Présidentielle :
avec Marion Maréchal, Éric Zemmour espère son « miracle »
La nièce
de Marine Le Pen a officialisé son soutien ce dimanche, alors que le
candidat dévisse dans les sondages. Un timing délicat.
Ils
en rêvaient depuis plus d'un an… Après des mois de rumeurs, de faux
allers-retours et d'hésitations, Marion Maréchal a enfin officialisé son
ralliement au candidat de Reconquête !, dans un entretien au
magazine Valeurs
actuelles, alors que se tient ce dimanche un grand meeting à Toulon, dans
le Var. « J'ai la certitude que la recomposition politique va advenir, je
crois de nouveau la victoire possible », a lancé l'ancienne députée.
La rumeur, qui enflait depuis plusieurs jours, a été confirmée le
2 mars par nos confrères du Figaro, qui dévoilent les coulisses qui
ont précédé la décision, tellement attendue qu'elle a plusieurs fois été
annoncée comme « imminente » par l'équipe de campagne. Les proches du
candidat en espèrent une « déflagration ». « Marion reste
extrêmement populaire au sein de la droite », s'enflamme auprès du Point l'un des stratèges d'Éric Zemmour.
« Son ralliement est le signe que Reconquête ! représente l'avenir,
il en déclenchera d'autres à droite. Cela peut faire basculer la
campagne ! »
Et le faible impact dans les sondages des soutiens arrachés à ses
concurrents au cours du mois de janvier par Éric Zemmour, du LR Guillaume
Peltier aux RN Nicolas Bay ou Stéphane Ravier, a ébranlé la théorie.
« L'effet d'un ralliement ne dure qu'une dizaine de jours », analyse
un proche du candidat, obligé de concéder que, si les précédents mouvements ont
permis à l'ancien journaliste de se maintenir dans les sondages en période de
turbulences, l'effet s'est rapidement estompé. « L'essentiel, c'est
d'installer une petite musique dans l'opinion : Emmanuel Macron et Éric
Zemmour ont la capacité de rassembler, tandis que Valérie Pécresse et Marine Le
Pen se font dépouiller. »
« On a failli tout annuler »
Le soutien de la nièce de Marine Le Pen, véritable star au sein de
la droite nationale, sera-t-il de nature différente ? C'est possible, tant
la charge symbolique est puissante. Mais ce n'est pas garanti, compte tenu à la
fois du calendrier de l'annonce et de son caractère largement émoussé… En
janvier, l'annonce que Marion Maréchal ne soutiendrait pas sa tante avait
provoqué une première onde de choc. La jeune femme s'était donné un mois
pour « recréer l'effet de surprise », et aurait volontiers attendu la
toute fin de la campagne pour officialiser les choses. Mais l'équipe d'Éric
Zemmour, inquiète de voir son candidat stagner dans les sondages autour de
15 %, derrière Marine Le Pen, l'a pressée d'accélérer…
Au magazine Elle,
mi-février, Éric Zemmour confie que Marion Maréchal pourrait devenir son
Premier ministre, mais à la condition qu'elle fasse campagne avec lui… Le
calendrier est arrêté, selon Le Figaro,
la semaine dernière. « Une interview devait sortir dans Valeurs actuelles
ce 3 mars, suivie du meeting de Toulon », confie au Point un confident des tractations.
« À l'origine, c'était pour casser la dynamique d'Emmanuel Macron qui
allait se déclarer, et répondre à son meeting de Marseille. » La guerre en
Ukraine, brusquement déclenchée, a bousculé les choses… « On a failli tout
annuler », confie la même source. Au siège du candidat, plusieurs sont
partisans d'attendre, redoutant que l'événement passe médiatiquement inaperçu
sous la fureur des bombes. Mais d'autres insistent : « Éric est
entré, avec la guerre en Ukraine, dans une dynamique de chute. Il lui faut un
ralliement fort capable de détourner l'attention… Une bombe atomique de
circonstance pour éviter l'effondrement de sa candidature », analyse un
observateur de la campagne. « Elle arrive comme une force de
sauvetage… » Une tentative désespérée, donc, qui risque en conséquence (et
c'est bien le problème) d'apparaître comme telle…
Cela suffira-t-il pour reprendre de l'élan ? Parmi les amis
de Marion Maréchal, certains en doutent, et auront supplié jusqu'au dernier
moment la jeune femme de ne pas s'engager. « C'est l'une des erreurs
les plus graves commises par la droite nationale, et depuis très longtemps »,
tempête un ami de Marion Maréchal, qui fut l'un des premiers à rejoindre Éric
Zemmour au printemps dernier, avant de prendre le large. « Éric Zemmour ne
gagnera pas et il va tuer nos idées. Tout cela finira mal. » D'autres
prédisent une cohabitation difficile entre la jeune femme et Sarah Knafo, à la
fois stratège et compagne du candidat. Sur le plateau de BFMTV,mercredi soir,
Marine Le Pen s'est dite par avance « attristée » d'un choix attendu,
la plongeant « politiquement dans un abîme de perplexité ». Sa nièce
n'avait-elle pas promis de soutenir, à l'approche du premier tour, le candidat
qui serait « le mieux placé » pour faire gagner ses idées ?
En femme politique qu'elle n'a jamais cessé d'être, Marion
Maréchal fait un calcul différent, guidé par la conviction que le Rassemblement
national ne résistera pas à un nouvel échec et se décomposera au lendemain
de l'élection. Pour relancer sa carrière politique en sommeil, elle mise sur
Reconquête ! et le formidable élan déclenché par la candidature d'Éric Zemmour :
son parti compte déjà 115 000 adhérents. Sur les conseils de son ami,
l'ancien conseiller régional Charles Millon, éternel avocat de l'union des
droites, la jeune femme a âprement négocié son soutien : selon nos
informations, elle ne rejoindrait pas directement le parti Reconquête !,
mais devrait y associer son propre microparti, qui se verrait attribuer
plusieurs dizaines de circonscriptions. « Son idée est de prendre la tête
d'un groupe parlementaire, mais rien n'est encore tranché », confie l'un
des cadres du parti. « Au FN déjà, elle ne voulait pas avoir les
mains dans le cambouis et préférait garder une certaine indépendance. Elle
conçoit sa structure comme une plateforme de propositions, tout en étant sous
le même label. » C'est d'ailleurs l'un de ses amis, l'ex-LR Sébastien
Pillard, qui pilote la petite cellule récemment mise en place pour plancher sur
les investitures, avec l'aide de l'ancien mégrétiste Philippe Schleiter. Deux
autres très proches de Marion Maréchal, Thibaut Monnier et Agnès Marion (en rupture
du RN dans la région Auvergne-Rhône-Alpes), participent aux travaux.
Le pari politique de Marion Maréchal
C'est donc un retour aux sources pour l'ancienne députée du
Vaucluse, candidate malheureuse du FN aux régionales de 2015 en Paca,
qui avait brusquement abandonné la vie politique au lendemain de l'élection de
2017, laissant son équipe en rase campagne à un mois des législatives. Le FN y
avait perdu son siège et la jeune femme, l'étiquette qu'elle ne voulait
plus assumer après des mois de tensions avec la direction d'un parti dont
elle contestait la ligne populaire et sociale. « Je pense que la stratégie
victorieuse réside dans l'alliance de la bourgeoisie conservatrice et des
classes populaires » autour du thème central et commun de l'identité, se justifiait-elle
alors dans Valeurs
actuelles, appelant de ses vœux une « recomposition » du paysage
politique grâce à l'« union des droites » nationale et
conservatrice. « C'était la synergie qu'avait réussie Nicolas Sarkozy en
2007. » Cinq ans avant qu'il n'émerge dans le débat public, avant même
qu'il n'articule lui-même cette idée : du Zemmour dans le texte !
Présidentielle : le « pari américain »
d'Éric Zemmour
« Marion piaffe, ça la démange… Elle entend son discours
déclamé sur la scène et elle rêve de revenir dans la course »,
s'amusait à l'automne un de ses proches amis. « Mais le risque qu'elle
prend aujourd'hui est énorme… »
L'entourage du candidat, après avoir longtemps fantasmé sur
l'impact médiatique du « ralliement de Jeanne d'Arc à Napoléon », est
revenu à des considérations plus prosaïques. « Elle a une image favorable
dans une partie de l'électorat de droite qui soutient encore Valérie
Pécresse et qui peut basculer. Marion peut aussi humaniser Éric et
féminiser son image ! Sur l'affiche, il n'y a quasiment que des
hommes », souligne un élu fraîchement rallié, séduit précisément par la
jeunesse incarnée par le nouveau mouvement. Et convaincu, pour cette même
raison, que Reconquête ! vivra, quelle que soit finalement l'issue de
l'élection.
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Car notre
président candidat à sa réélection va réussir celle-ci sans effort à cause du
monde politique d’une qualité inexistante et usé par la trop longue présence
des autres candidats connus médiocres et fats avec une opposition défaillante
que les Français ont déjà subi dans les précédents quinquennats et avant !
Avec E.
MACRON qui continue à téléphoner à POUTINE en pure perte dans un dialogue stérile
à sens unique car n’ayant pas encore compris le caractère du maitre du KREMLIN
devenu un dictateur confirmé qu’il ne faut pas hésiter à appeler comme cela !
Et donc
cet individu « fou comme un russe » pour employer un langage
populaire favorise indirectement la réélection qui devient facile de notre petit
monarque sans couronne qui lui aussi à trop de pouvoir que les français lui ont
donné par les institutions de cette V eme république qui ne nous protège plus tout,
comme aussi E. MACRON qui ne sait pas le faire et ne s’intéresse pas la
sécurité (dite régalienne des français !)
Donc les Français
lambda le rééliront car ayant peur du lendemain et des changements qu’ils
demandaient car ils savent « ce qu’ils ont, pas ce qu’ils auraient après » !?
Car pour
l’instant c’est la raison du plus fort et la force qui l’emporte comme l’attaque
plutôt que la défense dans cette guerre russo ukrainienne jusqu’à la chine qui
souligne son amitié à la Russie…
Jdeclef 07/03/2022
10h55
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