samedi 12 mars 2022

MACRON joue en solo c'est normal il n'a pas d'opposition structurée française de tous bords en face de lui ! Et ces politiciens de tous bords si médiocres ne savent qu'ergoter !

 

Yannick Jadot : « Face à Poutine, Macron a voulu la jouer solo »

ENTRETIEN. À la peine dans les sondages à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle, le candidat écologiste assure qu’il peut encore convaincre.

Ce devait être le grand week-end de l'écologie. Les Verts se réjouissaient des dizaines de marches pour le climat organisées à travers la France ce samedi 12 mars, qui allaient enfin être l'occasion de placer le sujet au cœur de la campagne… La voici désormais écrasée par la guerre en Ukraine. Yannick Jadot n'en démord pas : ce conflit, qui nous place au pied du mur de notre dépendance au gaz et au pétrole russes, démontre que le discours des écolos était le bon. Et le candidat à la présidentielle de saluer la « clarification » à l'œuvre, affirmant ouvertement ses différences de convictions et de valeurs avec son rival à gauche Jean-Luc Mélenchon.

Yannick Jadot savait que la campagne ne serait pas simple. Les écologistes ont d'immenses défis à relever, reconnaît-il. Démontrer qu'ils sont prêts à gouverner, et balayer cette image d'une écologie punitive qui leur colle à la peau. Difficile de trouver sa place entre une extrême droite décomplexée, un président candidat accaparé par la guerre en Ukraine et des tensions en interne avec son ex-adversaire à la primaire écologiste Sandrine Rousseau qui critique son manque de radicalité. À moins de trente jours du premier tour, le candidat écologiste trace les contours de sa stratégie pour la dernière ligne droite.

Pourquoi la campagne de Yannick Jadot ne décolle pas

Le Point : Les sondages vous situent dans une fourchette de 5 à 7 % des intentions de vote, très loin de l'accession au premier tour de la présidentielle. Que pouvez-vous encore espérer ?

Yannick Jadot : On n'a jamais pensé que la campagne serait un boulevard. L'écologie n'a jamais dirigé un grand pays, il y a donc un défi à ce que les Français se projettent sur notre projet et de notre capacité à gouverner. Mais on est entrés dans le money time, avec le début de la campagne officielle. On arrive à un moment où on va donner aux Françaises et aux Français la possibilité de choisir un projet de société, et de clarifier les programmes. La guerre en Ukraine et le dérèglement climatique démontrent que la paix et le climat, c'est le même combat ! Ce n'est pas seulement notre diagnostic qui est confirmé, ce sont aussi nos solutions. Je suis convaincu que tout peut arriver, y compris que l'écologie soit au second tour et gagne cette élection présidentielle. Si on avait écouté les sondages, on n'aurait jamais eu ce succès aux européennes. Le mardi, les sondeurs nous mettaient à 6 %, le dimanche on remporte 13,5 % des suffrages.

Les enquêtes d'opinion montrent que l'environnement et le réchauffement climatique sont en tête des préoccupations des Français, et pourtant ils semblent plutôt prêts à revoter pour Macron ou la droite…

On verra le 10 avril. L'inaction climatique du président sortant a été sanctionnée deux fois par la justice française !

Malgré une prise de conscience de l'urgence climatique, vos propositions peinent à convaincre. Comment l'expliquez-vous ?

Une campagne électorale, c'est aussi un moment de pédagogie et d'explication sur l'état de la société. Les Français sont partagés, soumis au fond à deux injonctions contradictoires. La fatigue fait qu'ils aimeraient bien appuyer sur pause. Pause sur le chaos climatique, pause sur la pandémie, pause sur les guerres, pause sur les réformes… Mais ils savent aussi que, de manière contre-intuitive, le statu quo est la source de tous les désordres. Ne pas changer un modèle prédateur, socialement et écologiquement, c'est avoir des crises qui vont être de plus en plus dures. Nous démontrons que les transformations que nous portons vont nous permettre d'éviter ces chocs de plus en plus brutaux et de retrouver de la stabilité et de la sérénité. Ces transformations-là vont demander des efforts, mais ça va être du mieux-vivre.

Mélenchon a toujours considéré que l’Ukraine devait revenir dans le giron russe. Qu’il assume.

N'avez-vous pas atteint un plafond de « Verts » ?

On nous dit la même chose à chaque élection ! Ce qui est certain, c'est que nous sommes une force politique nouvelle. Je porte la volonté d'exercer le pouvoir et de gouverner, pas simplement d'être dans l'alerte. Jamais on n'a été si prêts, jamais notre projet n'a été aussi travaillé, jamais nos solutions n'ont été aussi pertinentes et urgentes. C'est le défi du mois qui vient. Quand le seuil de qualification est aussi bas, toutes les dynamiques sont encore possibles, et mon défi est de gagner cette élection.

Vous regrettez le peu d'écho du dernier rapport du Giec, occulté par la guerre en Ukraine ?

Bien sûr. La dernière fois, c'était pire, on avait préféré parler de la venue de Leo Messi au Paris Saint-Germain. Il y a une forme de déni. Comme si le défi était insurmontable. Comme quand vous avez plein de tâches à faire : d'un seul coup, vous dites « c'est trop, j'arrête ». Et vous faites la to-do-list, vous hiérarchisez les priorités et vous agissez. Et à chaque fois que vous faites un truc, vous barrez, vous avancez et vous abordez avec confiance la tâche suivante. Ça doit être ça, l'écologie.

Qu'est-ce qu'on met en haut de la to-do-list ?

Protéger les Français tout en protégeant le climat. D'abord verser en urgence un chèque énergie de 400 euros aux six millions de familles les plus impactées, rendre obligatoire le forfait mobilité durable pour prendre en charge jusqu'à 1 000 euros de carburant par an en cas de covoiturage. Ensuite, l'isolation des logements : c'est la priorité des priorités. Il y a aussi une urgence à installer des panneaux photovoltaïques sur tous les toits plats, les centres commerciaux, les écoles, les parkings… La France est le seul pays qui n'a pas respecté ses objectifs européens en matière d'énergie renouvelable. Il faut produire plus d'électricité à bas prix et le photovoltaïque y répond en partie. Ce sont des choses qu'on peut faire pour basculer très vite.

L'ex-présidente de votre conseil politique, Sandrine Rousseau, vous reproche de manquer de radicalité. Ne vise-t-elle pas juste ? On a l'impression qu'en arrondissant les angles vous perdez de votre impact…

Je ne vais pas commenter les commentaires de Sandrine Rousseau. Nous avons agi en conséquence [elle a été évincée du conseil politique de la campagne, NDLR]. L'une des conditions du succès, c'est l'esprit collectif, et se focaliser sur l'élection présidentielle. Après, c'est quoi, la radicalité ? La mienne, c'est de gagner la bataille du climat et de la biodiversité dans la justice sociale et l'innovation économique. Pour cela, nous devons gouverner et rassembler les Français. Quand tout le monde cherche des boucs émissaires et veut diviser, je veux mobiliser toutes les forces vives autour de solutions.

« Tout ce qu'elle déconstruit, c'est le parti » : Rousseau exclue de la campagne de Jadot

Vous avez des mots très durs sur Jean-Luc Mélenchon, notamment lorsqu'il a rendu hommage le 5 mars au dernier discours sur la paix prononcé en 1914 par Jean Jaurès. Pourquoi ?

La politique, c'est d'abord des principes et des valeurs. Pour moi, l'écologie est indissociable de la démocratie. Je n'ai jamais varié. Je n'ai jamais dit que telle dictature est plus fréquentable parce qu'elle est antiaméricaine ou pro-américaine. Ça n'a aucun sens. N'est pas Jaurès qui veut. Quand il intervient en 1914, ô combien légitimement, deux empires vont se catapulter l'un contre l'autre et enclencher l'une des guerres les plus meurtrières de l'Histoire. Là, en Ukraine, on a juste un peuple qui veut vivre tranquillement et librement, qui est envahi par une dictature qui pratique tous les jours des crimes de guerre atroces.

Mélenchon a toujours considéré que l'Ukraine devait revenir dans le giron russe. Qu'il assume. Jaurès aurait-il cautionné le bombardement des civils à Alep [en Syrie, NDLR] ? Jaurès aurait-il cautionné les assassinats d'opposants politiques ? Jaurès aurait-il cautionné l'invasion d'un pays libre par une dictature, en approuvant qu'on laisse la résistance sans armes tout en criant « la paix, la paix, la paix » ? Moi je regrette que le Front populaire n'ait pas armé les républicains durant la guerre d'Espagne et je suis très heureux que les Américains et les Anglais aient armé la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a des pseudo-discours de paix qui sont d'abord des discours de capitulation. La guerre en Ukraine doit être un formidable révélateur pour les Français de la relation des candidats à la démocratie, des complaisances dont ils sont parfois capables vis-à-vis d'autocrates ! C'est notre démocratie et notre souveraineté qui sont en jeu.

Vous l'attaquez aussi sur son projet européen…

Nous avons là aussi une profonde divergence. Je dénonce tous les projets qui visent à réduire l'Europe comme peau de chagrin. Pour l'extrême droite, l'Europe doit être seulement un espace de coopération par projets. Pour Mélenchon, le projet c'est « l'opt-out » : chaque pays peut retirer les sujets sur lesquels il refuse de partager sa souveraineté. Par exemple, vous dites que vous ne voulez pas partager la politique de défense, on la retire. Imaginez ce que deviendra l'Union quand les 27 pays auront procédé ainsi ! Face au réchauffement climatique, aux dictatures, aux paradis fiscaux, aux Gafam, nous avons besoin d'une Europe forte. Je porte au contraire un renforcement du projet européen, avec notamment une Union franco-allemande sur la politique industrielle, la défense, le climat, la fiscalité…

Ces dernières années, c’est plutôt l’inaction climatique qui s’est révélée punitive.

Vos critiques à l'encontre de Mélenchon risquent de rendre toute union impossible, si l'un d'entre vous atteint le second tour…

Il ne s'agit pas de différences d'ego, comme je peux l'entendre parfois, mais de convictions. Nous sommes dans un moment où ces différences s'affirment, et je pense que c'est une bonne nouvelle pour la politique. Nous ne sommes pas en train de compter pour mettre plus ou moins d'éoliennes terrestres ou offshore, nous sommes sur des débats de principes et de valeurs. Lorsque l'enjeu est d'écrire un nouveau chapitre de notre pays, ces sujets sont primordiaux.

« L'éolien est une énergie nocive »

Les gauches écologiste et mélenchoniste sont-elles irréconciliables ?

Je ne fais pas une obsession de Mélenchon. Je réponds à vos questions. Je réagis sur la politique que mène Emmanuel Macron, en considérant que le statu quo techno-libéral qu'il porte nous amène à tous les désordres. Je combats avec force l'extrême droite, je clarifie les conditions à gauche, mais je veux d'abord porter une écologie de solutions. Ça a toujours été ma ligne : que l'écologie permette de résoudre les problèmes quotidiens des Français, comme le logement, le transport, l'emploi, et qu'on replace la France dans l'Histoire et dans l'Europe. C'est ça, mon projet, ce n'est pas de taper sur les autres.

Le combat écologique ne souffre-t-il pas d'une nouvelle concurrence à gauche avec Fabien Roussel, le candidat communiste, qui défend la bonne chère et les « jours heureux » ?

Je veux porter une campagne d'enthousiasme, même si en ces circonstances, ce n'est pas facile. Mais je le fais en responsabilité. Quand Fabien Roussel dit « les écolos nous embêtent sur ce qu'on mange », attention. L'explosion des maladies chroniques liées à la malbouffe, la pollution de l'air, c'est d'abord les classes populaires qui en sont victimes. Je suis pour une écologie du plaisir, mais sans ignorer les défis et la réalité. Il ne faut pas être dans le déni de l'écologie pour retrouver le plaisir. C'est par l'écologie, au contraire, qu'on le retrouvera. Ma responsabilité, c'est d'apporter des réponses à ces classes populaires, pas de nier les problèmes.

« Vous êtes chez vous ! » : Fabien Roussel en majesté au Salon de l'agriculture

Les écolos apparaissent comme ceux qui punissent !

Ces dernières années, c'est plutôt l'inaction climatique qui s'est révélée punitive. On estime le nombre de morts prématurées par an liées à la pollution de l'air dans une fourchette de 50 000 à 100 000, on a une explosion des maladies chroniques, cardio-vasculaires, diabètes, obésité, on a les impacts du dérèglement climatique sur l'agriculture, le climat, on a une explosion des prix de l'énergie, des carburants, de l'alimentaire, très largement liés à l'inaction climatique. C'est bien le cœur de mon projet : le manque d'anticipation fait que les Françaises et les Français sont de plus en plus vulnérables à des chocs de plus en plus rudes. Voter écologiste, c'est anticiper et réduire les chocs.

Sur l’Ukraine, Emmanuel Macron a voulu la jouer solo comme d’habitude, avec beaucoup de mise en scène.

Que faire face à la flambée des prix du gaz ?

Je soutiens l'embargo sur le gaz et le pétrole russes. Il faut donc qu'on trouve des réponses d'ici l'hiver prochain, si la situation devait durer, l'objectif des sanctions étant de créer les conditions pour qu'il y ait un rapport de force et le retrait des chars russes. Vous avez 700 millions de dollars par jour qui entrent dans les caisses de Poutine, c'est le carburant de la guerre. Il faut bloquer ça. Ça veut dire organiser la solidarité au sein de l'UE, Ukraine comprise, sur notre souveraineté. Il faut notamment un acheteur unique européen sur le gaz, pour qu'on ait la force de frappe pour s'approvisionner auprès d'autres fournisseurs, comme on l'a fait avec les vaccins. On met aussi en place toutes les mesures de sobriété nécessaires. Enfin, il faut mettre le paquet sur le déploiement des énergies renouvelables, qui sont les seules énergies de paix et de sécurité. Je propose un grand plan d'investissement européen de sécurité climatique et énergétique de 1 000 milliards d'euros, construit avec la BCE comme le plan de relance Covid.

Mais le gaz pallie les intermittences des énergies renouvelables…

On est sur un marché européen. C'est le système qui doit être solide, avec son mix d'énergies renouvelables. L'éolien offshore est, par exemple, une énergie qui est en train de sortir de l'intermittence. Le nucléaire est brandi comme solution : on a 25 % de notre capacité de production qui est en maintenance, c'est un parc vieillissant. Je ne construirai pas de nouveaux réacteurs, mais quand j'arrive au pouvoir, je n'en ferme pas. On ferme progressivement, quand on maîtrise les énergies renouvelables, même si ça doit prendre vingt-cinq ans. Mais je ne veux pas qu'on m'explique que la solution à la crise aujourd'hui du pouvoir d'achat, à notre souveraineté énergétique et au climat, ce sont des EPR en 2045, parce que, ça, c'est du bricolage total.

La guerre en Ukraine, nouveau souffle pour Yannick Jadot ?

Comment géreriez-vous cette crise si vous étiez à l'Élysée ?

Je porterais l'embargo et arrêterais les ambiguïtés. Macron ministre de l'Économie, il met tout en œuvre pour que Total s'installe en Russie sur l'Arctique. Macron président de la République, il signe avec Poutine le contrat de Total. J'imposerais à Total de sortir de Russie et j'utiliserais les milliards de profits réalisés sur le dos des consommateurs et du climat pour alléger les factures des Français. Et j'arrêterais tout partenariat avec Rosatom [l'agence fédérale russe du nucléaire, NDLR]. Macron prône le nucléaire : on va passer quel partenariat pour aller chercher notre uranium au Kazakhstan et en Ouzbékistan, deux pays sous contrôle russe ?

La stratégie diplomatique d'Emmanuel Macron avant l'invasion russe était-elle la bonne ?

Je n'aurais pas agi de la sorte. Le président de la République aurait dû convoquer un sommet européen à Kiev et rencontrer Vladimir Poutine avec les autres dirigeants européens. L'interprétation de Poutine, c'est que le ballet des dirigeants européens venant seuls à Moscou montrait que l'Europe n'était pas unie. Qu'une fois de plus, elle aurait une réaction molle. C'est une très bonne chose que l'Europe ait une réaction très ferme. Emmanuel Macron a voulu la jouer solo comme d'habitude, avec beaucoup de mise en scène.

Dans ce quinquennat, rien n’a été anticipé, rien n’a été réglé, ça a été de la com en permanence.

Vous diriez qu'il a été naïf avec Poutine ?

Oui. C'est un mélange de naïveté et d'arrogance. Il pense pouvoir infléchir à lui seul les grands dirigeants. Quand il reçoit Poutine à Brégançon [en août 2019, NDLR], il vient de déclarer que l'Otan est en situation de mort cérébrale, et il annonce que notre politique de défense européenne doit aussi être pensée en partenariat de sécurité avec la Russie. Vous imaginez bien que pour les Polonais et les pays baltes, c'est un casus belli. Au fond, il a été un acteur de cette complaisance vis-à-vis de Poutine. On la paie aujourd'hui.

Emmanuel Macron reste pourtant l'un des rares Occidentaux à échanger encore avec Poutine…

Je ne dis pas qu'il ne faut pas parler à Poutine, mais il faut prendre garde aux conditions dans lesquelles on le fait. Le tutoiement est complètement déplacé, ce n'est pas un copain. Et on lui parle avec Scholz à côté, Draghi, von der Leyen… Qu'il y ait un canal de négociation, ça me paraît important, mais qu'il y ait cette mise en scène… Macron a d'abord prétendu avoir obtenu les corridors humanitaires ; ils mènent tout droit au goulag ! Dans ce quinquennat, rien n'a été anticipé, rien n'a été réglé, ça a été de la com en permanence.

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Le refus d'Emmanuel Macron de débattre avec les autres candidats participe-t-il à l'absence de clarification politique que vous déplorez ?

Cette attitude y participe, c'est certain. La façon dont il mène la campagne, en disant : « Moi je fais comme les autres présidents sortants, je ne fais pas de débat », raconte son quinquennat, qui est au fond d'un conformisme absolu. Il devait changer les institutions, remettre de la démocratie, de la mobilité sociale, affronter les grands défis comme le climat, mais aucune de ces grandes promesses n'a été tenue. On a eu cinq années de démocratie confisquée. Il a voulu gérer le pays sans les maires, sans les syndicats, sans les Français. il a jeté à la poubelle les cahiers de doléances qui ont suivi le mouvement des Gilets jaunes, comme les recommandations de la Convention citoyenne sur le climat. Il a géré le pays au travers des conseils de défense… Où est la démocratie ?

Macron est dans le déni, sans doute parce que quand le débat porte sur l’écologie, les gens votent pour nous !

Pourquoi, selon vous, refuse-t-il de débattre ?

La confrontation, ça a du bon, mais le président est sans doute trop fébrile pour vouloir confronter son bilan écologique ! On ne peut pas dire qu'il en ait fait un axe de son quinquennat, ni de sa campagne. Il est dans le déni, sans doute parce que les élections européennes et municipales l'ont montré : quand le débat porte sur l'écologie, les gens votent pour nous !

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Le débat risque de sonner creux, sans votre principal adversaire à tous…

On fera sans lui, et ce sera aux Français de trancher. Faire le bilan du quinquennat, c'est important, mais un débat, c'est aussi porter des propositions. On a des candidats qui ne veulent pas ouvrir un nouveau chapitre, mais réécrire les précédents. Et un candidat du statu quo qui dit qu'il va faire la même chose, mais en pire. Sur l'agriculture, Macron, c'est la robotique, numérique, génétique. Sur l'énergie, ce sont des dizaines de milliards sur les EPR, et dans les cinq ans qui viennent, on ne fait plus rien. Sur les inégalités sociales, c'est repousser l'âge de la retraite, qui est la réforme la plus injuste, la plus brutale, la plus inefficace qu'on puisse faire. On a déjà un écart de dix ans d'espérance de vie en bonne santé entre un cadre et un ouvrier, 25 % des personnes précaires décèdent avant 65 ans. Ce projet est indécent. Je remettrai au contraire les critères de pénibilité au travail pour favoriser le départ de celles et ceux qui n'en peuvent plus, que le travail a épuisés et parfois handicapés. Cette élection présidentielle doit permettre aux Français de faire un choix de civilisation. Celui que les écologistes proposent est innovant, joyeux et responsable. C'est le seul qui offre un avenir bienveillant à nos enfants.

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Ce n’est pas ce pauvre illuminé de JADOT écolo vert qui changera quelque chose il ferait presque pitié qui a fait un temps illusion comme certains de ces ministres écologistes dans divers gouvernements de nos dirigeants de tous bords jusqu’au dernier qui a fait du bruit mais pas net N.HULOT comme d’autres de ce parti EELV d’illuminés utopiques qui font soi-disant de l’écologie politique ce que  les français lambda ne leur demandent pas ayant assez d’extrémistes, même écologistes car les administrés des mairies ayant élus des maires dit écolos ont très vite vue leur déception !

Tout çà à cause des élections municipales tronquées à l’initiative de MACRON (encore lui) par peur de la contamination de la Covid qui a augmenté l’abstention et faussé les élections !

Mais en fait si MACRON est réélu : car c’est un opportuniste qui profite de toute situation exceptionnelle comme en 2017 par la défection de son prédécesseur la déconfiture de tous les partis ringards et les rejets par tous les Français de leurs leaders !

Aujourd’hui : C’est presque pareil et plus facile avec cette guerre en UKRAINE qui fait peur au lendemain des Français qui ont perdu depuis longtemps courage et bon sens trop gâtés et enfermés dans leurs petits conforts étriqués!

Bien que le président sortant ne soit qu’un beau parleur donneur de leçon qui s’écoute parler pour ne rien dire il ne nous protègera pas mieux qu’en 2017/2022 il va aussi bénéficier d’une opposition de politiciens médiocres et d’une campagne lamentable d’ailleurs il ne fera pas campagne ou à minima préférant bavasser à bâton rompu avec POUTINE qui se fiche de lui !

Car sur d’être réélu c’est cela la réalité pauvre France et Français ayant perdu leur bon sens ils auront ce qu’ils méritent !

Jdeclef 12/03/2022 13h20


1 commentaire:

  1. Plus abrutis que les modérateurs du point on ne peut pas qui font des censures arbitraires refusant la simple vérité et foulant au pied la liberté d'expression car inféodés à leur rédaction bornée qui ne supportent pas que l'on commente leurs articles orientés car dans cette période de crise européenne mondiale et cet épisode électoral dans notre pays que l'on dit libre il est plus qu'important de savoir ce que les français de toutes opinions puissent l'exprimer car nous ne sommes pas en Russie ou autres dictatures ou démocratures et les censures devraient être sanctionnées voire interdites dans notre pays encore démocratique

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