L’apocalypse
nucléaire improbable, vraiment ?
Le monde
est déjà passé à plusieurs reprises à un cheveu de la catastrophe atomique. En
période de tension, un incident peut vite dégénérer.
Pourquoi improbable ?
HARRY TRUMAN vice-président successeur de F.ROOSEVELT décédé a pris sa succession
et malgré certains que le raillait au SENAT américain en le traitant de paysan
du KANSAS a décider d’utiliser la bombe atomique pour éviter de faire tuer plus
de jeunes soldats américains et a obtenu la capitulation du JAPON (il n’était
pas fou comme Poutine !)
Natalie
Haena, 38 ans, s'apprêtait à conduire sa fille à son cours de sport à
Honolulu, le matin du samedi 13 janvier 2018, lorsqu'elle reçut un
texto : « Missile
balistique en vol vers Hawaï. Abritez-vous immédiatement. Ce n'est pas un
exercice. » Au même moment, ce message s'afficha
sur tous les téléphones portables dans cet archipel américain du Pacifique. La
panique a duré trente-huit minutes interminables. Jusqu'à ce que les autorités
de l'État s'aperçoivent qu'un employé de la protection civile avait provoqué
par erreur le branle-bas en appuyant sur le mauvais bouton.
Le spectre de la guerre nucléaire est revenu nous hanter depuis
que Vladimir Poutine l'agite de manière irresponsable et dangereuse dans le
conflit ukrainien. Il constitue ce que les statisticiens appellent un « cygne noir ».
Théorisé par l'essayiste libanais Nassim Nicholas Taleb,
ce terme désigne un événement qui n'a qu'une probabilité infime de se produire,
mais qui, lorsqu'il se réalise, a des conséquences considérables. À Hawaï, il
s'agissait d'une fausse alerte. Mais les 14 000 bombes atomiques stockées
dans les arsenaux des neuf pays* qui en sont dotés nous rappellent que la
menace est bien réelle.
Ces armes ont le pouvoir d'effacer une partie de la vie sur Terre,
voire d'éteindre l'espèce humaine. Leur emploi n'est peut-être pas si
improbable qu'on ne le pense. L'Armageddon peut survenir par la volonté d'un
dirigeant d'annihiler l'ennemi, par un coup de folie, mais aussi par une erreur
humaine ou une simple défaillance matérielle, comme l'attestent les incidents
graves – au moins une vingtaine – qui ont ponctué les 77 ans écoulés
depuis Hiroshima et Nagasaki. L'humanité est parfois passée à un cheveu de la
catastrophe, et pas seulement pendant la crise des missiles de 1962 à
Cuba, durant laquelle le président John Fitzgerald Kennedy estimait
à 1 sur 3 la probabilité d'un conflit nucléaire avec la
Russie soviétique.
Les systèmes de détection précoce accroissent le danger. Au lieu
d'attendre que les missiles touchent leur cible, les puissances nucléaires
s'assurent que l'alarme est donnée en amont. Elles se ménagent ainsi la
possibilité de riposter avant que leurs propres arsenaux ne soient pulvérisés
par l'ennemi. Ce principe garantit la « destruction mutuelle
assurée », fondement de la dissuasion : si tu prétends me rayer de la
carte, tu subiras le même sort. Mais le risque existe qu'une réponse nucléaire
soit lancée sur la base de fausses informations.
Barochez – Le feu nucléaire, arme du désespoir
Cela a failli se passer le 3 juin 1980. Six mois après
l'invasion soviétique de l'Afghanistan, la tension est à son comble entre
Moscou et Washington. Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis,
Zbigniew Brzezinski, est réveillé à 3 heures du matin par l'aide de camp
de la présidence, le général William Odom, qui lui annonce
que 220 missiles soviétiques sont en vol vers l'Amérique. Brzezinski
sait qu'il n'a qu'une poignée de minutes pour agir. Il met en alerte les
bombardiers stratégiques et les missiles intercontinentaux. Remarquable de
sang-froid, il réclame néanmoins une confirmation de l'attaque avant de sortir de
son lit le président Jimmy Carter, le seul qui peut ordonner la riposte
atomique.
J’avais l’impression d’être assis
sur une poêle à frire brûlante.Le colonel Stanislav Petrov
Trois ans plus tard, au plus fort de la crise des euromissiles
entre les deux blocs, on frôle une nouvelle fois le désastre, du côté des
Soviétiques cette fois. Il est 0 h 15, le 27 septembre 1983,
quand la sirène d'alarme vrille les oreilles de l'officier de permanence dans
la base de défense antiaérienne Serpukhov-15, au sud de Moscou. Le colonel
Stanislav Petrov voit s'afficher sur son écran un message d'alerte
urgent : un missile nucléaire Minuteman III vient de décoller de la base
américaine Malmstrom, dans le Montana. Son objectif : l'Union soviétique,
qu'elle doit frapper vingt minutes plus tard. Puis un deuxième missile
apparaît. Un troisième. Un quatrième. Un cinquième, enfin.
Petrov est tétanisé. « Je
n'avais qu'à saisir le téléphone pour composer la ligne directe avec le haut
commandement, racontera-t-il, des années plus
tard, à la BBC. Mais je ne
pouvais pas bouger. J'avais l'impression d'être assis sur une poêle à frire
brûlante. »
Guerre en Ukraine : pourquoi les États-Unis jouent petit bras
Quelques mois plus tard, rebelote : du 7 au
11 novembre 1983, l'Otan organise des manœuvres simulant un combat
nucléaire. Prévenus assez tôt mais suspicieux, les Soviétiques croient que les
Occidentaux veulent vraiment les attaquer. Ils préparent la riposte et chargent
des armes nucléaires sur des avions. Informé, le chef du renseignement
militaire de l'US Air Force en Allemagne, le colonel Leonard Perroots, comprend
que si les États-Unis suivent la procédure prévue dans ce cas et sonnent à leur
tour l'alarme nucléaire, les Russes seront confortés dans leur analyse erronée
de la situation et opteront pour l'escalade. Il conseille l'attentisme à ses
chefs, qui le suivent. Encore une calamité désamorcée de peu.
L’atome a tout changé, sauf notre
façon de penser.Albert Einstein
En 1946, un an après Hiroshima et Nagasaki, le grand scientifique
Albert Einstein fit ce constat pessimiste : « La puissance déchaînée de l'atome a tout changé, sauf
notre façon de penser, et c'est pourquoi nous allons vers une
catastrophe. » Qu'on prenne ou non les
gesticulations nucléaires de Vladimir Poutine au sérieux, une chose est
sûre : en cette période de tension, la probabilité d'un incident grave est
au moins aussi élevée maintenant qu'elle ne l'était durant la guerre froide.
De nouveaux pays ont acquis l'arme atomique et d'autres, comme
l'Iran, s'approchent dangereusement du seuil. Simultanément, des garde-fous ont
sauté. Le traité INF bannissant toutes les armes nucléaires de portée
intermédiaire en Europe, négocié par Washington et Moscou après les péripéties
de 1983, n'existe plus depuis 2019. Seul le traité américano-russe Start de
réduction des arsenaux stratégiques reste en vigueur, jusqu'en 2026. Enfin, les
nouvelles technologies hypersoniques et furtives compliquent la détection d'une
attaque et réduisent le délai de réaction, ce qui amplifie les risques d'erreur
ou de mauvaise appréciation. Les défis posés par l'arme nucléaire – prévenir la
prolifération, désarmer les arsenaux existants, concilier dissuasion et
sécurité – sont plus colossaux que jamais.
(*) Russie, États-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Inde,
Pakistan, Israël, Corée du Nord.
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Faite par des généraux japonais
fanatiques qui diffusaient une doctrine qui se résumait à mourir sur place et
ne pas se rendre car le contraire était un déshonneur pour leur pays !
Ce qui a fait boule de neige et
la course aux armements nucléaires car la Russie en retard a très vite rattrapé
les USA voire les a dépassé en puissance et ensuite d’autres pays dans les
années 60 la FRANCE l’ANGLETERRE la CHINE l’INDE le PAKISTAN la fameuse COREE
DU NORD qui elle aussi s’amuse avec son dictateur KIM JUNG UN a faires des
essais nucléaires et tester ces missiles jusqu’ au-dessus de La mer du JAPON malgré
les menaces de l’aboyeur TRUMP ex président US y compris le petit ISRAEL malgré
des accords de désarmements bidons et le jeu d’alliance comme cette OTAN dont
on voit les limites virtuelles !
La seule question : car cet
occident Européen par sa puissance économique déjà dépassé par celle de la
Chine dont il dépend trop on l’a vue lors de la pandémie est faible en matière
de défense musclée seule la France et ses sous-marins pourrait répondre de n’importe
quelle mer du globe et frapper ou son seul porte avion et ses rafales embarqués
ou au sol (mais cela ce, coule facilement ce genre de bateau) avec aussi l’ANGLETERRE
qui a aussi une force nucléaire !
La puissance des missiles
intercontinentaux des sous-marins français est plus puissante que la bombe d’HIROSHIMA
mais la puissance de la RUSSIE est incommensurable comme celle des USA à peu
près à égalité de nombres pourrait réduire toute vie sur terre à néant et comme
POUTINE craint cette OTAN virtuelle doit-on attendre une réaction inconsidérée
de la part d’un fou paranoïaque on est au pied du mur surtout s’il se sent
acculé à une défaite en UKRAINE il faut l’éliminer très vite les bavardages
macroniens ne servent à rien !?
Et dépendre de nos dirigeants
dont un que ne pense qu'à sa réélection cela ne rassure pas !?
jdeclef 18/03/2022 14h57
Ne pas dire le vérité est pire que censurer un commentaire Messieurs les modérateurs du point inféodés à vos rédactions et cela ne sert à rien la liberté d'expression existe encore et vous la bafouer c'est une honte car inscrite comme un droit inaliénable dans notre constitution car nous sommes encore dans un pays libre et démocratique ainsi que les opinions de chacun
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