Yannick
Jadot : « Face à Poutine, Macron a voulu la jouer solo »
ENTRETIEN.
À la peine dans les sondages à moins d’un mois du premier tour de la
présidentielle, le candidat écologiste assure qu’il peut encore convaincre.
Ce
devait être le grand week-end de l'écologie. Les Verts se réjouissaient des
dizaines de marches pour le climat organisées à travers la France ce samedi
12 mars, qui allaient enfin être l'occasion de placer le sujet au cœur de la
campagne… La voici désormais écrasée par la guerre en Ukraine. Yannick Jadot
n'en démord pas : ce conflit, qui nous place au pied du mur de notre
dépendance au gaz et au pétrole russes, démontre que le discours des écolos
était le bon. Et le candidat à la présidentielle de saluer la
« clarification » à l'œuvre, affirmant ouvertement ses différences de
convictions et de valeurs avec son rival à gauche Jean-Luc Mélenchon.
Yannick Jadot savait que la campagne ne serait pas simple. Les
écologistes ont d'immenses défis à relever, reconnaît-il. Démontrer qu'ils sont
prêts à gouverner, et balayer cette image d'une écologie punitive qui leur
colle à la peau. Difficile de trouver sa place entre une extrême droite
décomplexée, un président candidat accaparé par la guerre en Ukraine et des
tensions en interne avec son ex-adversaire à la primaire écologiste Sandrine
Rousseau qui critique son manque de radicalité. À moins de trente jours du
premier tour, le candidat écologiste trace les contours de sa stratégie pour la
dernière ligne droite.
Le Point : Les sondages vous situent dans une fourchette
de 5 à 7 % des intentions de vote, très loin de l'accession au
premier tour de la présidentielle. Que pouvez-vous encore espérer ?
Les enquêtes d'opinion montrent que l'environnement et le
réchauffement climatique sont en tête des préoccupations des Français, et
pourtant ils semblent plutôt prêts à revoter pour Macron ou la droite…
On verra le 10 avril. L'inaction climatique du président
sortant a été sanctionnée deux fois par la justice française !
Une campagne électorale, c'est aussi un moment de pédagogie et
d'explication sur l'état de la société. Les Français sont partagés, soumis au
fond à deux injonctions contradictoires. La fatigue fait qu'ils aimeraient bien
appuyer sur pause. Pause sur le chaos climatique, pause sur la pandémie, pause sur
les guerres, pause sur les réformes… Mais ils savent aussi que, de manière
contre-intuitive, le statu quo est la source de tous les désordres. Ne pas
changer un modèle prédateur, socialement et écologiquement, c'est avoir des
crises qui vont être de plus en plus dures. Nous démontrons que les
transformations que nous portons vont nous permettre d'éviter ces chocs de plus
en plus brutaux et de retrouver de la stabilité et de la sérénité. Ces
transformations-là vont demander des efforts, mais ça va être du mieux-vivre.
Mélenchon a toujours considéré que
l’Ukraine devait revenir dans le giron russe. Qu’il assume.
N'avez-vous pas atteint un plafond de « Verts » ?
On nous dit la même chose à chaque élection ! Ce qui est
certain, c'est que nous sommes une force politique nouvelle. Je porte la
volonté d'exercer le pouvoir et de gouverner, pas simplement d'être dans
l'alerte. Jamais on n'a été si prêts, jamais notre projet n'a été aussi
travaillé, jamais nos solutions n'ont été aussi pertinentes et urgentes. C'est
le défi du mois qui vient. Quand le seuil de qualification est aussi bas,
toutes les dynamiques sont encore possibles, et mon défi est de gagner cette
élection.
Vous regrettez le peu d'écho du dernier rapport du Giec, occulté
par la guerre en Ukraine ?
Bien sûr. La dernière fois, c'était pire, on avait préféré parler
de la venue de Leo Messi au Paris Saint-Germain. Il y a une forme de déni.
Comme si le défi était insurmontable. Comme quand vous avez plein de tâches à
faire : d'un seul coup, vous dites « c'est trop, j'arrête ». Et
vous faites la to-do-list,
vous hiérarchisez les priorités et vous agissez. Et à chaque fois que vous
faites un truc, vous barrez, vous avancez et vous abordez avec confiance la
tâche suivante. Ça doit être ça, l'écologie.
Qu'est-ce qu'on met en haut de la to-do-list ?
Protéger les Français tout en protégeant le climat. D'abord verser
en urgence un chèque énergie de 400 euros aux six millions de familles les
plus impactées, rendre obligatoire le forfait mobilité durable pour prendre en
charge jusqu'à 1 000 euros de carburant par an en cas de covoiturage.
Ensuite, l'isolation des logements : c'est la priorité des priorités. Il y
a aussi une urgence à installer des panneaux photovoltaïques sur tous les toits
plats, les centres commerciaux, les écoles, les parkings… La France est le seul
pays qui n'a pas respecté ses objectifs européens en matière d'énergie
renouvelable. Il faut produire plus d'électricité à bas prix et le
photovoltaïque y répond en partie. Ce sont des choses qu'on peut faire
pour basculer très vite.
L'ex-présidente de votre conseil politique, Sandrine Rousseau, vous
reproche de manquer de radicalité. Ne vise-t-elle pas juste ? On a
l'impression qu'en arrondissant les angles vous perdez de votre impact…
Je ne vais pas commenter les commentaires de Sandrine Rousseau.
Nous avons agi en conséquence [elle a été évincée du conseil politique de la
campagne, NDLR]. L'une des conditions du succès, c'est l'esprit collectif, et
se focaliser sur l'élection présidentielle. Après, c'est quoi, la
radicalité ? La mienne, c'est de gagner la bataille du climat et de la
biodiversité dans la justice sociale et l'innovation économique. Pour cela,
nous devons gouverner et rassembler les Français. Quand tout le monde cherche
des boucs émissaires et veut diviser, je veux mobiliser toutes les forces vives
autour de solutions.
« Tout
ce qu'elle déconstruit, c'est le parti » : Rousseau exclue de la
campagne de Jadot
Vous avez des mots très durs sur Jean-Luc Mélenchon, notamment
lorsqu'il a rendu hommage le 5 mars au dernier discours sur la paix
prononcé en 1914 par Jean Jaurès. Pourquoi ?
La politique, c'est d'abord des principes et des valeurs. Pour
moi, l'écologie est indissociable de la démocratie. Je n'ai jamais varié. Je
n'ai jamais dit que telle dictature est plus fréquentable parce qu'elle est
antiaméricaine ou pro-américaine. Ça n'a aucun sens. N'est pas Jaurès qui veut.
Quand il intervient en 1914, ô combien légitimement, deux empires vont se
catapulter l'un contre l'autre et enclencher l'une des guerres les plus
meurtrières de l'Histoire. Là, en Ukraine, on a juste un peuple qui veut vivre
tranquillement et librement, qui est envahi par une dictature qui pratique tous
les jours des crimes de guerre atroces.
Mélenchon a toujours considéré que l'Ukraine devait revenir dans
le giron russe. Qu'il assume. Jaurès aurait-il cautionné le bombardement des
civils à Alep [en Syrie, NDLR] ? Jaurès aurait-il cautionné les
assassinats d'opposants politiques ? Jaurès aurait-il cautionné l'invasion
d'un pays libre par une dictature, en approuvant qu'on laisse la résistance
sans armes tout en criant « la paix, la paix, la paix » ? Moi je
regrette que le Front populaire n'ait pas armé les républicains durant la
guerre d'Espagne et je suis très heureux que les Américains et les Anglais
aient armé la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a
des pseudo-discours de paix qui sont d'abord des discours de capitulation. La
guerre en Ukraine doit être un formidable révélateur pour les Français de la
relation des candidats à la démocratie, des complaisances dont ils sont parfois
capables vis-à-vis d'autocrates ! C'est notre démocratie et notre
souveraineté qui sont en jeu.
Vous l'attaquez aussi sur son projet européen…
Nous avons là aussi une profonde divergence. Je dénonce tous les
projets qui visent à réduire l'Europe comme peau de chagrin. Pour l'extrême
droite, l'Europe doit être seulement un espace de coopération par projets. Pour
Mélenchon, le projet c'est « l'opt-out » : chaque pays peut
retirer les sujets sur lesquels il refuse de partager sa souveraineté. Par
exemple, vous dites que vous ne voulez pas partager la politique de défense, on
la retire. Imaginez ce que deviendra l'Union quand les 27 pays auront
procédé ainsi ! Face au réchauffement climatique, aux dictatures, aux
paradis fiscaux, aux Gafam, nous avons besoin d'une Europe forte. Je porte au
contraire un renforcement du projet européen, avec notamment une Union
franco-allemande sur la politique industrielle, la défense, le climat, la
fiscalité…
Ces dernières années, c’est plutôt
l’inaction climatique qui s’est révélée punitive.
Vos critiques à l'encontre de Mélenchon risquent de rendre toute
union impossible, si l'un d'entre vous atteint le second tour…
Il ne s'agit pas de différences d'ego, comme je peux
l'entendre parfois, mais de convictions. Nous sommes dans un moment où ces
différences s'affirment, et je pense que c'est une bonne nouvelle pour la
politique. Nous ne sommes pas en train de compter pour mettre plus ou moins
d'éoliennes terrestres ou offshore, nous sommes sur des débats de principes et
de valeurs. Lorsque l'enjeu est d'écrire un nouveau chapitre de notre pays, ces
sujets sont primordiaux.
« L'éolien
est une énergie nocive »
Les gauches écologiste et
mélenchoniste sont-elles irréconciliables ?
Je ne fais pas une obsession de Mélenchon. Je réponds à vos
questions. Je réagis sur la politique que mène Emmanuel Macron, en considérant
que le statu quo techno-libéral qu'il porte nous amène à tous les désordres. Je
combats avec force l'extrême droite, je clarifie les conditions à gauche, mais
je veux d'abord porter une écologie de solutions. Ça a toujours été ma
ligne : que l'écologie permette de résoudre les problèmes quotidiens des
Français, comme le logement, le transport, l'emploi, et qu'on replace la France
dans l'Histoire et dans l'Europe. C'est ça, mon projet, ce n'est pas de taper
sur les autres.
Le combat écologique ne souffre-t-il pas d'une nouvelle
concurrence à gauche avec Fabien Roussel, le candidat communiste, qui défend la
bonne chère et les « jours heureux » ?
Je veux porter une campagne d'enthousiasme, même si en ces
circonstances, ce n'est pas facile. Mais je le fais en responsabilité. Quand
Fabien Roussel dit « les écolos nous embêtent sur ce qu'on mange »,
attention. L'explosion des maladies chroniques liées à la malbouffe, la
pollution de l'air, c'est d'abord les classes populaires qui en sont
victimes. Je suis pour une écologie du plaisir, mais sans ignorer les
défis et la réalité. Il ne faut pas être dans le déni de l'écologie pour
retrouver le plaisir. C'est par l'écologie, au contraire, qu'on le retrouvera.
Ma responsabilité, c'est d'apporter des réponses à ces classes populaires, pas
de nier les problèmes.
« Vous
êtes chez vous ! » : Fabien Roussel en majesté au Salon de
l'agriculture
Les écolos apparaissent comme ceux qui punissent !
Ces dernières années, c'est plutôt l'inaction climatique qui s'est
révélée punitive. On estime le nombre de morts prématurées par an liées à la
pollution de l'air dans une fourchette de 50 000 à 100 000, on a
une explosion des maladies chroniques, cardio-vasculaires, diabètes, obésité,
on a les impacts du dérèglement climatique sur l'agriculture, le climat, on a
une explosion des prix de l'énergie, des carburants, de l'alimentaire, très
largement liés à l'inaction climatique. C'est bien le cœur de mon projet :
le manque d'anticipation fait que les Françaises et les Français sont de plus
en plus vulnérables à des chocs de plus en plus rudes. Voter écologiste, c'est
anticiper et réduire les chocs.
Sur l’Ukraine, Emmanuel Macron a
voulu la jouer solo comme d’habitude, avec beaucoup de mise en scène.
Que faire face à la flambée des prix du gaz ?
Je soutiens l'embargo sur le gaz et le pétrole russes. Il faut
donc qu'on trouve des réponses d'ici l'hiver prochain, si la situation devait
durer, l'objectif des sanctions étant de créer les conditions pour qu'il y ait
un rapport de force et le retrait des chars russes. Vous avez 700 millions
de dollars par jour qui entrent dans les caisses de Poutine, c'est le carburant
de la guerre. Il faut bloquer ça. Ça veut dire organiser la solidarité au sein
de l'UE, Ukraine comprise, sur notre souveraineté. Il faut notamment un
acheteur unique européen sur le gaz, pour qu'on ait la force de frappe pour
s'approvisionner auprès d'autres fournisseurs, comme on l'a fait avec les
vaccins. On met aussi en place toutes les mesures de sobriété nécessaires.
Enfin, il faut mettre le paquet sur le déploiement des énergies renouvelables,
qui sont les seules énergies de paix et de sécurité. Je propose un grand plan
d'investissement européen de sécurité climatique et énergétique de 1 000 milliards
d'euros, construit avec la BCE comme le plan de relance Covid.
Mais le gaz pallie les intermittences des énergies renouvelables…
On est sur un marché européen. C'est le système qui doit être
solide, avec son mix d'énergies renouvelables. L'éolien offshore est, par
exemple, une énergie qui est en train de sortir de l'intermittence. Le
nucléaire est brandi comme solution : on a 25 % de notre capacité de
production qui est en maintenance, c'est un parc vieillissant. Je ne
construirai pas de nouveaux réacteurs, mais quand j'arrive au pouvoir, je n'en
ferme pas. On ferme progressivement, quand on maîtrise les énergies
renouvelables, même si ça doit prendre vingt-cinq ans. Mais je ne veux pas
qu'on m'explique que la solution à la crise aujourd'hui du pouvoir d'achat, à
notre souveraineté énergétique et au climat, ce sont des EPR en 2045,
parce que, ça, c'est du bricolage total.
La
guerre en Ukraine, nouveau souffle pour Yannick Jadot ?
Comment géreriez-vous cette crise si vous étiez à l'Élysée ?
Je porterais l'embargo et arrêterais les ambiguïtés. Macron
ministre de l'Économie, il met tout en œuvre pour que Total s'installe en
Russie sur l'Arctique. Macron président de la République, il signe avec Poutine
le contrat de Total. J'imposerais à Total de sortir de Russie et j'utiliserais
les milliards de profits réalisés sur le dos des consommateurs et du climat pour
alléger les factures des Français. Et j'arrêterais tout partenariat avec
Rosatom [l'agence fédérale russe du nucléaire, NDLR]. Macron prône le
nucléaire : on va passer quel partenariat pour aller chercher notre
uranium au Kazakhstan et en Ouzbékistan, deux pays sous contrôle russe ?
La stratégie diplomatique d'Emmanuel Macron avant l'invasion russe
était-elle la bonne ?
Je n'aurais pas agi de la sorte. Le président de la République
aurait dû convoquer un sommet européen à Kiev et rencontrer Vladimir Poutine
avec les autres dirigeants européens. L'interprétation de Poutine, c'est que le
ballet des dirigeants européens venant seuls à Moscou montrait que l'Europe
n'était pas unie. Qu'une fois de plus, elle aurait une réaction molle. C'est
une très bonne chose que l'Europe ait une réaction très ferme. Emmanuel Macron
a voulu la jouer solo comme d'habitude, avec beaucoup de mise en scène.
Dans ce quinquennat, rien n’a été
anticipé, rien n’a été réglé, ça a été de la com en permanence.
Vous diriez qu'il a été naïf avec Poutine ?
Oui. C'est un mélange de naïveté et d'arrogance. Il pense pouvoir
infléchir à lui seul les grands dirigeants. Quand il reçoit Poutine à Brégançon
[en août 2019, NDLR], il vient de déclarer que l'Otan est en situation de mort
cérébrale, et il annonce que notre politique de défense européenne doit aussi
être pensée en partenariat de sécurité avec la Russie. Vous imaginez bien que
pour les Polonais et les pays baltes, c'est un casus belli. Au fond,
il a été un acteur de cette complaisance vis-à-vis de Poutine. On la paie
aujourd'hui.
Emmanuel Macron reste pourtant l'un des rares Occidentaux à
échanger encore avec Poutine…
Je ne dis pas qu'il ne faut pas parler à Poutine, mais il faut
prendre garde aux conditions dans lesquelles on le fait. Le tutoiement est
complètement déplacé, ce n'est pas un copain. Et on lui parle avec Scholz à
côté, Draghi, von der Leyen… Qu'il y ait un canal de négociation, ça me paraît
important, mais qu'il y ait cette mise en scène… Macron a d'abord prétendu
avoir obtenu les corridors humanitaires ; ils mènent tout droit au
goulag ! Dans ce quinquennat, rien n'a été anticipé, rien n'a été réglé,
ça a été de la com en permanence.
EXCLUSIF.
Dans le QG de guerre d'Emmanuel Macron à l'Élysée
Le refus d'Emmanuel Macron de débattre avec les autres candidats
participe-t-il à l'absence de clarification politique que vous
déplorez ?
Cette attitude y participe, c'est certain. La façon dont il mène
la campagne, en disant : « Moi je fais comme les autres présidents sortants,
je ne fais pas de débat », raconte son quinquennat, qui est au fond d'un
conformisme absolu. Il devait changer les institutions, remettre de la
démocratie, de la mobilité sociale, affronter les grands défis comme le climat,
mais aucune de ces grandes promesses n'a été tenue. On a eu cinq années de
démocratie confisquée. Il a voulu gérer le pays sans les maires, sans les
syndicats, sans les Français. il a jeté à la poubelle les cahiers de doléances
qui ont suivi le mouvement des Gilets jaunes, comme les recommandations de la
Convention citoyenne sur le climat. Il a géré le pays au travers des conseils
de défense… Où est la démocratie ?
Macron est dans le déni, sans
doute parce que quand le débat porte sur l’écologie, les gens votent pour
nous !
Pourquoi, selon vous, refuse-t-il de débattre ?
La confrontation, ça a du bon, mais le président est sans doute
trop fébrile pour vouloir confronter son bilan écologique ! On ne peut pas
dire qu'il en ait fait un axe de son quinquennat, ni de sa campagne. Il est
dans le déni, sans doute parce que les élections européennes et municipales
l'ont montré : quand le débat porte sur l'écologie, les gens votent pour
nous !
Jean-François
Kahn – Présidentielle : Macron les rend tous fous
Le débat risque de sonner creux, sans votre principal adversaire à
tous…
On fera sans lui, et ce sera aux Français de trancher. Faire
le bilan du quinquennat, c'est important, mais un débat, c'est aussi porter des
propositions. On a des candidats qui ne veulent pas ouvrir un nouveau chapitre,
mais réécrire les précédents. Et un candidat du statu quo qui dit qu'il va
faire la même chose, mais en pire. Sur l'agriculture, Macron, c'est la
robotique, numérique, génétique. Sur l'énergie, ce sont des dizaines de
milliards sur les EPR, et dans les cinq ans qui viennent, on ne fait plus rien.
Sur les inégalités sociales, c'est repousser l'âge de la retraite, qui est la
réforme la plus injuste, la plus brutale, la plus inefficace qu'on puisse
faire. On a déjà un écart de dix ans d'espérance de vie en bonne santé entre un
cadre et un ouvrier, 25 % des personnes précaires décèdent avant 65 ans.
Ce projet est indécent. Je remettrai au contraire les critères de pénibilité au
travail pour favoriser le départ de celles et ceux qui n'en peuvent plus, que
le travail a épuisés et parfois handicapés. Cette élection présidentielle doit
permettre aux Français de faire un choix de civilisation. Celui que les
écologistes proposent est innovant, joyeux et responsable. C'est le seul qui
offre un avenir bienveillant à nos enfants.
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Ce n’est pas
ce pauvre illuminé de JADOT écolo vert qui changera quelque chose il ferait
presque pitié qui a fait un temps illusion comme certains de ces ministres
écologistes dans divers gouvernements de nos dirigeants de tous bords jusqu’au
dernier qui a fait du bruit mais pas net N.HULOT comme d’autres de ce parti
EELV d’illuminés utopiques qui font soi-disant de l’écologie politique ce
que les français lambda ne leur
demandent pas ayant assez d’extrémistes, même écologistes car les administrés
des mairies ayant élus des maires dit écolos ont très vite vue leur déception !
Tout çà à
cause des élections municipales tronquées à l’initiative de MACRON (encore lui)
par peur de la contamination de la Covid qui a augmenté l’abstention et faussé
les élections !
Mais en
fait si MACRON est réélu : car c’est un opportuniste qui profite de toute
situation exceptionnelle comme en 2017 par la défection de son prédécesseur la déconfiture
de tous les partis ringards et les rejets par tous les Français de leurs
leaders !
Aujourd’hui :
C’est presque pareil et plus facile avec cette guerre en UKRAINE qui fait peur au
lendemain des Français qui ont perdu depuis longtemps courage et bon sens trop gâtés
et enfermés dans leurs petits conforts étriqués!
Bien que
le président sortant ne soit qu’un beau parleur donneur de leçon qui s’écoute
parler pour ne rien dire il ne nous protègera pas mieux qu’en 2017/2022 il va aussi
bénéficier d’une opposition de politiciens médiocres et d’une campagne
lamentable d’ailleurs il ne fera pas campagne ou à minima préférant bavasser à bâton
rompu avec POUTINE qui se fiche de lui !
Car sur d’être
réélu c’est cela la réalité pauvre France et Français ayant perdu leur bon sens ils
auront ce qu’ils méritent !
Jdeclef 12/03/2022
13h20
Plus abrutis que les modérateurs du point on ne peut pas qui font des censures arbitraires refusant la simple vérité et foulant au pied la liberté d'expression car inféodés à leur rédaction bornée qui ne supportent pas que l'on commente leurs articles orientés car dans cette période de crise européenne mondiale et cet épisode électoral dans notre pays que l'on dit libre il est plus qu'important de savoir ce que les français de toutes opinions puissent l'exprimer car nous ne sommes pas en Russie ou autres dictatures ou démocratures et les censures devraient être sanctionnées voire interdites dans notre pays encore démocratique
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