vendredi 18 mars 2022

Il ne peut plus éblouir les Français qu'il a roulé facilement qui croyaient par ce nouveau venu avoir trouvé le changement qu'ils attendaient depuis 40 ans environ ! il va hélas enfoncer une porte ouverte !?

 

Programme de Macron : à la recherche du feu sacré de 2017

Le président candidat insiste sur la « cohérence » de son projet et continue de porter le dépassement politique. Pour mieux gommer ses propres contradictions…

Il y a cinq ans, on reprochait au jeune aspirant à l'élection suprême, tout juste sorti du gouvernement de François Hollande, de ne pas avoir de programme. L'aspiration à mener des réformes structurelles et la promesse de renouveau lui ont finalement permis de se distinguer durant la campagne. Porté par une volonté de lever les blocages de la société, de moderniser le pays, de « libérer les énergies », Emmanuel Macron a réussi à incarner la rupture et a bénéficié d'un vent de dégagisme après des décennies d'alternance droite-gauche.

Cinq ans plus tard, et au terme d'un mandat hors norme dans l'ampleur et la récurrence des crises, l'heure n'est plus aux « transformations » à marche forcée. Le président sortant est convaincu que la crédibilité acquise grâce à l'exercice des responsabilités est son meilleur atout face à ses concurrents à l'élection présidentielle. Pas question, donc, de renverser la table ou de déployer trop d'énergie à « réinventer » un projet politique. Au risque de n'apparaître plus que comme un gestionnaire de crises. « Il a fallu prendre en compte l'état de fatigue du pays », lâche un stratège qui a participé à l'élaboration du programme présenté jeudi. Compte tenu de l'actualité, « certains éléments disruptifs ont pu être retirés » de la version finale, confie un autre. Résultat, ce qui a été retenu s'apparente « au plus petit dénominateur commun », grimace un vieux compagnon de route du chef de l'État.

Et Macron perdit son audace révolutionnaire…

Au cours de l'exposé détaillé de son programme, le président candidat a semblé vouloir convaincre les Français de le reconduire pour un second quinquennat en présentant son action comme la seule politique à même de répondre aux nombreux défis auxquels le pays fait face. Comme si, au fond, les solutions s'imposaient à lui, que leur mise en œuvre relevait du bon sens et du « pragmatisme » cher à la macronie.

Durant sa conférence de presse, Emmanuel Macron a voulu insister sur deux messages : la constance de ses convictions, et sa capacité à réagir et à s'adapter au gré des perturbations, à ce qu'il appelle « la tyrannie des événements ». Une sorte de nouvel « en même temps » sur mesure pour tenter de remporter l'élection en avril. « Face à l'imprévisible, vous avez, oserais-je dire, une certaine idée de la manière dont je me comporte parce que nous avons vécu les crises ensemble », a-t-il expliqué. Sous-entendu : en pleine tempête, ce n'est pas le moment de changer de capitaine.

Programme d'Emmanuel Macron : des réformes et beaucoup de dépenses

Président caméléon

Retraite à 65 ans, RSA sous la condition de travailler 15 à 20 heures par semaine, retour du nucléaire, réduction des droits de succession, dégel du point d'indice des fonctionnaires… Sur de nombreux sujets déclinés longuement devant la presse, Emmanuel Macron a viré sa cuti par rapport à ses engagements de départ. Des tête-à-queue que le président candidat justifie par un ajustement permanent aux crises successives : Gilets jaunes, terrorisme, épidémie, et dernièrement conséquences de la guerre en Ukraine. « Deux-trois choses sur le fond ont évolué depuis 2017, euphémise l'un de ses plus proches. Les crises l'obligent à être en dynamique au sens programmatique du terme. » Même sur la Corse ces derniers jours, le chef de l'État a beau s'en défendre, il a changé de position sur l'autonomie.

Face aux grandes transitions, le locataire de l'Élysée a évoqué des « choix historiques ». « Nous sommes forgés par les événements. Et nous changeons à leur épreuve. Notre façon de voir les choses, la société, notre sensibilité évoluent au gré de ce qu'on apprend tous et toutes », a-t-il exposé. Une façon, pour le président caméléon accusé de plagier certaines propositions de ses adversaires, d'assumer des contradictions. « Il y a des choses qui changeront, c'est normal et c'est heureux. C'est ça, présider un pays. »

Coignard – Éducation : les chiffons rouges du candidat Macron

Le libéral de 2017 est donc le premier des interventionnistes en 2022, défendant une politique de planification en matière de politique énergétique et industrielle, la reprise du contrôle capitalistique de plusieurs secteurs par l'État. Sans s'appesantir, le chef de l'État a aussi dit vouloir conditionner la rémunération des dirigeants « au respect des objectifs environnementaux et sociaux de l'entreprise ». Le concept de « souveraineté populaire », présentée comme l'une de ses « convictions philosophiques », était totalement absent du récit porté il y a cinq ans.

Ces changements de pied, Emmanuel Macron tente de les relativiser en martelant au contraire la « cohérence » de son projet avec celui de 2017. « Il y a une filiation entre Macron I et Macron II », insiste un ministre LREM. « Il est dans la recherche de ses racines et la poursuite du dépassement », veut croire une historique de la macronie. On va « aller beaucoup plus vite et plus fort », défend l'intéressé sur à peu près tous les sujets, installant un continuum entre son mandat qui s'achève et le second qu'il espère obtenir.

On va « continuer à porter des progrès pour chacun d'entre nous », « à renforcer les libertés ». La lutte contre « les inégalités à la racine », le choix du « pragmatisme » et de « l'efficacité », marqueurs originels, sont réaffirmés. Le travail est au cœur du programme. Sur le régalien, considéré comme son point faible, le président vante une politique de fermeté adossée à une lutte accrue contre les discriminations.

Un virage à droite

Sur la méthode, voulue moins verticale pour mener des réformes, le chef de l'État continue de croire au dépassement. Il ne dit pas non d'ailleurs à l'idée de travailler avec Valérie Pécresse, après avoir tendu la main à ses adversaires qui pourraient se retrouver dans son projet, lundi, sur TF1. Au fur et à mesure de son quinquennat, certains dans sa majorité se sont inquiétés d'un virage à droite. Les revirements sur le fond semblent en tout cas puiser dans le logiciel traditionnel de la droite.

« On a eu de cesse de nous dire que la campagne se jouerait sur l'identitaire, le régalien, qu'on se droitisait. Pas du tout ! C'est un retour aux sources du macronisme », triomphe un dirigeant de la majorité. Le président n'a eu de cesse de s'en défendre depuis le début de son mandat, laissant échapper un soupir lorsque la question lui est posée jeudi. « Je m'en fiche royalement, présidentiellement ! […] J'assume sur ce sujet, pour toutes celles et ceux qui en convoquent les mânes et les lares, d'être assez gaulliste. Le Général disait lui-même : La France est de gauche quand elle est pour le mouvement, dans le changement… et elle a besoin aussi de décisions de droite quand il faut l'ordre, le travail, le mérite », répond-il. « Cinq années après le début de l'engagement politique d'Emmanuel Macron, certains n'ont toujours pas compris ce qu'était le dépassement », a protesté le ministre Julien Denormandie, vendredi matin, sur le plateau de Public Sénat.

Sécurité alimentaire – Macron rejoint la droite !

Hors micro, la garde rapprochée du candidat à sa réélection reconnaît pourtant volontiers que dans cet « équilibre » de mesures empruntées à la fois à la social-démocratie et à la droite modérée, la balance a pu légèrement pencher de ce côté-là de l'échiquier politique, par pur calcul électoral. « Disons que le rapport de force politique n'a pas convaincu le président de se déporter à gauche… glisse un confident. La France est de plus en plus à droite. »

En montrant qu'il souhaite continuer à travailler avec la droite compatible et la gauche républicaine, en embrassant de façon large l'espace central, Emmanuel Macron cherche aussi à réactiver le clivage entre le camp dit du progressisme – qu'il souhaite incarner – et celui des conservateurs populistes. D'autant que les derniers sondages prédisent un nouveau duel de second tour face à Marine Le Pen. « Ce clivage reste une réalité. Si le président veille à s'inscrire dans une forme de continuité, c'est aussi parce qu'il veut montrer que 2017 n'était pas un accident de l'histoire. Que le macronisme va s'inscrire dans la durée. »

« Le délitement des organisations politiques se vérifie, notre analyse de la restructuration politique est en train de se vérifier. Nous ne sommes pas un accident de l'histoire, mais le début d'une nouvelle histoire », se rengorge une macroniste historique. Reste à mobiliser l'électorat, car l'entourage du président se fixe comme objectif d'obtenir une victoire plus large qu'il y a cinq ans.

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Cet opportuniste est un malin qui a saisi au bond la balle laissée par son prédécesseur dégonflé et usé par des décennies de politique de gauche PS !

Par la suite dans son quinquennat il a accumulé des erreurs jusqu’à mettre des Français en colère dans la rue en les faisant disjoncter avec violence pour certains depuis le début de sa mandature !

Sa chance d’opportuniste ne l’a pas abandonnée il s’est indirectement servi de cette pandémie et vaccination désordonnée si mal gérée avec ces multiples épisodes fumeux comme le passe vaccinal par exemple et les lâchés de lest fréquents ou il fallait revenir en arrière sur les mesures de protections abandonnées ou réduites trop tôt pour plaire à la plèbe des français lambda  sans compter ces conseils de défense fumeux  avec cet aéropage des scientifiques émérites plutôt spécialistes des plateaux télés et ministres médecins qu’il a changés mais faisant que de la politique politicienne (d’ailleurs on parle de 6eme vague avec l’augmentation de contamination et 4eme dose de rappel vaccinal !)                                     

Pour justifier qu’il n’a pu faire les réformes annoncées retraites ou autres, occupé à calmer les gilets jaunes en faisant un grand débat creux et fumeux car çà il sait bien faire les discours alambiqués théâtral !

Là il récupère indirectement un nouvel opportunisme par une deuxième chance grâce à cette affreuse guerre Ukrainienne et ses bavardages constant avec un dictateur russe hyper dangereux qui s’en fiche totalement et qui lui croit surement être utile un mot souvent utilisé par nos politiciens de tous bords !

Qui lui permettra indirectement ce n’est pas par ses succès d’être réélu par des Français craignant le lendemain et aussi par une opposition lamentable qui se crêpe le chignon sur les plateaux télé au 20h avec des sondages médiatiques orientés de toutes rédactions qui le donne vainqueur !

Depuis que je vote moi qui suis âgé (depuis de Gaulle) je n’ai jamais vu une campagne électorale aussi médiocre et des électeurs si peu motivés car désabusés !

Jdeclef 1803/2022 16h52


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