mercredi 23 mars 2022

LR de cette droite d'origine gaulliste que peu de ses leaders ont connus est déjà en mort cérébrale comme a dit notre président au sujet de l'OTAN !? (Comme tous les autres partis et politiciens nuls !)

 

Gilles Richard : « Soyons clairs, LR est mort, comme le PS avant lui »

ENTRETIEN. Le professeur émérite d’histoire politique esquisse ce que pourrait être la recomposition de la droite si Valérie Pécresse échouait à la présidentielle.

(Ce serait un miracle politique si les Français votaient mieux que d’habitude !?)

En mars 2017, alors qu'Emmanuel Macron se préparait à déstabiliser les Républicains, l'enseignant-chercheur publiait Histoire des droites en France de 1815 à nos jours (éditions Perrin). Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Rennes et président de la Société française d'histoire politique, Gilles Richard compte en actualiser le contenu après une élection présidentielle 2022 qui risque de bouleverser profondément le paysage politique à droite. Quel avenir pour Éric Zemmour et Marine Le Pen ? Qui pour reprendre LR ? Ancien élève de René Rémond, auteur de l'incontournable Les Droites en France sur le triptyque légitimiste-bonapartiste-orléaniste, il dessine ce que pourrait être le big bang dans cette famille politique si LR encaissait une troisième défaite consécutive.

Le Point : Les Républicains, qui se posent en héritiers du général de Gaulle, peuvent-ils exploser en cas de débâcle ?

Gilles Richard : En vérité, il n'y a aucun rapport entre le parti fondé en 2002 par Alain Juppé et celui du général de Gaulle ! L'UMP était la fusion des chiraquiens, qui n'étaient plus des gaullistes depuis longtemps, et des giscardiens, en réponse à la montée du Front national, autour d'un même programme. Depuis les années 1990, la branche nationaliste pasquaïenne ayant largué les amarres, les chiraquiens étaient des giscardiens sur le plan idéologique. L'UMP était donc l'union des néolibéraux européistes dans une organisation partisane structurée sur le modèle du RPR. À terme, l'objectif était d'y intégrer les libéraux européens du PS réunis autour de Dominique Strauss-Kahn. C'est du reste ce qu'a fait Emmanuel Macron et ce que ferait Valérie Pécresse si elle était élue, car ils ont la même culture politique. Nicolas Sarkozy a mis du trouble dans cette stratégie : en 2004, quand il reprend l'UMP, il en fait une machine partisane populaire pour récupérer une partie des voix nationalistes lepénistes, en bon disciple de Pasqua. Au versant néolibéral européiste il ajoute un versant nationaliste identitaire et sécuritaire, créant notamment le ministère de l'Identité nationale. En 2007, il gagne en « siphonnant » un million de voix lepénistes. Mais cette stratégie n'est pas tenable à long terme, car ces deux familles politiques ne peuvent s'entendre. Un néolibéral européiste n'est pas un nationaliste identitaire ! En 2012, il perd. Depuis, l'UMP devenue LR traîne cette contradiction entre deux blocs de militants. Cela a conduit au résultat de la primaire de l'automne, avec près de 60 % des voix pour Valérie Pécresse et 40 % pour Éric Ciotti.

« Valérie Pécresse est la candidate la plus capée de cette élection »

Que va devenir LR si, comme le pronostiquent les sondages, Emmanuel Macron est réélu ?

On perçoit déjà les prémices d'une recomposition autour d'une entente entre Laurent Wauquiez et Éric Ciotti. Ils pourraient mettre la main sur Les Républicains pour en faire un grand parti d'inspiration conservatrice (ou anti-« progressiste ») sur le plan social afin de récupérer l'électorat d'Éric Zemmour. L'autre moitié de LR rejoindrait alors Emmanuel Macron. Ce processus a d'ailleurs déjà commencé puisque de nombreux juppéistes ont rallié le président sortant depuis 2017.

Cela suppose qu'Éric Zemmour ne s'implante pas durablement en politique !

Il n'est pas, à ce stade, sur une pente ascendante et son parti Reconquête ! pèse peu. Reste qu'il ne serait pas aisé de constituer un grand parti mené par Wauquiez et Ciotti qui intégrerait des villiéristes, d'ex-RN, une Marion Maréchal et un Éric Zemmour. Pour constituer un grand parti autour de ce qu'il resterait de LR, il faudrait rassembler toute cette famille de pensée. Le RN continuerait d'exister à côté, car l'électorat de Marine Le Pen, qui est un électorat populaire, n'est pas celui d'Éric Zemmour. Beaucoup de choses vont dépendre de qui se qualifie au second tour face à Macron : si c'était Marine Le Pen, Ciotti et Wauquiez auraient du fil à retordre ; si c'est Jean-Luc Mélenchon, cela faciliterait les choses.

Zemmour : le grand essoufflement

Marine Le Pen n'est-elle pas devenue, au fond, la candidate des Gilets jaunes ?

Je ne dirais pas cela, car certains Gilets jaunes votent pour Mélenchon. Il y a un vrai enjeu autour des classes populaires, qui ont été perdues par le PS et le PCF depuis trente ans. Ces classes populaires, qui majoritairement ne votent pas, se sont en partie portées sur Mélenchon en 2017, mais elles se tournent aussi vers Le Pen par refus de l'Europe libérale.

Les Horaces : ce club secret qui a « présidentialisé » Marine Le Pen

Zemmour et Le Pen peuvent-ils s'entendre pour ne pas se cannibaliser aux législatives et unir à terme la droite dite hors les murs ?

Cela me paraît très compliqué, car ce sont deux styles différents. Marine Le Pen est, au moins d'un certain point de vue, une héritière de Mai 68 qui se moque des discours d'Éric Zemmour sur le maréchal Pétain. Que Zemmour fasse alliance avec Ciotti et Wauquiez, en revanche, ne me paraîtrait pas aberrant.

Quid d'Édouard Philippe dans cette reconfiguration ?

Lui, il est clair qu'il ne retournerait pas dans un parti piloté par Wauquiez et Ciotti ! Le problème d'Emmanuel Macron est le suivant : va-t-il lui donner les clés de la « maison commune » ? Édouard Philippe saurait constituer un vrai parti, mais après il prendrait sa place ! Si Macron s'y refuse, Philippe n'aura pas de place, pas d'espace politique.

Si on suit votre scénario, ça va secouer chez Les Républicains…

Soyons clairs : LR est mort, comme le PS avant lui ! Les Républicains sont en crise profonde. Ils ne se sont jamais remis des défaites de Nicolas Sarkozy en 2012 et de François Fillon en 2017. Un nouvel échec à la présidentielle serait, pour eux, le coup de grâce.

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LR de cette droite d'origine gauliste que peu de ses leaders ont peu ou pas on connut du temps du général et dont ses leaders se recommandent sans imagination qui a changé de noms par ses multiples sigles et divers dirigeants voire ses présidents de la république pas toujours nets surtout dans les derniers quinquennats passés !

A besoin d’un échec cuisant pour peut-être renaitre plus tard tout comme la gauche PC/PS qui l’ont déjà subi mais ou ses leaders extrémistes ou classiques n’ont rien compris et surtout que le monde a changé et donc la France !

Mais qui ont laissé en 2017 entrer le loup opportuniste dans la bergerie qu’ils raillaient avant qu’il ne soit élu par les Français lambda qui croyaient avoir trouvé le changement avec le macronisme et son président avec son parti fantôme la REM comme des naïfs qui votent si mal depuis 40 ans !

Et « cerise sur ce gâteau rassi » ayant dépassé la date de consommation par suite d’évènements extérieurs à la France que l’on subi indirectement pour l’instant car pourtant pas si éloignés de notre pays, les Français vont réélire notre président sortant craignant le lendemain ce qui ne changera rien en fait car il faudrait un dirigeant bien plus ferme qu’un bavard s’écoutant parler !

On ne peut qu’être fier de ces UKRAINIENS qui se défendent pour leur liberté plutôt que de faire une fausse politique de l’autruche en pratiquant le politiquement correct hypocrite pour préserver des ressources énergétiques extérieures comme les mauvais choix nous le montre de la part de l’Allemagne ou celle de nos sociétés gazières et pétrolières Françaises qui exploite les ressources russes jusqu’à pour POUTINE continuer à les menacer de nationalisation car étant sur son sol et ce après le risque du feu nucléaire !

Jdeclef 23/03/2022 15h44


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