Pauvreté des débats qui n'en sont pas plutôt des invectives de cour d'école : Il ne faut plus s'étonner si notre pays va si mal entre dirigeants et politiciens élus de tous bords lamentables

 

Coignard – Débat Pécresse-Zemmour : un suicide collectif

CHRONIQUE. D’invective en accusation, les deux candidats ont tout fait sauf dialoguer. Le vainqueur ? Emmanuel Macron, qui se refuse à l’exercice.

On n'est pas dans une cour de récréation ! » s'exclame Ruth Elkrief qui, avec Gilles Bouleau, a bien du mérite et du métier pour conserver un peu de tenue au débat qui opposait, ce jeudi soir, Valérie Pécresse et Éric Zemmour sur TF1 et LCI.

Les deux protagonistes, dès la première minute, semblent préférer démolir le programme de l'autre plutôt que d'exposer leur projet. Le dialogue manque souvent de hauteur : « Vous êtes ridicule », dit Zemmour. « Non, c'est vous qui êtes ridicule », répond Pécresse. « Vous dites n'importe quoi », s'exclame l'un. « Vous aussi », rétorque l'autre. Et ainsi de suite. « Tout est bidon chez vous, Mme Pécresse », dit Zemmour, qui ne peut se départir d'un rictus méprisant et réédite une gestuelle qui rappelle celle de Marine Le Pen lors de son tragique face-à-face avec Emmanuel Macron en 2017.

La candidate LR égrène une liste de supposés nazis qui seraient dans l'entourage de son adversaire, lequel la renvoie au soutien que lui apporte le centriste Jean-Christophe Lagarde, soupçonné de complaisance envers des associations proches des islamistes. Elle est accusée d'avoir versé des subventions à des associations de soutien aux migrants. Il doit répondre de ses accointances passées avec Tariq Ramadan. Et la France dans tout cela ?

Présidentielle : la stratégie de Pécresse pour contrer Macron

Zemmour et le secret de l'isoloir

Dans cette foire d'empoigne, s'il faut désigner un vainqueur aux points, c'est Valérie Pécresse, plus claire sur son programme, plus précise sur son projet. Le KO qu'Éric Zemmour, fort de son expérience de polémiste, était censé lui infliger ne s'est pas produit. Alors qu'ils s'écharpent pour savoir lequel a le plus changé d'avis sur divers sujets, elle lui demande pour qui il a voté en 2017. Un tantinet embarrassé, il lui oppose le secret de l'isoloir. Vraiment ? Un grand garçon de 60 ans révolus, qui prétend s'affranchir des tabous, n'est pas capable de révéler ce petit secret ? Un point pour Pécresse. Un autre quand elle souligne ses contradictions sur l'immigration zéro, alors qu'il évoque les visas que son gouvernement accorderait… Il faut savoir !

Curieusement, les deux protagonistes ont transgressé la règle numéro un du débat politique : parler le moins possible de son adversaire, pour se concentrer sur son propre projet. Ils ont passé leur temps à parler l'un de l'autre. Pas en bien, évidemment.

En vérité, ce n'est pas un dérapage, mais une tactique délibérée. Leur objectif prioritaire n'était pas de convaincre les Français, mais de se disputer la frange d'électeurs de droite qui oscillent entre l'un et l'autre. Rallier ces 15 à 20 % d'indécis leur permettrait de se détacher du peloton où ils se trouvent encalminés avec Jean-Luc Mélenchon, loin derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Mais l'exercice a ses limites, atteintes hier soir : provoquer chez leur auditoire une sorte d'indigestion.

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Un extrémiste se disant de droite, surtout un produit médiatique télévisuel arrivé comme les cheveux sur la soupe grâce à une chaine de télé privée qui voulait faire de l’audimat en distrayant le bon peuple gogo qui aime cela les aboyeurs de foire comme ce ZEMMOUR ou d’autres déjà connus dans ce monde politique lamentable qui ne s’améliore pas au fil des quinquennats et depuis 40 ans !

Une politicienne chevronnée Valérie PECRESSE peut être compétente mais elle de droite classique préemptée par une primaire LR par ses adhérents ou sympathisants de cette droite et pas assez d’appui chez les dirigeants ou cacique de son parti dit classique toujours divisé avec le fait qu’en plus qu’elle est une femme défaut stupide d’un machisme désuet ancien mais qui n’a pas disparu !

Jusqu’à même ce grand média « le FIGARO » journal de droite important dans la presse française qui donne un sondage ou estimation disant qu’E.MACRON serait élu avec 80 % des voix par les pires mauvais électeurs de pays libres et démocratiques européens !

Car n’oublions pas « la cerise sur le gâteau empoisonné » de cette malheureuse guerre ukrainienne qui lui sert indirectement et qui comme président de l’Europe intérimaire lui permet de recevoir ses homologues de l’U.E. à Versailles bien sûr comme un monarque sans couronne pour soi-disant arrêter POUTINE dans son escalade guerrière en ne cessant pas de parler à bâton rompu comme porte-parole virtuelle au dictateur Russe qui se fiche de lui !

Alors on comprend pourquoi notre pseudo monarque pourra ceindre sa 2 eme couronne virtuelle et qu’il ne veuille pas de débat ou meetings électoraux il n’en n’a pas besoin il va enfoncer une porte ouverte car les Français craignent le lendemain !

Les jours sombres sont à venir pour la France et les Français jusqu’en 2027 au moins !

Jdeclef 11/03/2022 10h56