Poutine,
Chavez, Castro : les nouvelles provocations de Depardieu
Dans un
entretien à la revue « Éléments », l’acteur redit son amitié pour
Poutine, accable les Américains, tout en faisant l’éloge de Castro et de
Chavez…
Gérard Depardieu fait du Gérard
Depardieu. À la fin, il est lui-même et le théorise. Il assume tout,
quitte à rompre les consensus du moment et mépriser les émotions les plus
élémentaires. Après un récent communiqué à l'AFP appelant à la paix entre
Russes et Ukrainiens, l'acteur s'exprime plus longuement dans la revue Éléments
– organe intellectuel de la Nouvelle Droite d'Alain de Benoist – dans un entretien
foutraque, à son image.
En préambule, le journaliste du mensuel raconte les coulisses de cet échange
improbable : c'est un article de cette même revue qui a fait réagir
« Gégé », lequel a pris son téléphone pour dire à l'auteur deux trois
choses de la guerre, mais aussi de Mitterrand, Camus, Cuba, Chavez, l'Algérie,
des femmes… « Depardieu a d'abord cherché ses mots, mais une fois qu'il
les a rassemblés, la phrase a coulé », indique François Bousquet, l'auteur
de l'entretien.
« J'aime beaucoup Poutine »
Allons donc au plus brûlant, parce qu'il s'agit de l'actualité et de la
déclaration la moins conforme aux exigences du moment. Après avoir affirmé son
opposition à la guerre, Depardieu, qui a la nationalité russe, redit son estime
pour le chef du Kremlin, ami de longue date. « J'aime beaucoup Poutine. Il
m'a raconté comment son père a sauvé sa mère pendant le siège de Leningrad,
sous les bombes. » Il se fait ensuite son avocat : « On dit de
lui qu'il a des mercenaires, le groupe Wagner. […] Aux États-Unis, il y a un
paquet d'armées privées ; il y en a aussi côté ukrainien, mais celles-là
avec des têtes de mort, des signes SS et la croix gammée. Comment peut-on
exhiber cela après la folie nazie ? »
« Luchini joue Luchini jouant Luchini »
Conscient de la portée de ses propos, il s'en prend aux journalistes
qui ne seraient plus que dans « l'interrogatoire » et non plus
dans le travail de vérité. Au risque d'aggraver son cas, il se lance, plus
loin, dans un éloge de Fidel Castro, « un type hors norme », et même
de Hugo Chavez, qui « n'envoyait pas des bombes mais des livres ».
C'est peu dire que « l'anti-impérialiste » Depardieu ne calcule pas.
« Mitterrand était comme ça, il calculait », comme Fabrice Luchini,
d'ailleurs, qui « joue Luchini jouant Luchini ». Au passage, il
égratigne les écrivains contemporains, qui « tournent autour de leur
nombril » : « Je ne les supporte plus. Ils
m'emmerdent. » Bref, une interview sans filtre. Moscou appréciera
sûrement ; Paris, du Quai d'Orsay à ses milieux culturels, un peu moins…
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En plus à maille à partir avec la justice
française pour des faits délictueux peu recommandables et pas nets du tout qui
s'est réfugié définitivement en Russie!?
Puisqu'il est plus russe que
français, qu'il reste avec son ami Poutine !
Ce n'est qu'un lâche !
Il est déjà incompréhensible de
diffuser ce type d'article d'un tel personnage pour simplement faire parler de
lui !
Jdeclef 30/03/2022 16h40
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