Coignard
– McKinseygate : une nouvelle affaire Benalla ?
CHRONIQUE. Le
Sénat fait des révélations. Emmanuel Macron pique une grosse colère. Toute
ressemblance avec une précédente affaire est-elle fortuite ?
Emmanuel
Macron était en colère dimanche soir sur France 3 : « S'il y a des
preuves de manipulation, que ça aille au pénal […]. S'il y a un
problème, il y a des juges et une justice indépendante. »
De quoi s'agit-il ? Le 17 mars, le Sénat publie le
résultat de quatre mois d'enquête menée par une commission parlementaire. Un
rapport a priori des plus ennuyeux. Il concerne l'influence croissante des
cabinets de conseil sur les politiques publiques. Ses auteurs ont toutefois
choisi un titre accrocheur : « un phénomène tentaculaire ». Le
document souligne que plus d'un milliard d'euros a été dépensé
en 2021 pour payer des travaux réalisés par des cabinets de conseil
privés, dont le plus emblématique est McKinsey. Il présente quelques missions
qui n'ont pas abouti, et évoque des documents de travail qui auraient coûté
« un pognon de dingue » (expression employée par les sénateurs) pour
un résultat inexistant.
Alexandre Benalla, la grande confession
La traduction du coup de sang présidentiel est simple :
les 18 sénateurs et sénatrices qui forment la commission d'enquête
parlementaire ont un agenda caché, et mènent une croisade partisane en pleine
campagne électorale.
Vaccin : McKinsey, une prestation à 2 millions d'euros par
mois
La comparaison avec l'affaire Benalla s'arrête là. Car il n'y a
par ailleurs, jusqu'à preuve du contraire, rien d'illégal, les sénateurs le
reconnaissent eux-mêmes, dans cet appel accru à des cabinets privés. Il n'y a
pas non plus de personnage sulfureux à la Benalla pour incarner le scandale.
Il existe, en revanche, des éléments et des attitudes qui, mis
bout à bout, peuvent choquer une partie de l'opinion. Les maladresses ont
commencé avant même la publication du rapport. La ministre de la Fonction
publique Amélie de Montchalin est ainsi auditionnée le 19 janvier par la
commission. Le matin même, elle a annoncé à la radio un changement de doctrine
sur le sujet et même une circulaire à venir « dans les prochains
jours », pour acter une baisse de 15 % au moins des dépenses de
conseil. Autant de mesures qui semblent prises sous la pression des événements,
pour ne pas dire dans l'affolement.
Et, depuis le 17 mars, l'exécutif joue en défense, notamment
sur la situation fiscale de McKinsey, choquante donc très embarrassante. Il
explique que la crise sanitaire, notamment, a justifié des dépenses
supplémentaires. Mais selon l'enquête sénatoriale, celles-ci ne représentent
que 5 % du total. Il plaide, par la voix du porte-parole du gouvernement,
Gabriel Attal, avoir fait preuve de transparence auprès de la commission alors
qu'il s'agit d'une obligation légale, et non d'une bonne manière.
Covid : « la faute aux coupes sombres de Bercy »
Il est trop tôt pour prédire l'avenir de cette polémique montante.
Mais les sénateurs ont déjà prévu, pour la rentrée de septembre, de présenter
une proposition de loi pour encadrer ces recours aux cabinets privés. Et
attendent au tournant ceux qui pourraient s'y opposer. Une manière de se
rappeler au bon souvenir d'Emmanuel Macron.
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Indépendants montre l'incompétence
de nos dirigeants gouvernements et de ses fonctionnaires et ministres nuls car
ne connaissant pas les métiers des administrations qu’ils doivent gérer !
Qui font de la mauvaise politique
politicienne qui nécessite évidemment une réforme des institutions parlementaires
et de la Veme république devenue monarchique et obsolète !
Rien à voir avec l’affaire
BENALLA qui n’était que l’orgueil d’un petit bourgeois parvenu se prenant pour
un monarque et qui avait besoin « d’un fou du roi » pour le distraire
ou le protéger au plus près en satisfaisant ces caprices divers ce qui fait que
ce personnage douteux a été dépassé par trop de pouvoir que le président lui avait
accordé et donc a dérapé se croyant intouchable !
Par cette affaire Mac KINSEY bien
plus grave il reprend sa réflexion :
« S'ils veulent un
responsable, il est devant vous » « S'il y a des preuves de manipulation, que ça aille au
pénal […]. S'il
y a un problème, il y a des juges et une justice indépendante. »
Car il s’agit de sommes
pharaoniques pour des conseils allant jusqu’ au milliard d’euros ce qui donnent
du grain à moudre pour ces adversaires qui disent « qu’il a cramé la
caisse » :
De toute façon notre petit
pseudo monarque peut toujours piquer une grosse colère feinte car étant donné
la proximité de sa réélection plébiscitée par des sondages médiatiques orientés
et la crise internationale Européenne avec cette guerre en UKRAINE cette
affaire de gros sous mal gérée ne sera pas jugée ou éclaircie avant et de toute
façon il est protégé par son immunité de chef d’état encore une ineptie de
notre constitution !
Cela montre simplement qu’élire
un seul homme avec trop de pouvoir fragilise trop notre démocratie et nos
institutions, car devenant presque intouchable !
Personnellement je n’ai
jamais eu confiance en ce président mais étant donné la qualité médiocre de ses
adversaires je m’abstiendrais pour la 1ere fois depuis 1963 que je vote !
Jdeclef 29/03/2022 10h17
Dire simplement la vérité est proscrit par ces modérateurs bornés du point et leur rédaction c'est scandaleux cette censure arbitraire inutile puis que ce commentaire sera quand même diffusé sur d'autres médias sans compter en plus mais il faut le répéter que le POINT NE RESPECTE PAS LA LIBERTE D'EXPRESSION inscrite dans notre constitution droit inaliénable du à tous les Français car justement un grand pays la Russie et surtout son dictateur ne la respecte pas et font la guerre à des peuples qui veulent la défendre Alors Messieurs les modérateurs essayer d'être moins bornés la vérité pour les journalistes c'est un bien précieux pour tout le monde ne le gâcher pas SVP
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