vendredi 18 mars 2022

Les Américains pendant leur guerre ont utilisé 2 fois la bombe atomique le 6 et 9 aout 1945 sur le JAPON à HIROSHIMA et NAGASAKI pour stopper net cette guerre : Il faut savoir la regarder en face !

 

L’apocalypse nucléaire improbable, vraiment ?

Le monde est déjà passé à plusieurs reprises à un cheveu de la catastrophe atomique. En période de tension, un incident peut vite dégénérer.

Pourquoi improbable ? HARRY TRUMAN vice-président successeur de F.ROOSEVELT décédé a pris sa succession et malgré certains que le raillait au SENAT américain en le traitant de paysan du KANSAS a décider d’utiliser la bombe atomique pour éviter de faire tuer plus de jeunes soldats américains et a obtenu la capitulation du JAPON (il n’était pas fou comme Poutine !)

Natalie Haena, 38 ans, s'apprêtait à conduire sa fille à son cours de sport à Honolulu, le matin du samedi 13 janvier 2018, lorsqu'elle reçut un texto : « Missile balistique en vol vers Hawaï. Abritez-vous immédiatement. Ce n'est pas un exercice. » Au même moment, ce message s'afficha sur tous les téléphones portables dans cet archipel américain du Pacifique. La panique a duré trente-huit minutes interminables. Jusqu'à ce que les autorités de l'État s'aperçoivent qu'un employé de la protection civile avait provoqué par erreur le branle-bas en appuyant sur le mauvais bouton.

Le spectre de la guerre nucléaire est revenu nous hanter depuis que Vladimir Poutine l'agite de manière irresponsable et dangereuse dans le conflit ukrainien. Il constitue ce que les statisticiens appellent un « cygne noir ». Théorisé par l'essayiste libanais Nassim Nicholas Taleb, ce terme désigne un événement qui n'a qu'une probabilité infime de se produire, mais qui, lorsqu'il se réalise, a des conséquences considérables. À Hawaï, il s'agissait d'une fausse alerte. Mais les 14 000 bombes atomiques stockées dans les arsenaux des neuf pays* qui en sont dotés nous rappellent que la menace est bien réelle.

Guerre en Ukraine : Poutine pourrait-il utiliser ses « mini » bombes nucléaires ?

Ces armes ont le pouvoir d'effacer une partie de la vie sur Terre, voire d'éteindre l'espèce humaine. Leur emploi n'est peut-être pas si improbable qu'on ne le pense. L'Armageddon peut survenir par la volonté d'un dirigeant d'annihiler l'ennemi, par un coup de folie, mais aussi par une erreur humaine ou une simple défaillance matérielle, comme l'attestent les incidents graves – au moins une vingtaine – qui ont ponctué les 77 ans écoulés depuis Hiroshima et Nagasaki. L'humanité est parfois passée à un cheveu de la catastrophe, et pas seulement pendant la crise des missiles de 1962 à Cuba, durant laquelle le président John Fitzgerald Kennedy estimait à 1 sur 3 la probabilité d'un conflit nucléaire avec la Russie soviétique.

Destruction mutuelle assurée

Les systèmes de détection précoce accroissent le danger. Au lieu d'attendre que les missiles touchent leur cible, les puissances nucléaires s'assurent que l'alarme est donnée en amont. Elles se ménagent ainsi la possibilité de riposter avant que leurs propres arsenaux ne soient pulvérisés par l'ennemi. Ce principe garantit la « destruction mutuelle assurée », fondement de la dissuasion : si tu prétends me rayer de la carte, tu subiras le même sort. Mais le risque existe qu'une réponse nucléaire soit lancée sur la base de fausses informations.

Barochez – Le feu nucléaire, arme du désespoir

Cela a failli se passer le 3 juin 1980. Six mois après l'invasion soviétique de l'Afghanistan, la tension est à son comble entre Moscou et Washington. Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzezinski, est réveillé à 3 heures du matin par l'aide de camp de la présidence, le général William Odom, qui lui annonce que 220 missiles soviétiques sont en vol vers l'Amérique. Brzezinski sait qu'il n'a qu'une poignée de minutes pour agir. Il met en alerte les bombardiers stratégiques et les missiles intercontinentaux. Remarquable de sang-froid, il réclame néanmoins une confirmation de l'attaque avant de sortir de son lit le président Jimmy Carter, le seul qui peut ordonner la riposte atomique.

Alors que Brzezinski est sur le point de réveiller le président, l'officier le contacte derechef, pour lui dire que l'alerte était erronée. Il s'en est fallu de quelques minutes. On apprendra plus tard que l'erreur était due à une puce électronique défectueuse sur un ordinateur du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (North American Aerospace Defense Command, Norad) dans le Colorado, comme l'indiquent des documents déclassifiés en 2020 par les archives nationales américaines.

J’avais l’impression d’être assis sur une poêle à frire brûlante.Le colonel Stanislav Petrov

Trois ans plus tard, au plus fort de la crise des euromissiles entre les deux blocs, on frôle une nouvelle fois le désastre, du côté des Soviétiques cette fois. Il est 0 h 15, le 27 septembre 1983, quand la sirène d'alarme vrille les oreilles de l'officier de permanence dans la base de défense antiaérienne Serpukhov-15, au sud de Moscou. Le colonel Stanislav Petrov voit s'afficher sur son écran un message d'alerte urgent : un missile nucléaire Minuteman III vient de décoller de la base américaine Malmstrom, dans le Montana. Son objectif : l'Union soviétique, qu'elle doit frapper vingt minutes plus tard. Puis un deuxième missile apparaît. Un troisième. Un quatrième. Un cinquième, enfin. Petrov est tétanisé. « Je n'avais qu'à saisir le téléphone pour composer la ligne directe avec le haut commandement, racontera-t-il, des années plus tard, à la BBC. Mais je ne pouvais pas bouger. J'avais l'impression d'être assis sur une poêle à frire brûlante. »

L'officier pressent qu'une vraie attaque américaine comprendrait beaucoup plus que cinq missiles. De manière stupéfiante pour qui connaît le fonctionnement soviétique, il s'affranchit des instructions. Il signale un dysfonctionnement informatique plutôt qu'une attaque, qui aurait suscité une riposte nucléaire – laquelle aurait entraîné des représailles américaines massives. Cette nuit-là, le colonel Petrov (décédé en 2017) a sauvé le monde. Car il avait raison : les ordinateurs avaient confondu les rayons du soleil reflétés sur des nuages de haute altitude au-dessus du Dakota du Nord avec des mises à feu de missiles. Vidé nerveusement, Petrov but une bouteille de vodka et dormit pendant vingt-huit heures d'affilée.

Guerre en Ukraine : pourquoi les États-Unis jouent petit bras

Quelques mois plus tard, rebelote : du 7 au 11 novembre 1983, l'Otan organise des manœuvres simulant un combat nucléaire. Prévenus assez tôt mais suspicieux, les Soviétiques croient que les Occidentaux veulent vraiment les attaquer. Ils préparent la riposte et chargent des armes nucléaires sur des avions. Informé, le chef du renseignement militaire de l'US Air Force en Allemagne, le colonel Leonard Perroots, comprend que si les États-Unis suivent la procédure prévue dans ce cas et sonnent à leur tour l'alarme nucléaire, les Russes seront confortés dans leur analyse erronée de la situation et opteront pour l'escalade. Il conseille l'attentisme à ses chefs, qui le suivent. Encore une calamité désamorcée de peu.

L’atome a tout changé, sauf notre façon de penser.Albert Einstein

En 1946, un an après Hiroshima et Nagasaki, le grand scientifique Albert Einstein fit ce constat pessimiste : « La puissance déchaînée de l'atome a tout changé, sauf notre façon de penser, et c'est pourquoi nous allons vers une catastrophe. » Qu'on prenne ou non les gesticulations nucléaires de Vladimir Poutine au sérieux, une chose est sûre : en cette période de tension, la probabilité d'un incident grave est au moins aussi élevée maintenant qu'elle ne l'était durant la guerre froide.

De nouveaux pays ont acquis l'arme atomique et d'autres, comme l'Iran, s'approchent dangereusement du seuil. Simultanément, des garde-fous ont sauté. Le traité INF bannissant toutes les armes nucléaires de portée intermédiaire en Europe, négocié par Washington et Moscou après les péripéties de 1983, n'existe plus depuis 2019. Seul le traité américano-russe Start de réduction des arsenaux stratégiques reste en vigueur, jusqu'en 2026. Enfin, les nouvelles technologies hypersoniques et furtives compliquent la détection d'une attaque et réduisent le délai de réaction, ce qui amplifie les risques d'erreur ou de mauvaise appréciation. Les défis posés par l'arme nucléaire – prévenir la prolifération, désarmer les arsenaux existants, concilier dissuasion et sécurité – sont plus colossaux que jamais.

(*) Russie, États-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Inde, Pakistan, Israël, Corée du Nord.

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Faite par des généraux japonais fanatiques qui diffusaient une doctrine qui se résumait à mourir sur place et ne pas se rendre car le contraire était un déshonneur pour leur pays !

Ce qui a fait boule de neige et la course aux armements nucléaires car la Russie en retard a très vite rattrapé les USA voire les a dépassé en puissance et ensuite d’autres pays dans les années 60 la FRANCE l’ANGLETERRE la CHINE l’INDE le PAKISTAN la fameuse COREE DU NORD qui elle aussi s’amuse avec son dictateur KIM JUNG UN a faires des essais nucléaires et tester ces missiles jusqu’ au-dessus de La mer du JAPON malgré les menaces de l’aboyeur TRUMP ex président US y compris le petit ISRAEL malgré des accords de désarmements bidons et le jeu d’alliance comme cette OTAN dont on voit les limites virtuelles !

La seule question : car cet occident Européen par sa puissance économique déjà dépassé par celle de la Chine dont il dépend trop on l’a vue lors de la pandémie est faible en matière de défense musclée seule la France et ses sous-marins pourrait répondre de n’importe quelle mer du globe et frapper ou son seul porte avion et ses rafales embarqués ou au sol (mais cela ce, coule facilement ce genre de bateau) avec aussi l’ANGLETERRE qui a aussi une force nucléaire !

La puissance des missiles intercontinentaux des sous-marins français est plus puissante que la bombe d’HIROSHIMA mais la puissance de la RUSSIE est incommensurable comme celle des USA à peu près à égalité de nombres pourrait réduire toute vie sur terre à néant et comme POUTINE craint cette OTAN virtuelle doit-on attendre une réaction inconsidérée de la part d’un fou paranoïaque on est au pied du mur surtout s’il se sent acculé à une défaite en UKRAINE il faut l’éliminer très vite les bavardages macroniens ne servent à rien !?

Et dépendre de nos dirigeants dont un que ne pense qu'à sa réélection cela ne rassure pas !?

jdeclef 18/03/2022 14h57


1 commentaire:

  1. Ne pas dire le vérité est pire que censurer un commentaire Messieurs les modérateurs du point inféodés à vos rédactions et cela ne sert à rien la liberté d'expression existe encore et vous la bafouer c'est une honte car inscrite comme un droit inaliénable dans notre constitution car nous sommes encore dans un pays libre et démocratique ainsi que les opinions de chacun

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