samedi 26 mars 2022

Peut-être mais elle n'est pas là pour cela elle a tout de même l'avantage d'avoir : C'est tout de même la seule qui essaie de battre MACRON avec des arguments qui peuvent se défendre bien que pas assez aider

 

FOG - « Valérie Pécresse ne fait pas rêver »

ÉDITO. La candidate LR serait-elle vouée aux gémonies ? C’est à croire. D’ores et déjà, elle aura été la grande victime de la campagne présidentielle.

On aurait pu parler de tragédie si le mot n'était déjà pris pour l'Ukraine et le carnage à l'œuvre là-bas. Ce qui arrive à la candidate LR s'apparente au lingchi, supplice chinois infligé, jusqu'en 1905, à certains condamnés à mort de l'empire du Milieu et qui consistait à leur trancher des fines lamelles de muscles ou d'organes avant de leur couper la tête.

C'est tous les jours lingchi pour Valérie Pécresse : un élu LR repart avec un bout de filet mignon, tandis qu'un journaliste s'enfuit avec un morceau de rognon. « Madame, pourquoi ne portez-vous pas de jupe ? » lui demande-t-on. Tout porte à croire que, dans notre société machiste, une femme n'a rien à faire dans une campagne présidentielle. Ce n'est pas un hasard si Anne Hidalgo, qui profère quand même moins de sottises que le tonitruant Mélenchon ou que le « ravi » Jadot, a droit au même traitement à la paille de fer.

Pécresse a-t-elle vraiment démérité ? À moins d'un retournement toujours possible, ç'aura été la grande victime de la présidentielle. Alors que toutes les fées s'étaient penchées sur le berceau d'Emmanuel Macron, veinard au cul bordé de nouilles, il semble qu'elle n'ait eu droit, elle, qu'à de vilaines sorcières. En politique, l'égalité des chances est un mensonge, la présidente de la région Île-de-France en est la preuve vivante.

La fière soldate de la droite paie au prix fort ce que l'on pourrait appeler l'invisibilisation de la campagne présidentielle qui, à trois semaines du premier tour, n'a toujours pas commencé. La faute à pas de chance : d'abord, Emmanuel Macron, ficelle, a décidé de descendre, comme tout président sortant, le plus tard possible dans l'arène ; ensuite, quand il a enfin consenti à se lancer, l'invasion de l'Ukraine, sidérant les Français, empêchait tout débat digne de ce nom.

Malédiction des malédictions : s'il y a un genre où Pécresse excelle, c'est bien le débat, comme elle l'a prouvé pendant les primaires de LR ou lors de son face-à-face avec Éric Zemmour, qui en est ressorti lessivé. En revanche, les autres façons de faire campagne ne lui réussissent pas : ainsi, la réunion publique en forme de grand-messe n'est pas du tout son genre de beauté. Elle parle triste, un peu faux, avec le charisme d'un prompteur, contrairement à ces orateurs-nés que sont Mélenchon ou Zemmour.

Une antienne court dans le pays, qui vaut condamnation : « Valérie Pécresse ne fait pas rêver. » Il est vrai que, malgré l'état lamentable de nos finances publiques, cette campagne présidentielle a, comme les précédentes, quelque chose de carnavalesque : une sorte de 1 er avril permanent, un déluge de fadaises et de carabistouilles. Et ce ne sont pas, hélas, ceux qui promettent le plus qui sont les plus mal placés dans la course à l'Élysée. L'électoralisme a ses raisons que la raison ne connaît pas.

Michel Rocard nous a appris à ses dépens que le « parler vrai », son credo, n'était pas la meilleure stratégie pour s'imposer politiquement. Il est troublant d'observer que les Français, apparemment inconscients des crises à venir, préfèrent qu'on leur raconte des fariboles, l'une des plus affligeantes étant la proposition de Jean-Luc Mélenchon de revenir à la retraite à 60 ans, mesure qui achèverait de plomber nos finances publiques et à laquelle Marine Le Pen, bien plus responsable, a fini par renoncer.

Un championnat de pères Noël qui ne savent pas que leurs hottes sont vides : voilà à quoi ressemble cette campagne présidentielle, et la classe politique, dans son ensemble, n'en sortira pas grandie à l'heure où l'économie française présente tant de signes de fatigue, de délitement. Survolant le marigot électoral avec un mélange ébouriffant d'aisance et d'insolence, Macron, candidat de la droite et du centre, pioche allègrement dans le programme de Pécresse. À ceci près : à l'entendre, on se croirait revenus aux Trente Glorieuses, ces trois décennies miraculeuses entre 1945 et 1975, où la croissance des pays développés s'élevait en moyenne à 5 %. Allez, Manu, encore une tournée !

Il faudra hélas déchanter, et, une fois encore, la France tombera de haut. Nous avons vécu, depuis les chocs pétroliers des années 1970, les « Quarante Déplorables », qui seront bientôt cinquante. D'autant que se profile une forte poussée inflationniste, dans la foulée du Covid et de la crise ukrainienne. Notre pays, qui dépense beaucoup plus qu'il ne produit, est dans l'incapacité totale de remplir les promesses que font sur son dos quasiment tous les candidats, sauf Pécresse, ce qui lui fera une belle jambe. L'après-élection sera douloureux. Décidément, André Gide mentait encore quand il écrivait, dans Les Nourritures terrestres : « Le plus beau sommeil ne vaut pas le moment où l'on se réveille. »

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Un programme et elle n'hésite pas à d'ébattre même touchée par la COVID ce qui devrait pourtant plaire aux français qui sont soulés sur toutes les chaines de télés publiques et privées jusqu'à en avoir une indigestion !

Mais c’est une femme peut être son seul défaut pour certains français encore nombreux de machos rétrogrades débiles !

Car les autres candidats hommes ou femmes sont vraiment des politiciens connus plus que médiocres et ne donnent pas envie de voter pour eux c’est pire, ils font faire des cauchemars !

Dire que MACRON fait rêver les Français là, se serait délibérément se moquer de nos concitoyens après son quinquennat ou il n’a à peu près rien fait à part des erreurs qui ont poussé les Français lambdas jusqu’à en faire disjoncter certains violements par colère hélas compréhensibles jusqu’à aujourd’hui par exemple par des grèves SNCF RATP épidermiques de syndicats qui ne font que la mauvaise politique à cause de l’élection présidentielle proche !

Car lui MACRON notre petit monarque sans couronne espère en ceindre une autre tout aussi virtuelle dans notre Vème république monarchique va nous gratifier d’un meeting programmatique par un discours alambiqué bien tourné dont certains Français goberont la parole même s’ils n’en comprennent pas tout le sens « ces gens de peu lambda » qui n’ont toujours pas appris à mieux voter !?

Car les médias et leurs sondages orientés vont surement le plébisciter dans cet exercice justement demandé par les Français qui diront qu’il est là pour les protéger et les défendre cet opportuniste qui coche toutes les cases par simple chance de ce moment anormal de tensions graves internationales Européennes et occidentales et françaises indirectement avec l’économie tendue à suivre car hasardeuse de fait !

Il vaut mieux être pessimiste plutôt qu’optimisme béat on sera moins déçu !?

Jdeclef 26/03/2022 14h25


1 commentaire:

  1. Là on a atteint le fond de la mauvaise foi des modérateurs du point inféodé à leur rédaction pourtant c'était FOG qui avait écrit l'article je croyais un peu plus de logique journalistique en commentant cet article pour équilibrer les chance des candidats et notamment le président qui n'est pas au dessus d'eux et qui bénéficie déjà de trop d'articles indirects de médias en sa faveur Alors c'est inutile de censurer arbitrairement et bêtement les abonnés au point en voulant soit disant demander leurs avis car la première chose à modifier sur le fond c'est cette censure moyenâgeuses d'un autre âge et surtout impérativement respecter la liberté d'expression inscrite dans notre constitution car c'est un droit et de fait hors la loi quand on ne la respecte pas Messieurs ceci bien cordialement ! Peut être plus maintenant que des dictateurs veulent imposer leurs lois totalitaires inqualifiables !

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