jeudi 24 mars 2022

BIDEN fait le tour des popottes pour renforcer son OTAN que certain avait dit en mort cérébrale (vous voyez qui...Sans autre commentaire !)

 

Guerre en Ukraine – Pourquoi Joe Biden vient à Bruxelles

Un mois jour pour jour après le lancement de l’offensive russe en Ukraine, le président des États-Unis est en visite en Europe. Décryptage.

Joe Biden sera l'invité spécial du Conseil européen ce jeudi vers 16 heures. Arrivé à Bruxelles la veille au soir, le président américain participe d'abord à un sommet de l'Otan, puis à un sommet du G7* sous présidence allemande. Assez curieusement, ni le Canadien Justin Trudeau, ni le Britannique Boris Johnson, ni le Premier ministre japonais Fumio Kishida – tous présents à Bruxelles – ne sont invités par Charles Michel, le président du Conseil. Cet honneur est réservé au chef d'État américain… Le président ukrainien Volodymyr Zelensky interviendra, pour sa part, en visioconférence vers 19 heures.

Il faut dire que les Européens attendent beaucoup de Joe Biden. À commencer par la fourniture de quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) à un prix abordable afin d'assurer les stocks exigés par la Commission (80 % des réserves à remplir d'ici le 1er novembre 2022). Le président américain rencontrera d'abord Charles Michel vers 16 heures, avant les débats au Conseil européen, qui devraient s'ouvrir vers 16 h 30. L'échange entre Joe Biden et les 27 dirigeants européens devrait durer jusqu'à 18 heures. Il n'a pas encore été décidé des prises de parole parmi les dirigeants européens, indique une source officielle du Conseil.

Biden, un pacifiste en temps de guerre

Préparer de nouvelles sanctions en cas d'escalade

« Il s'agit de réaffirmer notre unité », assure-t-on au Conseil. Le président américain serait, pour sa part, partisan d'accentuer les sanctions contre le régime de Vladimir Poutine. En fait, les dirigeants du G7 comme ceux des États membres de l'UE doivent d'abord évaluer l'impact des sanctions et les moyens de les compléter pour éviter leurs contournements. « Il n'est pas à l'ordre du jour aujourd'hui de prendre de nouvelles sanctions, assure une source élyséenne. Mais il est nécessaire de se préparer à tous les scénarios, y compris à ceux d'une escalade de la crise qui nous amène en effet à adopter de nouvelles sanctions. Le cas échéant, il faudra vérifier qu'elles ont un impact encore plus grand sur la Russie, qu'elles permettent de mieux peser sur les décisions qu'éventuellement le président Poutine peut prendre, en veillant évidemment à faire en sorte qu'elles affaiblissent la Russie plutôt que les pays de l'Union européenne. »

À la tête d'un pays riche d'hydrocarbures, Joe Biden est en bien meilleure position que les Européens, nombreux à dépendre du gaz et du pétrole russes, à commencer par le plus puissant d'entre eux, l'Allemagne. En fait, trois pays sont opposés formellement à tout embargo sur le gaz russe : l'Allemagne, la République tchèque et la Hongrie. La Pologne, au contraire, souhaiterait couper le robinet européen du gaz russe, dont les dividendes mirifiques permettent au président Poutine de financer son effort de guerre en Ukraine. Petit rappel : l'Union européenne importe, chaque année, 110 milliards d'euros d'hydrocarbures en provenance de Russie, selon les données fournies par la Commission européenne. L'Europe appelle les pays de l'Opep à augmenter leur production.

Un fonds de solidarité pour l'Ukraine

La Russie a fait savoir mercredi qu'elle n'accepterait dorénavant plus que le rouble comme monnaie de paiement pour ses hydrocarbures. Interrogée sur ce point, la présidence du Conseil semblait prise au dépourvu et n'avait pas de réponse à donner mercredi après-midi. Le président du Conseil italien, Mario Draghi, a clairement rejeté, jeudi matin, l'hypothèse de payer son gaz en roubles afin de ne pas affaiblir l'effet des sanctions. Position d'autant plus notable que l'Italie est un gros client de la Russie. La péninsule dépend à 31 % du gaz russe. Le sujet sera nécessairement évoqué par les Vingt-Sept. A priori, Moscou cherche ainsi à débloquer une partie des actifs de la Banque centrale russe gelés par les sanctions internationales.

Elvira Nabioullina, l'autre cheffe de guerre russe

Charles Michel a également invité Joe Biden dans l'intention que les États-Unis contribuent au fonds de solidarité pour l'Ukraine que le président du Conseil propose de lancer. Il s'agit de réunir des fonds de généreux donateurs afin de permettre à l'État ukrainien de continuer à fonctionner malgré la guerre (pour le paiement des fonctionnaires, par exemple), mais aussi de mobiliser « dès aujourd'hui des fonds pour la reconstruction du pays ». L'Union européenne a, quant à elle, déjà consenti de gros efforts depuis 2014 et les incidents du Donbass, avec 17 milliards d'euros (essentiellement sous forme de prêts). Depuis le déclenchement de la guerre, une nouvelle assistance macroéconomique de 1,2 milliard d'euros a été décidée, dont 300 millions ont été déboursés le 11 mars.

Un dialogue de sourds Chine-États-Unis

L'UE rembourse également l'aide militaire à l'Ukraine : deux tranches de 500 millions d'euros chacune ont été décidées. La Commission demeure évasive sur les décaissements afin de ne pas donner trop d'informations aux Russes. Joe Biden a fait exactement de même de son côté en confirmant une aide militaire d'un milliard de dollars le 16 mars. « Nous aidons l'Ukraine à se doter de systèmes de défense antiaérienne supplémentaires et de plus longue portée, » avait-il déclaré ce jour-là.

Les États-Unis, l'Europe et les partenaires du G7 poursuivent leurs efforts pour isoler la Russie sur la scène internationale et la couper de toutes les organisations multilatérales. La Chine s'est, quant à elle, opposée à la sortie de la Russie du G20. Pour l'instant, Pékin rechigne à prendre de la distance avec la Russie et a décidé de s'abstenir à l'ONU sur deux textes présentés par la France, tant au Conseil de sécurité qu'à l'Assemblée générale de l'ONU, visant à condamner la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine. Joe Biden a lui-même discuté avec Xi Jinping le 18 mars pendant près de deux heures. Un dialogue qui n'a abouti à rien. Joe Biden soupçonne des entreprises chinoises d'aider la Russie à reconstituer ses forces. Il menace la Chine à son tour de sanctions.

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Un prochain sommet UE-Chine

C'est peut-être là une différence de tonalité notable entre Joe Biden, plus belliciste, et des Européens qui essaient de maintenir un équilibre ténu entre rivalité et partenariat avec Pékin. Les Vingt-Sept doivent justement préparer au cours de ce Conseil européen le prochain sommet UE-Chine, qui se tiendra le 1er avril. L'occasion de revenir sur la position de la Chine vis-à-vis du conflit ukrainien. En effet, Pékin se dit attaché au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale mais ne tire pas les conclusions de la violation manifeste du droit international par son allié russe. Le sommet UE-Chine doit être l'occasion d'une remise à plat de la relation dans ce contexte.

Luc de Barochez – Les mauvais calculs de Xi Jinping

Les deux parties ont par ailleurs négocié un accord d'investissement, mais celui-ci est au point mort du fait des tensions que suscite le traitement de la minorité ouïgoure par le pouvoir chinois. La Lituanie fait également l'objet de mesures de coercitions chinoises depuis qu'elle a quitté le groupe d'influence chinoise dit « 16 + 1 ». Autant de choses qui vont peser dans la balance des échanges entre Biden, les Européens et les Chinois, pressés de choisir leur camp…

*Les pays membres du G7 sont l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni.

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Car les USA ont de nombreuses bases militaires en Europe le long de ses frontières et il a renforcé le nombre de leurs soldats jusqu’à 100000 hommes et peut être plus ensuite si la menace s’intensifie de débordement à nos frontières européennes de l’est extérieures de la part de ce dictateur déjanté qui martyrise l’UKRAINE qui veut conserver sa liberté de choisir !

Pour la France aucun soldats US ne stationne plus en France depuis les années 60 ou le Général de Gaulle a décidé de quitter l’OTAN et de se doter de l’arme nucléaire !

Pour plus d’indépendance nationale avec la seule armée française constituée existante pour autant les gouvernants français ayant réintégré depuis N.SARKOZY l’OTAN par le jeu des alliances occidentales Européennes et USA utiles dans ce monde qui devient aussi instable si ce n’est plus que pendant la guerre froide et l’ex URSS avec ce dictateur paranoïaque instable qui peut disjoncter à tout moment encore plus en continuant à aller plus loin !

BIDEN ne veut pas de confrontation par peur de la 3 eme guerre mondiale et ayant promis aux américains de ne plus envoyer de soldats à l’extérieur des USA pour faire le gendarme du monde mais comme il a fui lamentablement l’AFGHANISTAN cela a donné des ailes de vautour à POUTINE qui a cru à sa faiblesse pour agresser militairement l’UKRAINE !

Jdeclef 24/03/2022 12h51


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