vendredi 25 mars 2022

Penser que la Russie va s'en tenir à ce qu'elle a fait et va s'arrêter là ce n'est qu’une fausse impression ! Ne soyons pas trop optimisme !?

 


Guerre en Ukraine : pourquoi l’armée russe ne progresse plus

Poutine a perdu son pari de conquérir l’Ukraine en une offensive-éclair. Mais la guerre est loin d’être terminée et pourrait durer des mois.

PENDANT CE TEMPS LA EN France RIEN NE CHANGE ON FAIT LA GREVE DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN EN IDF SNCF/RATP ET ON EST EN PLEINE CAMPAGNE ELECTORALE INSIPIDE AVEC NOTRE CLASSE POLITIQUE SCLEROSEE CAR TROP GATE PAR NOS VIES ENCORE FACILES MAIS JUSQU’À QUAND !?

les Russes n'ont pas atteint l'objectif qu'ils s'étaient fixé. Ils ne contrôlent pas l'Ukraine, leurs troupes subissent des pertes sévères, les alliés de Kiev soutiennent la démocratie ukrainienne en lui fournissant des armes légères mais puissantes, du renseignement et des conseils. Ils seront sans doute insuffisants pour faire cesser les massacres et préserver le territoire d'un pays souverain, membre de l'ONU et désireux de se rapprocher du camp occidental. Volodymyr Zelensky est toujours à la tête de son pays, conduit sa résistance, se bat pied à pied pour obtenir du soutien de ses alliés.

Poutine et ses armées, fortes de leur écrasante puissance matérielle, sont néanmoins dans une posture inconfortable. Habituellement assez peu loquace sur ce conflit, l'état-major français a entrouvert son dossier d'évaluation du conflit en cours. Le constat peu réjouissant est lucide : les Russes connaissent de très grandes difficultés sur le terrain. Et la guerre va encore durer des mois… Mais la prudence est de mise.

« Des semaines ou des mois »

« On ne note pas d'avancée significative des Russes depuis vingt-quatre heures. Mais plutôt une consolidation des positions et une organisation du contrôle des zones occupées, en particulier dans le sud de l'Ukraine. Sommes-nous dans une situation de pause opérationnelle, de régénération, de recomplètement, voire d'installations défensives, ou bien dans une phase de panne opérationnelle ? C'est l'avenir qui le dira, il est très difficile d'y voir clair. »

« Les buts de guerre du Dr Folamour de Moscou ne sont pas atteints »

Les militaires français, qui bénéficient à la fois de puissants moyens d'observation autonomes (satellites et interceptions notamment) et de ceux de leurs alliés de l'Otan, paraissent hésiter entre l'hypothèse de la « consolidation » des Russes et celle de la préparation d'offensives successives vers le Donbass d'abord, puis vers le sud et vers le nord. Ces deux éventualités n'étant d'ailleurs pas incompatibles. L'état-major des armées semble en revanche accorder peu de crédit, du moins à moyen terme, à une « offensive généralisée » sur l'ensemble du territoire ukrainien. Mais il prévient : cette guerre va durer encore « des semaines ou des mois ». Dans tous les cas, Poutine a perdu son pari de conquérir l'Ukraine en une offensive-éclair.

Crue gênante

Sur le terrain, les Français notent un effort sur le front est dans le Donbass, en particulier sur les nœuds logistiques, ce qui semble logique, tant les difficultés actuelles des Russes paraissent fortes. À Kiev, les Ukrainiens résistent bien. Ils ont monté des contre-attaques à l'ouest de la capitale dont les Russes sont encore éloignés de 30 et 45 kilomètres Les assaillants ont un problème de sécurité de leur zone arrière : les convois logistiques sont attaqués dans la partie nord de Kiev.

Guerre en Ukraine : opération sauvetage au musée de Lviv

La crue de la rivière Irpin, à l'ouest de la capitale, entrave la mobilité des forces russes qui pourraient manquer de moyens de franchissement. Au nord-est de Kiev, à Tchernihiv et Nijyn, les forces ukrainiennes assurent fermement la défense de ces villes et elles tiennent bon. Autour de Kiev, des contre-attaques régulières réussissent à desserrer l'étau russe et ainsi l'empêcher de se refermer. De ce point de vue, les armements antichars et antiaériens livrés par les alliés de l'Ukraine, dont la France, semblent appuyer sérieusement les combattants locaux. Lesquels disposent également de missiles antichars de fabrication nationale, les Skif. Seront-ils suffisants ? L'état-major de l'armée ukrainienne estime quant à lui que des renforts russes arrivent du nord et du sud, pour encercler Kiev. Ce qui n'est toujours pas le cas.

Missiles à Berdiansk

Dans le port de Berdiansk, sur la mer d'Azov, un navire de débarquement russe, le Orsk, de la classe Alligator, a été détruit par un incendie. Selon plusieurs sites suivant le conflit, il pourrait avoir été touché par un missile ukrainien de fabrication russe appelé par l'Otan SS-21 Scarab. Selon le compte Twitter Ukraine Weapons Tracker, généralement bien informé, deux autres navires de débarquement, cette fois de la classe Ropucha, le Novocherkassk et le Zesar Kunikov, ont été endommagés dans les mêmes circonstances, mais seraient parvenus à gagner le large. Pour l'état-major français, cette situation va entraver de façon « très concrète, selon les éléments dont on dispose », les capacités amphibies russes et donc l'imminence d'une opération venue de la mer contre la très emblématique ville d'Odessa.

Voyage dans la Russie interdite

Les Français s'attendent à une opération contre Dnipro, préparée par des bombardements au nord-est et au nord-ouest de la ville. Mais cette future attaque pourrait être entravée à la fois par les pressions des Ukrainiens et par les conditions météorologiques et le dégel (raspoutitsa), qui gênent la circulation des véhicules aux approches de cette grande ville qui comptait près d'un million d'habitants avant la guerre. Une éventuelle prise de Dnipro contribuerait à couper les forces ukrainiennes de l'est de celles présentes à l'ouest du pays. Une autre offensive serait en cours autour d'Izioum, dont la prise permettrait aux Russes d'effectuer la liaison entre les parties nord et sud des provinces séparatistes.

Quant à Marioupol, n'y subsisteraient plus que des poches « relativement limitées » de résistance ukrainienne. Les Russes auraient donc atteint dans cette région l'un de leurs buts de guerre identifiés dès le départ de leur attaque : la conquête de l'ensemble du littoral de la mer d'Azov. La défense française n'a pas de confirmation de l'arrivée de certains renforts (notamment 1 000 hommes de la milice Wagner). Elle en a pris connaissance par des sources ouvertes, réseaux sociaux et autres, mais invite à « la plus grande attention. Il y a des biais de perception, une lutte informationnelle ». De même source, on affiche une très grande prudence.

Pertes russes « énormes »

Sans bilan précis établis par ses propres sources, les Français reprennent la fourchette de l'Otan, c'est-à-dire entre 7 000 et 15 000 Russes tués au combat en un seul mois de guerre. À supposer que l'on ne retienne que le chiffre le plus bas, il serait déjà énorme ! Durant l'invasion de l'Afghanistan, qui a duré dix années entre 1979 et 1989, 15 000 soldats seraient morts et plus du double blessés. Les chiffres de l'Otan sont encore plus étonnants s'agissant du nombre de soldats russes hors de combat (tués, blessés, prisonniers ou disparus) : il s'élèverait à un chiffre compris entre 30 000 et 40 000 hommes, soit un quart de leur force engagée. « Nous prenons ces évaluations avec des pincettes, car nous n'avons pas de chiffres consolidés », dit-on à Paris. Où l'on se garde de commenter le chiffre invérifiable de 15 à 20 généraux russes tués au combat. Le site icasualties.org http://icasualties.org/, qui recense les pertes militaires dans les guerres récentes, a comptabilisé 4 586 morts américains durant les huit années de la guerre d'Irak, ainsi que 2 465 morts américains durant les vingt ans de la guerre d'Afghanistan. S'agissant du chiffre de 3 000 morts ukrainiens fourni par Kiev, il est à ce stade complètement invérifiable.

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Et seulement une pose pour regrouper ses forces car elle n'est pas attaquée et ne subit pas de bombardement aérien sur son sol !

Surtout en plus quand ces mêmes occidentaux MACRON le bavard et BIDEN le pacifiste passe leur temps à dire qu’ils ne font pas la guerre à la Russie ne faisant que livrer des armes à L’UKRAINE qui fait elle la guerre à ce dictateur russe pour se défendre et garder sa liberté !

Bien que justement le maitre du kremlin a délibérément menacé les occidentaux et son fameux OTAN qui lui fait moyennement peur tant il a une puissance atomique équivalente aux USA (et très accessoirement à la France qui a aussi des armes nucléaire avec ses 5 sous-marins lanceurs de missiles nucléaire pour la riposte sans se faire voir ainsi que de l’aviation moderne par nos fameux rafales embarqués ou au sol mais pas assez nombreux pour attaquer mais pour se défendre et l’Angleterre aussi) les russes ont aussi des sous-marins équipés de la même façon et des avions performants mais plus nombreux !

Il est certain que ce dictateur est plus dangereux par son propre caractère car ne connaissant que la force ne voudra pas perdre la face car croyait avoir une porte ouverte au début de son agression car n’ayant pas prévu la résistance des Ukrainiens !

Mais s’il se croit trop humilié, blessé dans son amour propre trop bafoué par le président Ukrainien il peut aller plus loin voire dépasser les bornes de l’Europe occidentale et de l’OTAN et donc pousser nos pays dans la guerre à moins que par prudence et plutôt peur nos dirigeants ne fassent rien de plus se disant qu’ils ont fait ce qu’ils pouvaient pour aider l’Ukraine (Car ni MACRON ni BIDEN ne sont pas des de GAULLE ou F. ROOSVELT et H. TRUMAN !?)

Jdeclef 25/03/2022 17h21

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