Demorand –
Covid-19 : ça passe ou ça casse
CHRONIQUE.
Ce lundi marque la fin du port du masque et du pass vaccinal dans la
grande majorité des lieux, alors que l’épidémie connaît un nouveau rebond.
Sur
le front du Covid-19, le combat est loin d'être terminé. Le monde entier a
les yeux rivés sur la terrible guerre qui sévit aux portes de l'Europe, et
cette tragique actualité éclipse quelque peu celle du Covid-19. Ce lundi marque
un tournant majeur dans la gestion de l'épidémie avec le pari assumé de
l'exécutif de vivre avec le virus. La décision de lever le pass vaccinal,
ainsi que celle de l'obligation du port du masque dans la plupart des
lieux, a été prise quelques jours avant l'entrée en campagne d'Emmanuel
Macron, au moment où le nombre de cas quotidiens refluait d'une manière
spectaculaire. Il ne fait aucun doute que le calendrier électoral n'est pas
étranger à cette prise de décision un peu anticipée, et il y a fort à parier
qu'elle eut été quelque peu différente si la question s'était posée aujourd'hui.
En effet, les chiffres ne sont pas bons, le nombre de cas
quotidiens a bondi de 20 % en une semaine et il est désormais entendu que
nous sommes entrés dans une nouvelle vague tant en France que dans l'ensemble
des pays de l'Europe de l'Ouest. L'exécutif n'a cependant pas souhaité modifier
son calendrier, arguant que la vaccination ainsi que l'immunité acquise par les
nombreuses contaminations par Omicron laissaient entrevoir la possibilité d'une
gestion endémique du Covid-19. Le pari est cependant risqué après deux ans de
pandémie et un bilan très lourd de 18,2 millions de personnes qui serait
mortes en 2020 et 2021, selon une étude publiée dans The Lancet le 10 mars dernier.
Dans un rapport publié le 10 mars 2022, l'Institut Pasteur
propose plusieurs modélisations qui prennent en compte l'impact du sous-variant
BA2 et le relâchement des mesures de freinage qui entrent en vigueur ce jour.
Ces projections ne considèrent cependant pas la possibilité d'une réinfection
pour ceux qui ont été infectés par Omicron ni un déclin progressif de
l'immunité. Les auteurs de ces modélisations proposent plusieurs scénarios,
dont un plus probable qui verrait les Français relâcher précocement les mesures
autour du 7 mars. Dans ce cas de figure, le nombre de cas quotidiens
pourrait dépasser les 100 000 courant mars, ce qui reste en deçà des
365 000 cas comptabilisés le 25 janvier dernier. Notons cependant que
les auteurs ne se prononcent pas sur les hospitalisations qui ne font pas
l'objet de modélisations, or c'est le paramètre retenu par le gouvernement pour
éventuellement revoir sa copie.
Nouveau protocole sanitaire et 4e dose de vaccin
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé dans un entretien au Parisien samedi 12 mars
l'ouverture de la campagne d'injection d'une quatrième dose pour les personnes
de plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois.
En outre, le Premier ministre a fortement recommandé aux personnes fragiles de
maintenir le port du masque dans les lieux clos et les grands rassemblements.
L'école bénéficiera d'un nouveau protocole sanitaire qui ne tardera pas à faire
couler de l'encre, car la règle concernant les enfants de plus de 12 ans
s'annonce particulièrement cocasse. Ainsi, les élèves de plus de 12 ans
qui ne sont pas vaccinés, ou qui ne sont que partiellement vaccinés, seront
contraints à l'isolement durant 7 jours s'ils sont cas contacts.
Dans le cas de figure où le virus circulerait de nouveau très
activement dans les classes où les élèves ne seront plus masqués, un certain
nombre d'entre eux pourrait se retrouver à l'isolement chez eux bien plus qu'à
l'école dans les semaines qui viennent, ce qui marque une vraie rupture
d'égalité pour ces enfants vis-à-vis de leurs camarades vaccinés. Enfin, il y a
un certain flottement en ce qui concerne les règles devant s'appliquer dans les
cabinets médicaux. Le gouvernement a annoncé hier que le masque ne serait plus
obligatoire, mais qu'il pourrait tout de même être imposé par les
professionnels de santé. Cette disposition fait bondir nombre d'entre eux
devant le risque de voir certains de leurs patients fragiles contaminés en
salle d'attente ou dans leur cabinet. Nous entrons ce lundi 14 mars dans
une nouvelle ère avec son lot de règles pondues dans la précipitation,
certaines seulement la veille, il ne reste qu'à croiser les doigts pour que
tout se passe aussi bien qu'espéré.
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De toute
façon avec la gestion de cette pandémie désordonnée comme la vaccination et le
pass vaccinal il va de fiasco en fiasco ou voltefaces en fonction de la
progression ou diminution des contaminations !
Car à chaque
baisse de cas de cette pandémie voire hospitalisations il baisse les
contraintes et là en plus on est en campagne électorale et on ne veut pas décevoir
les futurs électeurs du président sortant pourtant les contaminations
réaugmente !
Il n’y a
pas pire virus que la mauvaise politique politicienne dans cette gestion de
crise sanitaire que l’on dit bien gérée par le président et ses sbires ministres
de la santé et scientifiques émérites alors que c’est le contraire car totalement
dépassé depuis le début !
Car ces voltefaces
ou retour en arrière sur les mesures de protections ne sont qu’une de plus et
sans effet garanti et une fumisterie gouvernementale !
D’ailleurs
des Français raisonnables vont continuer à porter ce masque pas si contraignant
que çà car s’y étant habitué car s’il faut affronter une vague de cette Covid plus
les Français ne le supporteront pas et le reprocherons à ce président qui sera
réélu de toute façon par des Français craignant le lendemain à cause
indirectement de cette guerre en UKRAINE !?
D’ailleurs
on voit comment en CHINE ce virus est reparti à la hausse avec des millions de contaminés
(virus qui venait de chez eux qu’ils n’ont pas su éradiquer !?)
Mais ce président
parvenu opportuniste qui a eu beaucoup de chance avec les aléas de la vie politique
gouverne mal et ne s’est pas protéger les Français d’une crise sanitaire ou d’insécurité
diverses intérieure ou extérieure çà c’est un fait car les Français sont des
niais si faciles à manœuvrer par des politiciens médiocres et un président qui n’est
pas meilleur !
Jdeclef 14/03/2022
10h54
Avec les modérateurs du point c'est simple tant leur rédaction est inféodé au pouvoir en place et surtout au président de la république car dire la vérité par du bon sens n'est pas une mauvaise chose suite à un article de votre hebdo qui signale des faits incontestables et donc signaler une forme d'incompétence depuis le début de cette pandémie de nos dirigeants est même un devoir comme respecter la liberté d'expression garantie pourtant dans notre constitution mais pas respecté par des soi disant modérateurs qui pratiquent la censure arbitraire on n'est pas encore en Russie poutinienne totalitaire mais encore en démocratie Alors que ces petits censeurs bornés ce calme car en plus ils n'empêchent pas la diffusion de ce commentaire par d'autres médias donc ils ne servent à rien !
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