mardi 22 mars 2022

Après le PS autre grand partis LR prend le chemin de la fin de cette V eme république en pleine déliquescence : Ce n'est plus qu'une mauvaise loterie de foire du trône à cause d'électeurs qui votent si mal !

 

À droite, l’heure du Big Bang a sonné : Ou pour qui sonne le glas !?

RÉCIT. Résigné à la défaite, le parti refondé par Nicolas Sarkozy est tourné vers un objectif : sauver les législatives. Et préparer la recomposition à droite.

Brigitte Macron, discret agent traitant du président avec la droite ? Ce 3 mars, sous la coupole de l'Académie française, un illustre parterre écoute le nouvel immortel, l'avocat François Sureau, dérouler son discours de réception. Au premier rang, séparés par le siège laissé vacant par Emmanuel Macron, retenu par sa déclaration de candidature prévue le soir même sous la forme d'une lettre aux Français, la première dame apparaît en grande conversation avec François Fillon. « Il ressortait de leur discussion que Fillon avait souvent le président au téléphone. Bizarrement, les électeurs fillonistes partent chez Macron… », sourit une oreille indiscrète. Six jours plus tard, on retrouve la first lady, dont le cœur penche notoirement à droite, devant la basilique Sainte-Clotilde (Paris 7e) pour les adieux à Jean-Pierre Pernaut, claquant une bise chaleureuse à Nicolas Sarkozy et devisant gaiement avec Carla.

Valérie Pécresse aura attendu en vain un geste de l'ancien président, redoutant désormais qu'il n'apporte son soutien au président avant le premier tour de la présidentielle. Au point que la rumeur d'un ralliement dès ce dimanche, prestement enterrée par la sarkozie, a circulé. « Si le ou la représentante de l'extrême droite est en situation de l'emporter, Nicolas s'exprimera. La guerre en Ukraine peut aussi avoir un impact sur sa décision. La dernière fois qu'il a vu Macron, ça s'est très bien passé. Et il n'est pas emballé par Pécresse », serine un fidèle, sans qu'il soit nécessaire de traduire. « Sarko va-t-il enfoncer le dernier clou sur le cercueil de la candidate de son parti ? » éreinte un ténor de LR, outré.

Valérie Pécresse : « Ma différence à moi »

C'est dire si, dans les entrailles de la planète politique, les plaques tectoniques se sont remises à trembler. Promis par les sondages à une réélection dans un fauteuil, le président entend finir le travail de dépeçage de la droite entamé en 2017. Il n'y a plus guère que Pécresse pour promettre encore une « surprise » à son camp. « François-Xavier Bellamy se marre : elle va finir comme lui, sous la barre des 10 % [le score du candidat LR a atteint 8,5 % aux européennes de 2019, NDLR]  », grince un leader de LR. Au terme d'une campagne en forme de quasi-reconduction pour Emmanuel Macron, beaucoup à droite ont acté la défaite et n'ont plus qu'une obsession : se sauver d'une mort quasi certaine.

L'implosion, le spectre qui hante la droite

La question est : est-ce qu’on s’ouvre les veines avant le premier ou le second tour ?Un député LR

« Ça va être la Bérézina (sic). Le PS a connu ça : il faudra vendre le siège de Vaugirard, comme Solférino », cauchemarde une figure du parti. « La question est : est-ce qu'on s'ouvre les veines avant le premier ou le second tour ? » ironise un député en vue. Un collaborateur ose la métaphore guerrière pour illustrer l'ambiance au siège de la rue de Vaugirard (Paris 15e) : « Tout le monde est un peu crispé et a tendance à balancer. Ne manque que l'étincelle qui surviendra au soir du premier tour. Selon l'importance de la déflagration, on y verra plus clair entre les résidus de chair tombés sur le champ de bataille. » L'implosion, évitée de peu en 2017, tel est le spectre qui hante la droite. « Le tableau change du tout au tout en fonction de deux paramètres : qui est au second tour face à Macron ? Et est-ce que Zemmour est devant Pécresse ? Si oui, les données d'une recomposition politique sont devant nous », décrypte un stratège de Reconquête, le jeune parti bâti par l'ancien polémiste. Pour les Républicains, l'enjeu n'est plus tant de l'emporter ni de se qualifier au second tour – « ce serait un exploit », avoue-t-on – que de devancer à tout prix le candidat nationaliste. On comprend, à cette aune, la hargne qui régnait lors du duel Pécresse-Zemmour sur le plateau de LCI le 10 mars. Au-delà de leur sort personnel, tous deux jouaient le destin de leur parti.

Débat Pécresse-Zemmour : deux nuances de droite

« Valérie peut limiter la casse. Gagner, non. Si elle arrive troisième derrière Le Pen, c'est un échec mais elle s'en tire. Elle arrêtera la politique après la fin de son mandat à la région Île-de-France, et nous on restera dans le paysage. Mais si elle est cinquième derrière tout le monde, c'est un tsunami », analyse crûment un dirigeant LR. « Si elle est deuxième, on aura 150 députés ; si elle est troisième, 100 ; et si elle est quatrième, on n'en aura plus que 30 sur le modèle du PS en 1993. Je parie plutôt sur cette option », complète un sénateur LR. Le pire des scénarios ? Éric Zemmour passe au second tour et LR se déchire sur la consigne de vote. Que ferait Éric Ciotti, qui avait promis de voter pour lui lors de la primaire interne  ? « Le moment clé sera le soir du premier tour. On verra qui appelle à voter pour qui », glisse un sénateur. Le partage du monde se fera à cet instant précis. L'explosion peut-être aussi.

« On ne sait pas où on habite… »

Enfants bâtards de l'UMP, fondée en 2002 pour souder les chiraquiens et giscardiens face à la montée du FN, les Républicains ont-ils encore des raisons de vivre ensemble ? Quoi de commun entre la campagne d'une Pécresse en 2022 et celle d'un Bellamy en 2019 ? L'un des cerveaux de la primaire LR avance une explication historique au délitement qui guette le parti : « La droite tient depuis Chirac et l'UMP par la gagne. C'était le parti de gouvernement qui se retrouvait aux manettes tous les cinq ans environ. Parce qu'on gagnait, on arrivait à faire cohabiter des gens très différents, du CDS [Centre des démocrates sociaux, NDLR] à Charles Pasqua, du centre gauche à la droite libérale, malgré des divergences idéologiques très fortes. Ça fait dix ans qu'on n'est plus aux manettes, c'est notre record. Tous nos élus ont été biberonnés au fait qu'ils étaient le parti du pouvoir. Et nos électeurs suivaient parce qu'ils sont légitimistes, orléanistes. Les affaires Fillon et Sarkozy nous ont tués, il n'y a plus que les seniors qui votent pour nous. Si on perd une troisième fois, c'est foutu, on n'aura plus la légitimité, on passera le flambeau et les composantes qui tenaient ensemble depuis 1958 se désagrégeront. Notre drame, c'est qu'on ne se bat pas pour des idées, mais pour gouverner. On ne sait pas comment prendre Macron car on ne sait pas où on habite… »

Il y a eu une dérive et on dérive rarement du bon côté.Éric Woerth

L'ancien ministre LR Éric Woerth, qui a rallié la macronie, avance pour sa part la théorie de droites devenues inconciliables en l'absence d'un chef fort pour les faire cohabiter : « On a assisté à une droitisation de LR, quitte à oublier ses fondamentaux économiques et européens, ce qui a conduit à l'apparition de branches assez irréconciliables. Il y a eu une dérive et on dérive rarement du bon côté. Ces fractures ont toujours existé mais, jusqu'ici, elles étaient fermement tenues par un leader qui faisait une synthèse acceptable par tous. »

Zemmour : le grand essoufflement

« Les amis du “Dalmatien” »

Dans ce sauve-qui-peut général, certains cherchent déjà une terre d'asile et lorgnent vers Horizons, la formation d'Édouard Philippe. Lequel se garde de répondre, soucieux de laisser pour l'heure le terrain au président-candidat. « À droite, certains modérés se disent que c'est à considérer : il vient de chez nous, on est en famille. Mais il ne bouge pas, on ne sait pas ce qu'il veut ! On hésite, car ça reviendrait à passer de l'opposition à l'opposition interne. Comme ça chauffe entre lui et Macron, on se retrouverait cornérisés, marqués au fer rouge comme les amis du “Dalmatien”. Quant à soutenir directement Macron, c'est comme arriver à Pôle emploi : “Prenez un numéro !” Rien qu'avec Muselier, Vassal, Estrosi et Falco dans le Sud, on va finir avec un gouvernement à 3 000 ministres », moque un sénateur.

Quant aux centristes associés à LR, ils sont en passe de larguer les amarres, tenus à bout de gaffe par des Républicains qui gardent jalousement les rares fiefs gagnables aux législatives. « Il n'y avait pas assez de chaloupes pour tout le monde à bord du Titanic ! », excuse une figure de LR. Peu à droite parient en revanche sur des ralliements massifs à Reconquête d'ici l'été. Sauf qualification de Zemmour au second tour au soir du 10 avril, ses chances de s'implanter aux législatives sont jugées modestes – lui-même convoiterait la circonscription de Brigitte Kuster dans les 16e et 17arrondissements de Paris. « Au Sénat, six ou sept élus peuvent encore basculer après Sébastien Meurant, guère plus », calcule un élu de la Haute Assemblée.

La vraie bataille pour la droite, désormais, ce sont les législatives. Elles peuvent être la planche de salut des Républicains, qui espèrent sauver une bonne part de leurs 102 députés et apparentés. Le maillage territorial du parti et ses élus locaux restent sa grande force, sa colonne vertébrale, sa chance de survie. Or la faible participation attendue au scrutin de juin pourrait contrarier les prétentions des partis d'extrême droite : il faut, pour se qualifier au second tour, recueillir 12,5 % des électeurs inscrits, soit 25 % des suffrages exprimés avec une abstention de 50 %. « Le Rassemblement national et Reconquête vont aligner des candidats partout pour récupérer du financement public. Ils vont se neutraliser, c'est notre chance », parie un tacticien de LR. Sauf, hypothèse jugée catastrophique mais improbable, si Marine Le Pen et Éric Zemmour s'alliaient pour s'implanter à l'Assemblée, amorçant le rassemblement de la droite dite hors les murs.

Abstentionnistes : ils peuvent encore chambouler la présidentielle

Jacob a vissé les listes

Moi, je m’occupe de mon c… !Un député LR qui se concentre sur les législatives

Autre facteur d'espoir pour LR : une vague macroniste au premier tour des législatives pourrait être suivie d'une correction au second, en vertu de l'adage selon lequel on ne met pas tous ses œufs dans le même panier, qui plus est après une présidentielle fantôme. C'est Christian Jacob qui, sauf remontada de Valérie Pécresse, devrait mener ce combat, avant de laisser les clés du parti à l'été. Depuis des mois, le chiraquien a vissé les listes législatives, passant au scanner le CV des candidats et leur implantation locale. « Les circonscriptions qui ont survécu à 2017 sont extrêmement solides. La probabilité que les députés LR soient réélus est fortissime », évalue un fin connaisseur de la carte électorale. Résignés à encaisser une troisième défaite présidentielle, les candidats déjà investis boudent le QG de Pécresse pour sillonner leurs fiefs. « Moi, je m'occupe de mon c… ! » lance tout de go un élu pourtant fortement impliqué dans la campagne présidentielle. Si cela ne suffisait pas, les sarkozystes chantent déjà les louanges du « Patron ». « Nicolas reçoit toujours beaucoup rue de Miromesnil (Paris 8e), des gens lui demandent de l'aide, susurre un de ses lieutenants. Quand les candidats aux législatives seront en apnée, ils l'appelleront. Lui seul peut sauver LR ! » Il n'est pas seul à y songer.

La dissolution, la manœuvre qui tenterait Macron

Wauquiez en embuscade

Ce 2 février, au matin, une haute silhouette gravit quatre à quatre les escaliers qui mènent aux appartements du questeur de l'Assemblée. Éric Ciotti, titulaire de ce poste prestigieux pour quelques semaines encore, a donné rendez-vous à un vieil ami. Il est question, autour d'un café, de la direction du parti. « Il n'y a aucune raison qu'on s'affronte, mais il faut tenir compte de ma nouvelle stature. Je suis prêt à faire équipe, mais si tu n'y vas pas, j'y vais ! » expose en substance le finaliste de la primaire LR, fort de ses presque 40 % au premier tour. L'invité du jour écoute, mais ne livre rien de ses intentions. Laurent Wauquiez, puisqu'il s'agit de lui, veut se laisser l'été au moins pour songer à la suite. Sur le chemin qui conduit jusqu'à la présidentielle de 2027, il a l'avantage du temps – « ils oublient tous que je suis plus jeune qu'eux », souligne en privé celui qui fêtera en avril ses 47 ans. « Il n'a pas le caractère d'un Baroin, il ne sera pas aux abonnés absents mais il lui manque beaucoup d'éléments : comment on sort des législatives ? Est-ce que Zemmour gagne des députés ? Il n'est pas en jachère mais il se pose la question du comment », temporise un proche.

Coignard – Avec ses excellents amis, Pécresse n'a pas besoin d'ennemis !

Discret, il est pourtant dans tous les esprits. Sa présence assidue aux réunions LR pour les investitures des législatives a frappé. Avec Sarkozy, sa relation se serait apaisée. « Quoi qu'on en dise, c'est quand même le plus doué de sa génération », concède l'ancien président en petit comité. « Tout ça ne peut se faire qu'autour de Laurent, il n'y a que lui, même s'il est encore handicapé dans l'opinion et traumatisé par les européennes de 2019 », achève l'un de ses soutiens. « Si on doit reconstruire, il faut une droite qui soit forte, populaire et sociale. Très audacieuse sur l'autorité de l'État et les questions de sécurité, de justice et d'immigration. Attentive à la redistribution sociale, la politique familiale, aux droits de succession et au pouvoir d'achat », esquisse Brice Hortefeux, proche du patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Immense paradoxe : Valérie Pécresse se bat pour sauver les meubles à LR afin que Laurent Wauquiez, dont elle a toujours réprouvé la ligne, puisse peut-être imposer son leadership.

Dati « réfléchit » au parti

Sur quelle ligne idéologique se fera la reconstruction des Républicains ? En interne, certains ont la tentation de la table rase. Des soutiens de Xavier Bertrand se demandent s'il ne faut pas tout reconstruire du sol au plafond. Rachida Dati aussi, qui convoite la succession de Jacob.« Elle réfléchit, elle consulte, elle serait prête à refonder un nouveau parti », glisse son entourage. D'autres, plus radicaux, en appellent à une grande clarification, à droite toute, pour reconquérir les électeurs partis chez Le Pen et Zemmour. « Il faut tirer les leçons de 2017. L'échec de 2022 y puise ses racines. En 2017, nous avons voulu continuer comme avant. On a présenté des candidats aux législatives en ménageant le centre et on a loupé le coche. Le FN était sonné, Marine Le Pen très affaiblie, et on a fait comme si de rien n'était. Du coup, on a subi les ralliements à Macron venant de notre camp, Édouard Philippe en tête. Est-ce qu'il n'est pas temps de parler de la droite, non pas hors les murs, mais sans les murs ? Le Pen, c'est terminé, on aura des déperditions à LR avec tout un tas de recyclés et de traîtres qui se barreront chez Macron, mais on garde un réseau d'élus locaux puissant. On peut être le pôle de la reconstruction ! », plaide un haut responsable LR.

Sous couvert de off, certains envisagent même à terme des « passerelles avec l'extrême droite » pour tendre la main à des Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Marion Maréchal : « Ça va tanguer chez nous mais, cette fois, il faut oser. »« Ce serait une rupture du pacte fondateur de l'UMP ! », s'étrangle un juppéiste, qui y voit une manœuvre pour expurger le parti des modérés. Un partage des eaux, en somme, qui verrait les Républicains devenir la droite nationale et la macronie le nouveau centre droit. Un élu soupire : « Macron et Philippe n'attendent que ça pour faire leur marché… »

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Qui se prend monarchique car gouvernée pour un pseudo petit bourgeois faux monarque opportuniste parvenu s’étant trouvé là au bon moment que ce soit en en 2017 et 2022 !

Et par la médiocrité d’une classe politique sclérosée déjà bien avant son arrivée au pouvoir depuis ses derniers quinquennats et même depuis 40 ans !

Car la division systématique de ces politiciens et leurs égos démesurés de tous bords par ces partis ringards ont fait leur œuvre depuis ces dernières mandatures !

Pour devenir en plus en avril 2022 par la réélection du président sortant par suite de circonstances de guerre aux frontières de l’Europe et des Français désabusés ayant peur du lendemain notre petit bourgeois dont la tête va si enfler qu’il aura du mal à ceindre cette nouvelle couronne !

Car nos dirigeants actuels depuis 2017 ont bien compris le caractère des Français en fait et jouent sur leurs défauts frondeurs individualistes versatilité et culture du chacun pour soi pour conserver leurs petits conforts car encore trop gâtés mais cela ne va durer !

Macron a saisi une fois de plus la balle au bond de l’opportunisme, mais ne fera rien de mieux puisqu’il a fait peu en 2017 le retard étant trop important (en espérant qu’il ne versera pas dans une démocrature qui ne veut pas dire son nom car ayant déjà trop de pouvoir que lui donne cette Vème république obsolète car c’est de plus en plus courant dans de nombreux grands pays qui étaient démocratiques et libres avant !?)

Les jours sombres attendent la France l’Union Européenne et occident surtout s’ils n’arrivent pas à vraiment s’unir autrement qu’en paroles ou bavardages stériles avec un dictateur incontrôlable !

Le monde change mais pas en bien et cela se dégrade chaque jour il faut que les Français pour leur liberté se réveillent et réagissent très vite car étant en campagne électorale inexistante ratée en plus par malchance coïncidence de date !

Jdeclef 22/03/2022 10h46


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