jeudi 31 mars 2022

La seule question que doivent se poser les Français qui votent encore : Savaient-ils encore voter pas sur !?


 

Baromètre Ipsos-« Le Point » : Le Pen et Mélenchon à l’assaut de Macron

Le chef de L’État atteint son plus haut niveau de popularité, mais le candidat se retrouve face à une dynamique favorable aux candidats radicaux.

Intouchable, le candidat Macron  ? Dans notre baromètre mensuel avec Ipsos, qui va au-delà d'un sondage d'intentions de vote puisqu'il prend en compte le jugement sur l'ensemble de l'action politique, le président atteint 47 % d'opinions favorables – quatre points de plus qu'en février.

« C'est son plus haut niveau depuis son entrée en fonction en 2017 », note Mathieu Gallard, d'Ipsos. L'effet drapeau produit par la guerre en Ukraine, qui pousse l'opinion à se rallier au chef de l'État, et qui donne peu de prise aux opposants, est un accélérateur. Emmanuel Macron progresse de 13 points (52 % d'opinions favorables) chez les moins de 35 ans et auprès de catégories populaires qui ne lui étaient pas spontanément acquises : + 14 % chez les ouvriers (43,5 %) et + 11 % chez les employés (45,5 %). Il augmente aussi son capital chez les électeurs UDI (+ 12 points, à 74,4 %) et LR (+ 3 points, à 50,9 %).

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À noter que son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, fait un bond dans notre classement général passant du 27e au 10e rang : il recueille 30 % d'opinions favorables, soit 8 points de plus. Dans un contexte très délicat – l'embrasement de la Corse après la mort d'Yvan Colonna, le ministre de l'Intérieur est le seul membre du gouvernement qui monte – avec Jean-Yves Le Drian, de deux points seulement (32 %). Et il se paie le luxe de progresser fortement auprès des sympathisants de son ancien parti, Les Républicains : + 19 points, atteignant 45 % d'opinions positives.

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Les yeux doux des macronistes aux électeurs de droite portent-ils leurs fruits ? En tout cas, le président-candidat profite sans nul doute de la chute de Valérie Pécresse, qui perd 10 points dans le classement général pour ne recueillir que 23 % de jugements positifs, « son pire niveau depuis janvier 2020 », constate Mathieu Gallard. Pis, chez les sympathisants LR, la candidate accuse une chute de 21 points d'opinions favorables (68 %) et prend 18 points négatifs (29 %), quand Gérard Larcher fait un bond spectaculaire de la 12e à la 2e place, avec 27 points positifs en plus (68 %), et que Nicolas Sarkozy en gagne encore huit (87 %).

À en croire notre baromètre, deux candidats à cette présidentielle tirent leur épingle du jeu. Marine Le Pen se place en troisième position de notre classement général, avec 35 % d'avis favorables – elle était 6e le mois dernier. Elle atteint 49 % de jugements positifs chez les ouvriers, et 29 % chez les cadres supérieurs. Elle gagne 8 points chez les sympathisants LR (44 %). Tout en restant solidement ancrée dans son électorat traditionnel : 89 % de ceux qui ont voté pour elle en 2017 continuent de lui faire confiance. Ils ne sont que 53 % à lui préférer Éric Zemmour. Le candidat Reconquête ! baisse de 4 points dans notre classement général : avec 20 % d'avis positifs, il obtient « son plus mauvais score », note Mathieu Gallard.

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Après Marine Le Pen, la dynamique de Jean-Luc Mélenchon à cette présidentielle est confirmée par notre baromètre. Le leader de LFI rentre dans le top 10 des personnalités les plus appréciées, avec 31 % de jugements favorables (+ 4 points), « son plus haut niveau depuis septembre 2017 », souligne Mathieu Gallard. Il gagne encore 14 points chez ses partisans ainsi que chez les communistes (94 %), mais progresse aussi chez les socialistes (43 %, + 5 points) et les écologistes (47 %, + 5 points). Le septuagénaire entre dans la ligne droite de sa dernière campagne, et la relève se prépare.

Fabien Roussel, l'invité surprise

Dans cette perspective, il faudra composer avec le communiste Fabien Roussel, qui se place d'ores et déjà à la deuxième place dans le cœur des sympathisants d'extrême gauche, avec 60 % d'opinions favorables, 16 points de mieux. La campagne a été profitable en notoriété pour Roussel, inconnu à son début : il passe de la 25e à la 14e place de notre classement général, avec 4 points de plus (26 %). Le communiste professant « les jours heureux » est plutôt populaire chez les séniors (31 % d'opinions favorables), les cadres (29 %), mais bien moins que Marine Le Pen chez les employés et ouvriers (23 %). Indice que le PCF s'est définitivement fait ravir sa fonction tribunitienne d'encadrement des masses populaires, définie naguère pour le Parti communiste par feu le professeur de sciences politiques, Georges Lavau.

À gauche, malgré ses efforts, Yannick Jadot a « du mal à sortir de sa base écologiste », constate Mathieu Gallard : 18 % encore des Français ne le connaissent pas suffisamment pour se prononcer. Même si le candidat des Verts recueille 47 % d'avis favorables à l'extrême gauche – 5 points de plus – et 44 % chez les sympathisants socialistes, il a affaire à une forte concurrence. Jean-Luc Mélenchon écrase le match chez les Insoumis et communistes. Et, du côté de la gauche modérée, un invité surprise trouble le jeu : François Hollande prend le leadership chez les sympathisants socialistes, engrangeant 62 % d'opinions favorables, soit + 3 points. Un encouragement pour l'ex-président de la République qui préparerait son retour sur la scène politique, via les législatives en Corrèze.

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Sont-ils encore capables de voter sans s'occuper des étiquettes politiques et leurs partis inutiles de ces politiciens ou autres apprentis voulant faire de la politique politicienne sans intérêt mais pour obtenir pouvoir et avantages divers pour eux qui est prioritaire avant de s'occuper de la FRANCE et des Français !

Car cette campagne électorale depuis que la Vème république existe est la plus lamentables depuis de Gaulle notre 1er président de celle-ci !

Là il semble que l’on touche le fond peut être due à des générations de français qui ont changés et peut être devenus trop gâtés par le progrès et leur confort de nos sociétés encore démocratiques (bien que certains disent le contraire mais ce n’est pas le sujet, car moi qui ait voyagé de par le monde je peux en parler car ils peuvent toujours aller voir ailleurs ou l’herbe est plus verte !?)

Mais revenons à notre élection présidentielle il faut que les Français réapprennent à voter des le 1er tour,  ils ont 12 choix de candidats donc 12 programmes ou profession de foi beau mot creux) qu’ils reçoivent dans leur boite à lettre (ce qui coute en passant 300 millions d’euros rapport à une Sté privée pour les envoyer) une ineptie alors que la poste le faisait par nos facteurs mais dont on a diminué les effectifs et permettait à des petites mains rémunérées de gagner un peu de sous !

Donc qu’ils les lisent ces pseudo programmes enjolivés en écartant si possible les promesses utopiques d’illuminés divers qui ne seront pas tenues en ne se laissant pas enfumer par des discours ou meeting à grand spectacle en oubliant les plateaux télés soulant quotidien mais surtout en ne tenant pas compte des sondages médiatiques orientés et des réseaux sociaux poubelles !

En terme clair qu’ils réfléchissent un peu et retrouve leur bon sens perdu depuis 40 ans ce n’est pas si compliqué et ça ne prend que peu de temps !

Jdeclef 31/03/2022 13h13LP

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