions stériles et des palabres creux de  politiciens !

Première réunion de groupe des députés marcheurs depuis la réélection d'Emmanuel Macron, ce mardi 26 avril. Une trentaine d'élus sont sur place au Palais-Bourbon pour écouter les consignes hebdomadaires du président de l'Assemblée, Richard Ferrand, et de leur chef de file Christophe Castaner, les autres sont connectés en visioconférence. Il règne comme un air de fin d'année, certains immortalisent le moment en se prenant en photo. Tandis que les partis d'opposition, La France insoumise en tête, sont déjà dans les starting-blocks, les parlementaires de La République en marche n'attendent plus qu'un feu vert officiel pour lancer leur campagne sur le terrain, en vue du scrutin des 12 et 19 juin. Quand les investitures seront-elles annoncées ? Quelle sera la plateforme des élections législatives ? Pas plus que les ministres qui sont suspendus au remaniement les parlementaires n'ont d'informations sur leur propre sort. Les kits de campagne comprenant notamment les professions de foi sont pourtant prêts au siège de LREM.

« Il ne faut pas céder à l'impatience », temporise Christophe Castaner. « La semaine prochaine, chacun pourra débattre, se lancer, discuter », jure Richard Ferrand. Parmi les 268 députés macronistes, une trentaine aurait choisi de ne pas se représenter et une vingtaine d'autres pourraient ne pas être reconduits pour la prochaine législature, parce que l'élu(e) n'aurait pas fait l'affaire au cours des cinq dernières années, jugé(e) pas fiable ou déloyal(e). « Il faut leur dire à ceux qui ne sont pas repris ! C'est la moindre des choses ! » s'étrangle une cadre du groupe, ulcérée par la gestion des ressources humaines en macronie. D'autant que certains d'entre eux, faute de contre-ordre, s'apprêtent à boucler leur prêt pour leur compte de campagne.

 Présidentielle : Emmanuel Macron, quelle histoire !

Avant le second tour de la présidentielle, le premier cercle d'Emmanuel Macron promettait « d'aller vite » sur les investitures. Une première salve devrait être dévoilée cette semaine, et une autre la suivante, avant même l'annonce du nouveau gouvernement. Le chef de l'État a déjà passé en revue les circonscriptions, des réunions ont eu lieu notamment en présence de ses ministres Julien Denormandie, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin. Il dispose d'un tableau répertoriant les élus sortants de sa majorité, classés dans la catégorie « évident » ou « pas évident ». Comprendre : à reconduire ou à ne pas reconduire. Mardi, de retour de La Lanterne, le président a reçu les responsables du parti présidentiel à déjeuner, comme l'a révélé Le Parisien. Une autre réunion a eu lieu mercredi matin à l'Elysée autour du fondateur d'En marche !.

Ce n’est ni Philippe ni Bayrou qui ont gagné la présidentielle. C’est Macron, point. Donc il fait ce qu’il veut.

Les stratèges du camp au pouvoir s'attendent à obtenir une nouvelle majorité assez large – plus de 300 élus – après le renouvellement de juin, d'autant plus en continuant de recruter du côté des Républicains et du Parti socialiste. « Ce bloc central » à l'Assemblée risque toutefois d'être plus composite, tant les chapelles pro-Macron sont nombreuses. Les négociations entre LREM et les partis alliés promettent d'être rudes. Le MoDem dispose de 57 sortants, Édouard Philippe veut implanter son parti Horizons au Palais-Bourbon et vise un groupe d'au moins 30 à 35 députés. Nicolas Sarkozy s'active de son côté pour permettre la réélection d'environ 25 députés LR dans le giron de la majorité.

« Dès qu'une circonscription est libre et potentiellement gagnante pour la majorité, Richard Ferrand répond : si on peut la gagner, pourquoi on la laisserait à Horizons ? », rapporte un cadre du groupe LREM. Ni François Bayrou ni Édouard Philippe n'ont été associés à la discussion à l'Élysée, mardi midi. « Ce n'est ni Philippe ni Bayrou qui ont gagné la présidentielle. C'est Macron, point. Donc il fait ce qu'il veut », fait-on valoir au sommet de l'État. Pis, au même moment, l'ancien Premier ministre réunissait le bureau politique de son parti, lançant la bataille des législatives. « La victoire du président est belle, claire et nette et Horizons y a pris toute sa part », a-t-il déclaré, pointant les scores du chef de l'État dans les villes tenues par un maire pro-Philippe, « supérieurs à la moyenne nationale ». L'ex-chef de gouvernement a dit son hostilité à l'idée d'un parti unique imaginé par Emmanuel Macron, préférant une simple bannière commune. Et de prévenir : « Horizons ne se sent tenu par aucun deal où nous ne sommes pas autour de la table. » Son parti s'inquiète d'être tenu à l'écart des négociations.

Chez Les Républicains, les législatives de tous les dangers

Dissidences

« Tout le monde se crispe, alors que tout le monde a intérêt à ce que ça atterrisse bien », soupire un parlementaire encarté Horizons. Qui s'empresse d'ajouter : « Si une liste d'investitures sort et qu'on n'a pas été consultés, on verra ce qu'on fait »… Ce qui laisse craindre d'éventuelles divisions, voire des dissidences avec, ici ou là, un député LREM sortant déjà en campagne alors qu'un candidat Horizons prévoit de se présenter. « Dans les circonscriptions sans risque Rassemblement national ou La France insoumise, il veut investir un candidat quoiqu'il arrive », s'affole un cadre macroniste. « Le climat est délétère. »

Autre inconnue, en plus des investitures : la plateforme programmatique. Emmanuel Macron a, certes, été réélu sur la base d'un projet, mais les dirigeants de LREM réunis en bureau exécutif lundi soir réclament « un socle commun » pour repartir au combat, « avec trois ou cinq points clairs », selon les informations du Point. « Les oppositions sont rentrées directement dans un esprit revanchard – Mathilde Panot [députée LFI, NDLR] a même dit qu'elle voulait défaire le président –, les six semaines de campagne seront l'occasion d'avancer sur le pouvoir d'achat et sur la nouvelle méthode. Nous devrons être solides sur nos appuis et fidèles à nos valeurs », a déclaré le ministre Julien Denormandie au cours de cet échange.

Face au fantasme de la cohabitation agité par Jean-Luc Mélenchon, la majorité cherche à muscler son contre-discours et à incarner la stabilité, la cohérence politique. « Notre majorité craint la cohabitation, car l'électorat est modéré et stable, a considéré le sénateur LREM Julien Bargeton. Le président devrait passer un message sur sa majorité, du style : j'aurais besoin d'une majorité pour travailler.  » « Il ne faut pas refaire le match, laissons la musique de la revanche et les procès en illégitimité courir. Ce sont des clapotis qui sont désagréables  », a conclu Richard Ferrand, désireux de rassurer les troupes. Dans les grandes villes, les députés de la majorité tendance centre gauche redoutent l'union de la gauche tant les scores de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle sont élevés.

Mélenchon : la gauche, c'est lui ! (Il a même dit en son temps qu’il était la république ce vieux tribun !?)

Si le projet de report d'âge légal de départ à la retraite risque d'apparaître comme un repoussoir dans les urnes, les parlementaires encouragent le chef de l'État à donner priorité au chantier de la réforme des institutions et à lancer dès à présent la commission transpartisane annoncée pendant la campagne. « On ne doit pas donner l'impression qu'on n'a pas compris ce qui s'était passé pendant l'élection », argue un conseiller du pouvoir. La majorité attend aussi des signaux et des preuves quant à la « nouvelle méthode » serinée ces dernières semaines par le président. « Cela ne doit pas rester qu'un slogan pour se faire réélire », prévient un élu marcheur.

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Désigne son proche collaborateur servile et inféodé 1er ministre sans beaucoup de pouvoir marionnette habituelle qui servira de fusible interchangeable en cas de problèmes sérieux lors de son quinquennat qui démarre !

Et dont il changera après avoir rodé sa première mouture de ministres, restreinte avant un remaniement pour un gouvernement plus large !

Il a surement déjà dans la tête un nom ou des noms de ces politiciens élus qui piaffent d’impatience comme des enfants trop gâtés qui attendent le passage des cloches à Pâques pour aller à la quête des œufs et des chocolats !

Tour ce cinéma politique à l’extrême de cette Vème république monarchique vieillissante usée obsolète et désespérante surtout quand on voit comment les Français votent si mal n’arrivant pas à changer leurs institutions et même leur constitution s’il le fallait pour obtenir enfin un vrai changement qu’ils réclament depuis + 40 ans !?

Tout cela est triste et désespérant puisque les Français sont perdus et désabusés ne savent que reprendre les mêmes dans cette classe politique plus que médiocre avec ses partis ringards et dirigeants qui se comportent comme des monarques de l’ancien régime ne pensant qu’à eux !

Ce qui explique une abstention grandissante de Français lambda à chaque élection qui ne sert qu’à tous ces politiciens de tous bords qui profitent et espèrent de ces avantages dû à des postes électoraux !

Jdeclef 28/04/2022 14h37


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