Coignard –
Les yeux grands fermés face à l’abstention
CHRONIQUE.
L’abstention menace de battre un record, pour une présidentielle, le
10 avril prochain. Une perspective préoccupante, mais qui vient de loin…
(Pourquoi
voter pour quelque politiciens qui ne plaisent pas à certains et n’ont pas d’autres
choix pour protester indirectement pour une politique gouvernementale qui ne
leur convient pas : voter blanc peut être mais il faudrait les
comptabiliser et çà nos dirigeants de tous bords s’en garde bien de l’inscrire
dans notre constitution dont la démocratie s’effrite depuis que la Vème république
existe !)
28,4 %, le
21 avril 2002. Dans l'inconscient collectif des responsables
politiques, ce taux d'abstention record au premier tour d'une élection
présidentielle représente la ligne rouge à ne pas franchir. Or, à un peu plus
de deux semaines de l'échéance, les signaux alarmants se multiplient.
Selon plusieurs enquêtes d'opinion rendues publiques au cours de
la semaine écoulée, entre 62 et 74 % des Français seulement
déclarent s'intéresser à la campagne en cours. Et 65 à 71 %
d'entre eux se disent tout à fait disposés à se rendre aux urnes le
10 avril prochain. Certes, la guerre en Ukraine monopolise
l'attention de tous. Mais qu'un citoyen sur trois ou quatre se considère comme
étranger à l'événement majeur qui scande la vie démocratique en France tous
les cinq ans ne peut manquer de préoccuper les candidats, sans exception.
Bien sûr, cette
désaffection annoncée peut encore se modifier, comme ce fut le cas en 2017, où
le taux de participation au premier tour avait gagné dix points dans les
dernières semaines pour s'établir à 77,7 %. Un pourcentage en baisse,
toutefois, par rapport à 2007 (83,8 %) et
à 2012 (79,5 %). Mais la menace plane de dépasser le seuil
d'alerte démocratique du 21 avril 2002.
Propositions sans lendemain
Les municipales et les régionales, qui se sont déroulées par temps
de Covid-19, ont enregistré des taux d'abstention record. Le mouvement
d'érosion, toutefois, remonte à plus loin, et est plus profond. Il serait faux
d'affirmer que personne ne s'en préoccupe au sein du personnel politique.
Ainsi, en 2017, le candidat Macron défendait l'idée d'un « vote
électronique qui élargira la participation, réduira les coûts des élections et
modernisera l'image de la politique ». Puis, en novembre 2020, le
président Macron assurait dans le JDD qu'il n'était « pas
fermé » au vote à distance. Mais le ministre de l'Intérieur, Gérald
Darmanin, lui, exprimait les réserves les plus fortes contre ce qu'il
considérait comme une réforme de circonstance. Le vote obligatoire avait quant
à lui été écarté par le chef de l'État lors de la conférence de presse qui
clôturait le « grand débat national », en avril 2019 : « Je
ne crois pas qu'on réponde à la crise démocratique par la contrainte »,
avait-il déclaré.
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Puis, de proposition de loi déposée par la majorité à
l'Assemblée nationale
en missions d'information parlementaires, le sujet s'est enlisé. La seule
disposition mise en œuvre depuis le début de cette année concerne la
possibilité pour chacun de donner une procuration à un électeur de confiance,
qui n'est pas forcément inscrit dans le même bureau de vote. Une réforme que
l'on peut, sans sévérité excessive, qualifier de très très modeste.
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Cela changera quoi si ce n'est
que prouver que les partis ringards dont les Français avaient déjà rejeté les
leaders en 2017 n'a rien changé dans le panel de ces politiciens d'une médiocrité
lamentable qui se sont présentés à cette élection présidentielle après cette
campagne déplorable inexistante !
Car le président aidé par ces
sondages orientés des médias le donne déjà vainqueur et réélu avec une majorité
suffisante au deuxième tour à cause des circonstances internationales et donc
la peur du lendemain des Français et une opposition inexistante car trop divisée
et surtout d’une inutilité désespérante !
Pour le reste étant donné que ce
sont encore les Français qui votent étant donné que se sont des électeurs qui représente
bien cette opposition médiocre si divisée ils le rééliront mais qu’ils ne rêvent
pas ce n’est pas lui qui nous protégera si le conflit Ukrainien déborde et que
ce dictateur dérangé disjoncte définitivement tout comme pour la gestion de la
covid et de cette contamination de ces virus qui augmente partout !
Pour les électeurs français qui
votent toujours aussi mal depuis 40 ans : qui croient au miracle ou pour ceux
qui croient encore à quelque chose leur avenir et celui de la France est sombre
nos institutions de cette Vème république devenue monarchique ne tiennent plus ne
nous protégerons pas assez comme notre président sortant !
Jdeclef 23/03/2022 10h40
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