samedi 30 avril 2022

Arrêtons de sauter comme un cabri comme disait De Gaulle en criant : pour ne rien dire d'utile aux français !

 

Avec qui le Premier ministre Mélenchon pourrait gouverner?!

Le patron de LFI, troisième homme de la présidentielle, veut que les Français le portent à Matignon. Il se prépare depuis des années à être au pouvoir ?

MELENCHON MELENCHON MELENCHON…?!

Jean-Luc Mélenchon a la mine satisfaite. En face de lui, ce 10 février, le patron du Medef – oui, du Medef ! – vient de le flatter au-delà de tous ses espoirs. Invité à débattre avec le candidat à l'Élysée sur le plateau de France 2, Geoffroy Roux de Bézieux a tout juste lancé, sans rire une seule seconde : « Je vous prends au sérieux, je pense que vous êtes prêt à gouverner, sinon ce n'est pas la peine qu'on débatte. » Roux de Bézieux a même une poignée de ministres possibles sous les yeux. « Vous allez former un gouvernement avec quelques gens qui sont derrière vous », note le patron du patronat. Mélenchon, gourmand : « Quelques gens, en effet… » Derrière lui, sur les gradins, sont assis les députés LFI Adrien Quatennens, Clémentine Autain, ou encore Bastien Lachaud. Certains, sans doute encore sous le choc de l'aveu de Geoffroy Roux de Bézieux, relaieront bien vite sa déclaration sur Twitter…

Jean-Luc Mélenchon le dit et le redit depuis des mois : il est prêt à prendre le pouvoir, même battu au premier tour de la présidentielle. Mardi soir, sur BFMTV, le leader des Insoumis est remonté en selle. « Je demande aux Français de m'élire Premier ministre », lance-t-il à un Bruce Toussaint un peu interloqué. Passons sur l'incongruité institutionnelle : c'est le président de la République qui nomme son Premier ministre en fonction de la configuration parlementaire. « C'est une formule », confie un proche de Mélenchon pour dire qu'il ne faut pas s'arrêter à ce genre d'argutie… L'important, c'est que Mélenchon se sent prêt. « On est plus confiants qu'en 2017 », confie un ami. Le troisième homme de la campagne avait alors dessiné les contours de son gouvernement : quinze ministres, secondés par des hauts-commissaires responsables de missions précises et limitées dans le temps. En 2022, il devrait reconduire, si les Français choisissent de « l'élire Premier ministre », le même type de gouvernement resserré. « On n'est pas encore dans l'épure, mais c'est l'idée », confie un cadre de LFI.

Coignard – Jean-Luc Mélenchon, candidat au repêchage électoral

En cinq ans, bien des choses ont changé chez les Insoumis. En 2017, Mélenchon est encore un peu seul. Quelques grognards l'entourent alors, comme Éric Coquerel, Alexis Corbière, ou encore l'ex-élue écologiste Martine Billard. À l'époque, Mélenchon aurait sans doute été en peine de constituer un gouvernement de fidèles. La défaite de 2017 a changé pas mal de choses. Malgré la déconvenue à la présidentielle, une grosse quinzaine de députés Insoumis entrent au Palais-Bourbon. Mis à part les expérimentés Coquerel, Corbière ou encore Clémentine Autain, la plupart sont tout nouveaux dans le combat parlementaire et, même, politique.

Pépinière

Mélenchon les prend en main. Parmi eux, quelques talents prometteurs, tels Adrien Quatennens, François Ruffin, Mathilde Panot ou encore Ugo Bernalicis. Quatennens n'a derrière lui que quelques années de militantisme chez Attac à Lille, par exemple. L'ex-sénateur Mélenchon couve ce petit monde, il le conseille, le pousse à travailler encore et toujours, et à s'exprimer à la tribune de l'Assemblée. Il confie à une autre figure montante, la trentenaire Clémence Guetté, le secrétariat général du groupe LFI à l'Assemblée. La jeune femme, une tête bien faite, coordonne le travail parlementaire avant de s'occuper du programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon.

Nous sommes quelques-uns à être prêts à gouverner.Adrien Quatennens

Cinq ans après leur entrée à l'Assemblée, ces jeunes pousses insoumises sont montées en grade. D'autres, comme Manuel Bompard et Manon Aubry, ont fait de même au Parlement européen. La plupart se sont spécialisées sur des domaines précis. Le Lillois Adrien Quatennens, par exemple, a mené son premier combat parlementaire sur la réforme du Code du travail. « Nous sommes quelques-uns à être prêts à gouverner », avoue Quatennens. François Ruffin ne dit pas autre chose. En mars, à Toulouse, il faisait déjà des offres de service pour devenir le ministre du Logement de Jean-Luc Mélenchon. Ce domaine devrait plutôt être rattaché à un grand ministère de l'Environnement, mais la sortie de Ruffin montre bien que certains ambitieux ont commencé, assez tôt, à se placer.

De son côté, l'un des fidèles de Mélenchon, le conseiller d'État Bernard Pignerol, lorgne sans doute sur un poste clé à Matignon. D'autres, comme Aurélie Trouvé, la présidente du Parlement de l'Union populaire, qui réunit une centaine de personnalités de la société civile, pourrait accéder à un poste éminent. « Il y aura beaucoup de responsabilités à confier, de la présidence de l'Assemblée à celle du futur groupe parlementaire », observe un intime du leader des Insoumis.

Mélenchon : la gauche, c'est lui !

Si l'heure n'est pas encore à choisir ses ministres, encore moins les hauts fonctionnaires, le leader de LFI ne doute pas que l'appareil d'État ne rechignera pas à le servir. Le dimanche 3 avril, lors de son meeting en plein air sur la place du Capitole, à Toulouse, il a dit sa confiance dans l'administration, entre caresse et menace. « La fonction publique est loyale à la patrie et elle obéit chaque fois qu'on lui demande de le faire », lance Mélenchon, lui-même respectueux des institutions et de ceux qui la représentent. « Il a le sens de l'État, il n'y a pas de doutes à avoir sur ce point », dit un vieux compagnon de route. N'a-t-il pas été, durant près de vingt ans, un sénateur de la République très urbain avec ses collègues du Palais du Luxembourg ?

Vers un « spoil system »

Mélenchon connaît bien la haute fonction publique. Il a aussi été, de mars 2000 à mai 2002, un très discipliné ministre délégué à l'Enseignement professionnel de Lionel Jospin. Durant ces deux années, qui furent heureuses, le futur Insoumis ne barguignait pas avec la loyauté que le pouvoir administratif doit au pouvoir politique. Un jour, le ministre Mélenchon rencontre des enseignants réunis dans un amphithéâtre, à Clermont-Ferrand. L'assistance est dissipée. Mélenchon entre dans la salle et attend au pied de l'amphithéâtre sans rien dire. Il regarde son auditoire, qui peu à peu arrête de papoter. Les enseignants se lèvent alors. Mélenchon est satisfait. Il a imposé le respect que, selon lui, chaque fonctionnaire doit à son ministre.

Une fois Mélenchon à Matignon, il y aura sans doute une tentative de spoil system à la sauce Insoumis, c'est-à-dire un changement rapide au sein des quelque 320 têtes qui dirigent l'administration d'État, armée comprise. Cette valse ne posera pas de problème, espère-t-on chez les Insoumis, sauf sans doute au ministère de l'Intérieur. Les policiers n'ont pas aimé les prises de position de Mélenchon depuis cinq ans, qui dénonce très régulièrement ce qu'il nomme les « violences policières ». « Il faudra un ministre de l'Intérieur à poigne ! » prévient un conseiller de Mélenchon, certain que l'influence du syndicat Alliance, très opposé à Mélenchon, posera quelques difficultés…

Réseau étoffé de fonctionnaires

Pour le reste, donc, Mélenchon compte sur le sens de l'État de la haute fonction publique. Les mélenchonistes assurent disposer déjà d'un réseau étoffé de hauts fonctionnaires. Juste avant le premier tour, il y a deux semaines, la machine LFI s'est mise en branle pour réunir très vite une quarantaine d'entre ces têtes bien faites. Il s'agissait de répondre au journal Le Monde, qui souhaitait rencontrer quelques hauts fonctionnaires mélenchonistes. « On est arrivés à réunir en 48 heures ces directeurs et de sous-directeurs d'administration, qu'ils viennent de Bercy, du Quai d'Orsay ou de la Banque de France. C'est un signe très positif. Je vais ouvrir un bureau d'embauche ! » s'amuse un énarque proche de Mélenchon en se projetant déjà.

Et si des directeurs d'administration centrale rechignent à servir le nouveau gouvernement, le Premier ministre Mélenchon ne fera pas de sentiment. Il nommera en cas de réticence un subalterne. « Il y a toujours des colonels prêts à prendre la place des généraux ! », observe-t-on dans l'entourage du chef des Insoumis.

Jean-Luc Mélenchon et l'Europe : la « désobéissance » pour guide

Le programme de gouvernement est prêt. S'il n'y a pas de plan pour les cent premiers jours, comme d'autres candidats l'ont fait avant lui, Mélenchon a annoncé la couleur : il veut aller vite. Dès son installation rue de Varenne, et en accord avec le président de la République, il convoquera une assemblée constituante, dont les membres seront élus en même temps que ceux de l'Assemblée nationale. Si le Conseil d'État donne son feu vert, cette Assemblée rédigera une nouvelle Constitution, une sixième république parlementaire. Un référendum, organisé sans doute d'ici la fin de l'année, la validera, ou pas.

Les Français seront appelés à se prononcer par la même procédure sur la poursuite du programme nucléaire hexagonal. De même, sans plus attendre, Mélenchon appliquera ce qu'il a promis durant la campagne : blocage des prix de l'énergie, hausse du smic à 1 400 euros net, etc.

Sept cents mesures et plusieurs plans

Les grands chantiers sont aussi prêts à être lancés. Chez LFI, le programme est ficelé depuis des années. Sous la houlette de Clémence Guetté, Mélenchon et ses équipes ont rédigé noir sur blanc quelque sept cents mesures. Elles sont ordonnées dans des « plans », déclinés en plusieurs domaines. L'un est par exemple intitulé « Produire ce dont la France a besoin ». Parmi de multiples décisions, il prévoit que le ministre concerné appliquera les articles L 410-1 à L 414-9 du Code pénal, grâce auxquels l'État peut s'opposer à la cession d'entreprises stratégiques à des entreprises étrangères.

Le « plan » sur l'appareil de production prévoit aussi que le ministère de l'Économie publie « un décret rendant effectives les peines de réquisition d'intérêt général pour les délocalisations ou fermetures d'activité ». Les patrons sont donc prévenus : dès les premières heures de Mélenchon à Matignon, leur entreprise pourra être requise, bref, confisquée, s'ils souhaitent délocaliser leur activité, ou une partie d'entre elle. Parfois, Geoffroy Roux de Bézieux doit trembler en pensant que le leader des Insoumis est « prêt à gouverner ».

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Car là la FRANCE ou les Français qui se font piéger par ses diatribes de tribun à grand spectacle seraient entrainés par ce vieil extrémiste de gauche déjanté qui devrait être à la retraite qui ne pense qu'à lui car ayant déjà raté encore le 2eme tour de cette élection en 2017 et cette réélection de 2022 d'E.MACRON et dont le président élu a obtenu 58% des suffrages des électeurs français !

Les Français ont mal choisi c’est trop tard, ils ont réélu le président sortant et Mr MELENCHON ne joue que pour lui personnellement et çà l’amuse étant donné que c’est quand même le président qui choisit son 1er ministre il serait étonnant et même incongru qu’il choisisse ce tribun aboyeur de foire qui veut être seul en fait et qui ignorerait ses allés s’ils en avaient après qu’il soit nommé 1er ministre !?

Alors ce genre de politiciens élus usés médiocres les Français n’en n’ont pas besoin car ils votent trop souvent pour les mêmes et il faut qu’ils changent eux-mêmes en tant qu’électeurs s’ils veulent ce changement qu’ils réclament depuis décennies !

Et retrouvent leur bon sens qu’ils ont perdus depuis 40 ans car ne sachant plus voter ni choisir et donc changer leurs classes politiques et partis ringards qui ne profitent qu’a un politicien qui dit qu’il n’est ni de droite ni de gauche avec un parti fantôme de députés novices inféodés macronistes !

Jdeclef 30/04/2022 18h32

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