mercredi 23 mars 2022

Depuis le temps que l'on prédit une abstention importante ?! (Alors voter pourquoi et pour qui !?)

 

Coignard – Les yeux grands fermés face à l’abstention

CHRONIQUE. L’abstention menace de battre un record, pour une présidentielle, le 10 avril prochain. Une perspective préoccupante, mais qui vient de loin…

(Pourquoi voter pour quelque politiciens qui ne plaisent pas à certains et n’ont pas d’autres choix pour protester indirectement pour une politique gouvernementale qui ne leur convient pas : voter blanc peut être mais il faudrait les comptabiliser et çà nos dirigeants de tous bords s’en garde bien de l’inscrire dans notre constitution dont la démocratie s’effrite depuis que la Vème république existe !)

28,4 %, le 21 avril 2002. Dans l'inconscient collectif des responsables politiques, ce taux d'abstention record au premier tour d'une élection présidentielle représente la ligne rouge à ne pas franchir. Or, à un peu plus de deux semaines de l'échéance, les signaux alarmants se multiplient.

Selon plusieurs enquêtes d'opinion rendues publiques au cours de la semaine écoulée, entre 62 et 74 % des Français seulement déclarent s'intéresser à la campagne en cours. Et 65 à 71 % d'entre eux se disent tout à fait disposés à se rendre aux urnes le 10 avril prochain. Certes, la guerre en Ukraine monopolise l'attention de tous. Mais qu'un citoyen sur trois ou quatre se considère comme étranger à l'événement majeur qui scande la vie démocratique en France tous les cinq ans ne peut manquer de préoccuper les candidats, sans exception.

Abstentionnistes : ils peuvent encore chambouler la présidentielle

Bien sûr, cette désaffection annoncée peut encore se modifier, comme ce fut le cas en 2017, où le taux de participation au premier tour avait gagné dix points dans les dernières semaines pour s'établir à 77,7 %. Un pourcentage en baisse, toutefois, par rapport à 2007 (83,8 %) et à 2012 (79,5 %). Mais la menace plane de dépasser le seuil d'alerte démocratique du 21 avril 2002.

Propositions sans lendemain

Les municipales et les régionales, qui se sont déroulées par temps de Covid-19, ont enregistré des taux d'abstention record. Le mouvement d'érosion, toutefois, remonte à plus loin, et est plus profond. Il serait faux d'affirmer que personne ne s'en préoccupe au sein du personnel politique. Ainsi, en 2017, le candidat Macron défendait l'idée d'un « vote électronique qui élargira la participation, réduira les coûts des élections et modernisera l'image de la politique ». Puis, en novembre 2020, le président Macron assurait dans le JDD qu'il n'était « pas fermé » au vote à distance. Mais le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lui, exprimait les réserves les plus fortes contre ce qu'il considérait comme une réforme de circonstance. Le vote obligatoire avait quant à lui été écarté par le chef de l'État lors de la conférence de presse qui clôturait le « grand débat national », en avril 2019 : « Je ne crois pas qu'on réponde à la crise démocratique par la contrainte », avait-il déclaré.

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Puis, de proposition de loi déposée par la majorité à l'Assemblée nationale en missions d'information parlementaires, le sujet s'est enlisé. La seule disposition mise en œuvre depuis le début de cette année concerne la possibilité pour chacun de donner une procuration à un électeur de confiance, qui n'est pas forcément inscrit dans le même bureau de vote. Une réforme que l'on peut, sans sévérité excessive, qualifier de très très modeste.

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Cela changera quoi si ce n'est que prouver que les partis ringards dont les Français avaient déjà rejeté les leaders en 2017 n'a rien changé dans le panel de ces politiciens d'une médiocrité lamentable qui se sont présentés à cette élection présidentielle après cette campagne déplorable inexistante !

Car le président aidé par ces sondages orientés des médias le donne déjà vainqueur et réélu avec une majorité suffisante au deuxième tour à cause des circonstances internationales et donc la peur du lendemain des Français et une opposition inexistante car trop divisée et surtout d’une inutilité désespérante !

Pour le reste étant donné que ce sont encore les Français qui votent étant donné que se sont des électeurs qui représente bien cette opposition médiocre si divisée ils le rééliront mais qu’ils ne rêvent pas ce n’est pas lui qui nous protégera si le conflit Ukrainien déborde et que ce dictateur dérangé disjoncte définitivement tout comme pour la gestion de la covid et de cette contamination de ces virus qui augmente partout !

Pour les électeurs français qui votent toujours aussi mal depuis 40 ans : qui croient au miracle ou pour ceux qui croient encore à quelque chose leur avenir et celui de la France est sombre nos institutions de cette Vème république devenue monarchique ne tiennent plus ne nous protégerons pas assez comme notre président sortant !

Jdeclef 23/03/2022 10h40


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