dimanche 20 mars 2022

Finalement on se pose trop de question sur sa candidature de : Dommage elle ne s'en sort pas et n'est pas aider par ces collègues LR et pas par les medias qui donnent MACRON gagnant largement !

 

« Valérie Pécresse est la candidate la plus capée de cette élection »

ENTRETIEN. Le député du Vaucluse Julien Aubert fustige le bilan du président sortant, loue les qualités de sa candidate et évoque l’ombre de Nicolas Sarkozy.

La campagne de Valérie Pécresse patine ? La faute à Emmanuel Macron, président en surplomb entré trop tard dans la course. Éric Zemmour, plus dangereux qu'il n'y paraît malgré un creux dans sa campagne ? Un idéologue, plus friand de concepts que de la réalité. Les ralliés de la dernière heure à la macronie ? Des opportunistes de la pire espèce.

Julien Aubert, député du Vaucluse et tenant d'une ligne dure au sein des Républicains, nommé porte-parole de Valérie Pécresse en janvier dernier, ne veut pas laisser dire que sa candidate serait en perdition. Au contraire, lui entend opposer projet contre projet pour démystifier un président installé dans les habits de « communicant ». « Caméléon », selon Valérie Pécresse, en meeting à Nîmes ce jeudi 17 mars, où le porte-parole recevait la candidate de la fierté française retrouvée. Et, comme souvent en politique, la meilleure défense, c'est l'attaque.

Le Point : Au regard des mauvais sondages qui la donnent systématiquement derrière Marine Le Pen, force est de constater que Valérie Pécresse n'est plus la candidate la mieux placée pour battre Emmanuel Macron au second tour. Comment faire mentir les pronostics ?

Julien Aubert : D'abord, nous ne sommes pas entrés véritablement dans la cristallisation des opinions parce qu'il n'y a pas vraiment eu de campagne. Un président qui ne veut pas débattre, Marine Le Pen qui ne juge pas utile d'affronter directement ses adversaires, une actualité écrasée par la guerre en Ukraine… Tous ces facteurs contribuent à invisibiliser la campagne. Il n'est donc pas certain que les sondages reflètent le niveau d'intérêt véritable des Français pour le sujet. Je crois ensuite que la semaine qui précédera le premier tour, les gens comprendront qu'Emmanuel Macron sera, selon toute vraisemblance, qualifié pour le second tour et la question deviendra inévitablement : quel candidat pour l'emporter face à lui ? Qui est en mesure d'incarner une alternative crédible et compétente ? De ce point de vue là, personne ne reproche à Valérie Pécresse son manque d'expérience, de qualification ou même de volonté. C'est sans doute la candidate la plus capée de cette élection.

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Vous parlez de compétence, mais on s'est beaucoup interrogé sur la personnalité de la candidate, son manque supposé de charisme, ses gestes, sa voix… Est-ce que vous le déplorez comme d'autres ou considérez-vous que l'élection présidentielle, dans la lignée du gaullisme, c'est aussi la rencontre d'un peuple et d'un homme, en l'occurrence une femme ?

Une chose est certaine, c'est que les idées ne font pas tout. Vous avez raison, il y a effectivement, comme dans toute élection présidentielle, une forme de rencontre, de communion entre les Français et leurs représentants qui doivent s'opérer. Il y a les idées, mais aussi les personnalités. Certains appellent cela le charisme. Ce qui est assez malheureux, c'est que quand Emmanuel Macron s'égosillait dans ses meetings avec quelques trémolos dans la voix, personne ne les retenait contre lui. Fondamentalement, je trouve injuste de reprocher à quelqu'un son physique ou la manière dont il parle. Ensuite, je retiens que Valérie Pécresse reconnaît volontiers ne pas avoir été particulièrement bonne sur la forme lors de son grand meeting au Zénith. Mais elle a su complètement revoir sa manière d'animer des réunions publiques, on l'a vu par la suite au Cannet par exemple ou lors de son débat face à Éric Zemmour. Je pense que pour gouverner la France, la compétence, les idées, ce que l'on souhaite réaliser, le caractère, la résilience, c'est tout aussi important, voire plus important.

Pécresse au Zénith : l'éloquence, prérequis présidentiel ?

Valérie Pécresse fait-elle face à une forme de misogynie comme elle l'a dénoncé ?

Je pense qu'en politique, plus qu'ailleurs, on tolère moins de choses venant des femmes que pour les hommes.

À droite, on expliquait que le duel avec le président de la République finirait pas s'installer, que l'entrée en campagne d'Emmanuel Macron le ferait baisser de quelques points, que la guerre en Ukraine finirait par relancer Valérie Pécresse, candidate du sérieux et de la crédibilité, mais rien de tout cela n'est arrivé…

Je crois que la peur de la guerre, la menace nucléaire, auxquelles s'ajoutent les problèmes de pouvoir d'achat, conduisent à une forme de repli, de vote plutôt légitimiste, que l'on a déjà vu dans d'autres circonstances, par ailleurs. Cela se traduit pour l'instant dans les sondages, mais c'est tout de même un phénomène assez conjoncturel. À mesure que l'on va s'éloigner du choc initial, l'effet de sidération sera moins important. Je pense que les gens vont commencer par analyser de façon plus rationnelle ce qu'il se passe, les décisions qui sont prises ou pas prises. Regardez, par exemple, ce qu'il s'est produit au moment du Covid. Dans un premier temps, il ne fallait surtout pas contester ce qui était décidé de l'Élysée au regard de la situation sanitaire. Finalement, les gens se sont aperçus que toute une série de mauvaises décisions avaient été prises. Concernant l'Ukraine, à titre personnel, je considère qu'Emmanuel Macron, contrairement à ce qui a été beaucoup raconté, a perdu sa place de médiateur en choisissant de se placer dans les pas de Washington, sur le volet militaire notamment, ce qui a conduit à une forme de radicalisation du Kremlin.

Je dirai qu’Éric Zemmour a un défaut principal : celui de défendre la cohérence de sa pensée, quel qu’en soit le prix.

De son côté, Éric Zemmour est-il un candidat définitivement décrédibilisé ?

Je dirais qu'Éric Zemmour a un défaut principal : celui de défendre la cohérence de sa pensée, quel qu'en soit le prix, en se focalisant uniquement sur la confrontation des opinions, le débat des idées, mais en faisant fi des réalités. Sur la question des réfugiés ukrainiens, il a proposé une forme de « non-accueil » qui est assez cohérente et logique avec sa pensée initiale, mais qui le place en flagrante contradiction avec le ressenti politique des Français. Cela montre que sur les sujets politiques et notamment les questions sensibles comme la prise en charge du handicap, la prise de parole publique est un art délicat et que l'homme politique ne peut pas être seulement un penseur, mais aussi un responsable qui doit imaginer ce qui est praticable. Cette notion de praticabilité, d'adaptabilité, voire de pragmatisme, je pense qu'Éric Zemmour en est dépourvu. Ce qui lui a porté préjudice dans l'affaire ukrainienne. Il fait de la rhétorique sans consistance quand il dit que islam et islamisme, c'est la même chose. Concrètement, qu'est-ce que cela change par rapport à la politique qui est menée à partir du moment où il ne ferme pas toutes les mosquées ? Au contraire, cela montre qu'il fait, au final, la même chose que nous, c'est-à-dire combattre les intégristes islamistes les plus radicaux. Les mots ne font pas une politique.

Accusés de « poutinite aiguë », les candidats souverainistes assument

Je trouve que Valérie Pécresse a beaucoup de courage d’essayer de parler de fond, de solutions et d’idées.

Après Renaud Muselier, président de région, c'est Martine Vassal, autre figure de la droite locale à Marseille, qui a choisi de soutenir Emmanuel Macron. Vous êtes député du Vaucluse, le Sud est-il devenu une terre de conquête pour la majorité ?

Pendant des années, on nous a seriné que la région Paca serait le laboratoire des droites, ce devait être le lieu terrible des alliances entre la droite et l'extrême droite. À l'époque, on montrait du doigt ces élus sudistes, coupables de tentations, mais je note au final et avec un peu d'ironie que la fusion s'est faite, mais pas là où on l'attendait… Moi, je suis resté fidèle à ma famille politique. Je constate aussi que ce ralliement aux macronistes ne procède en rien d'une adhésion franche à des idées plutôt de petits calculs, variant selon les intérêts bien compris des uns et des autres. Je remarque simplement que ces gens qui se sont détestés aux Républicains se retrouvent maintenant dans le même parti. Malheureusement, tout ceci n'est pas pour encourager les Français à se rendre aux urnes. Pour moi, c'est à vous dégoûter d'aller voter. Deuxièmement, je pense que c'est une bombe à retardement pour le président de la République, car, si par malheur il est réélu, il aura à gérer une grande partie de la classe politique de l'ancien monde, ce qui n'est pas forcément le meilleur symbole de renouveau. Désormais, le macronisme va d'Élisabeth Guigou à Gérald Darmanin en passant par Renaud Muselier. Comment ne pas détourner de la politique des électeurs qui ont fait des choix de droite ou de gauche assumés à des élections antérieures ?

Justement, craignez-vous une abstention record ?

Je pense qu'elle sera massive en réaction à une élection qui nous est imposée. Toute la démarche d'Emmanuel Macron me fait penser à ces mots de Philippe Séguin en 1995 : « Circulez, il n'y a rien à voir, le gagnant a déjà été désigné, encensé, proclamé. » Dans cette élection, il n'y a véritablement pas d'enthousiasme. Emmanuel Macron fait une campagne très molle et, au fond, sans imagination. Rendez-vous compte qu'il y a une crise du pouvoir d'achat, qui ravage actuellement les porte-monnaie des Français, en lien avec la flambée des prix du carburant et le coût de l'électricité, et que sa première mesure est d'annoncer la suppression de la redevance télévisée. On serait véritablement en droit de se demander d'où vient ce décalage. Ensuite, sans originalité excessive, le candidat propose la retraite à 65 ans que nous avions déjà annoncée. Il n'a aucune vision du pays. Il vous parle de pacte mais, comme souvent avec Emmanuel Macron, c'est de l'habillage de communicant. Le président de la République ne suscite pas l'enthousiasme, mais se place volontiers dans la position de vainqueur autoproclamé pour être rejoint par des gens opportunistes dans la plus grande confusion, le plus grand chaos. Je trouve au contraire que Valérie Pécresse a beaucoup de courage d'essayer de parler de fond, de solutions et d'idées.

Valérie Pécresse explique que le bilan d'Emmanuel Macron est son boulet, mais le silence de Nicolas Sarkozy n'est-il pas devenu celui de la candidate ?

Valérie Pécresse bat campagne autour d'une équipe rassemblée et de nombreux soutiens. S'agissant des boulets, je maintiens que c'est du côté d'Emmanuel Macron qu'il faut se tourner : Sibeth Ndiaye, Agnès Buzyn ou Alain Griset entre autres… Avec les affaires qui ont éclaboussé ses proches ou lui-même, on pourrait remplir deux ou trois Almanachs Vermot. Sur la question des soutiens, ralliements et départs, pourquoi ne questionne-t-on pas les défections de certains poids lourds macronistes comme Gérard Collomb, ou encore Hugues Renson qui explique récemment que durant le mandat Macron, le Parlement n'a été qu'« une chambre d'enregistrement de décisions élaborées ailleurs » ? Quant à Nicolas Sarkozy, ce sont les médias qui en ont fait un sujet. Chirac a attendu le 21 mars pour le soutenir en 2007. Et je ne crois pas que de Gaulle ait jamais apporté son soutien public à Pompidou. Tout cela pour dire qu'il n'y a pas de règle en la matière, que les gens sont libres et que l'élection dépend plus du peuple que des soutiens.

En 2014, alors qu'elle présidait la séance, vous appeliez Sandrine Mazetier « Madame le Président », déclenchant une tempête médiatique et la critique de nombreux députés. Allez-vous appeler Valérie Pécresse « Madame le Président de la République » ?

Ce qui me dérangeait à l'époque, c'était l'idéologie sous-jacente, la volonté de purger le langage, de le déconstruire. Il n'y a pas trace de cette idéologie-là chez la candidate des Républicains. Résultat ? Je m'en fiche et je crois par ailleurs qu'elle-même s'en fiche. Le sujet n'est pas l'emploi du mot en lui-même, mais bien d'empêcher l'idéologie qui est derrière de prospérer, une idéologie genrée, fondamentalement wokiste et qui vise à uniquement à déconstruire la société.

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VALÉRIE PECRESSE coopté par cette fausse primaire LR réservé aux adhérents ou sympathisants du dernier grand parti de droite qui sombrera si elle n'est pas élue !

Les caciques de ce vieux parti de droite de cette V ème république encore divisée par leurs égos démesurés qui virent à l’obsession pour certains auraient dû choisir un et non pas une de leurs leaders !

Car depuis FILLON ils ont accentué leurs divisions de cours d’écoles de garnements à la récréation !

Mais surtout n’ont pas compris que les électeurs français sont encore des machistes car on voit comment sont traité les députés féminins rien qu’à l’Assemblée nationale élues de fait par une fausse parité des gouvernements de tous bords !

Car depuis SEGOLENE ROYAL qui s’est présentée à l’élection présidentielle battue par N.SARKOZY les suivantes se présentant à celle de 2022 n’ont vraiment pas la cote sans compter celles ministres actuelles ou passées dans les gouvernements de tous bords n’ont pas la cote des Français et donc ces candidates M. LE PEN et son RN qui sert qu’à protester contre le pouvoir en place et V.PECRESSE A HIDALGO et Même TAUBIRA déjà hors-jeu jusqu’à S.ROYAL qui a feint de vouloir se représenter mais tellement trainant de casseroles de mauvaises gestion dans ses mandatures passées n’a plus insistée heureusement !

Même à l’étranger les femmes chefs d’état comme TATCHER en ANGLETERRE ou même MERKEL ont été mal digérée par leurs populations même celle-ci en Allemagne par ses choix d’abandonner totalement le nucléaire par exemple et de dépendre totalement du gaz russe (mais étant née elle-même en Allemagne de l’est sous l’ère soviétique elle parlait couramment de fait le Russe avec Poutine !?)

En France cela semble plus simple les Français ont encore un vernis trop épais de masochisme patriarcal rétrograde semble-t-il ?!

Jdeclef 20/03/2022 14h20


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