Coignard –
Suppression de la redevance télé : comme un air de bricolage
CHRONIQUE.
C’est la première mesure de campagne annoncée par le président candidat
Emmanuel Macron. Mais l’intendance ne suit pas sur la mise en œuvre.
(POUDRE AU YEUX CAR IL SERA REELU AVEC OU SANS
TAXE TELE ! ?)
Lundi
soir, lors de sa première rencontre avec les Français à Poissy, Emmanuel Macron
s'est engagé à supprimer la redevance télé. Il répondait à des questions
concernant le pouvoir d'achat, préoccupation numéro un des Français, sur
laquelle le candidat sait que son bilan de président est considéré comme
fragile par de nombreux électeurs.
Pour défendre cette proposition, jamais formulée auparavant, le
chef de l'État a souligné sa cohérence avec la suppression de la taxe
d'habitation. En effet. Mais hier mardi, personne dans son camp ne s'est montré
très convaincant pour assurer le service après-vente de cette annonce surprise.
Valérie Pécresse,
Marine Le Pen et Éric Zemmour ayant déjà formulé cette même promesse de
campagne avant Emmanuel Macron, avec l'objectif d'engager une privatisation,
partielle ou totale, de l'audiovisuel public que la redevance finance en grande
partie, il a fallu rappeler dès mardi matin, comme l'ont fait le porte-parole
du gouvernement Gabriel Attal et la ministre Marlène Schiappa, l'attachement
inébranlable du président et de sa majorité au service public. Mais comment,
dans ce cas, sera-t-il financé ? On parle tout de même de plus de
3 milliards d'euros ! C'est à ce moment que les grands mots sont
prononcés comme pour masquer l'improvisation de la séquence : plan
pluriannuel, loi de programmation sur cinq ans, garantie des ressources et de
l'indépendance, visibilité de long terme…
Avec quel argent ?
D'accord, mais avec quel argent ? Interrogé sur France Inter,
Gabriel Attal ne semble pas pressé de répondre à la question. Il finit par
hasarder que « ce peut être par le budget de l'État ». On s'en serait
douté. On n'est guère plus avancé. Au ministère de l'Économie et des Finances,
c'est le même flou artistique sur la mise en œuvre concrète d'une telle mesure.
« Nous allons rendre 3,2 milliards d'euros par an aux Français,
déclare le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt au micro de Sud Radio.
Nous continuerons à financer et garantir le financement de l'audiovisuel
public, à la même hauteur. » Et donc à reprendre dans la poche gauche
ce qui a été donné dans la poche droite…
En 2018, Françoise Nyssen, en charge de la Culture, souhaitait que
la redevance soit « déconnectée de la détention d'un téléviseur » et
acquittée par tous les foyers fiscaux. Une question de « rendement et
d'équité », alors que se développe la consommation de programmes télévisée
par le biais d'ordinateurs, de tablettes et de téléphone. Mais comment faire
alors que de nombreux foyers en sont exemptés ? L'initiative a fait long
feu. Quelques mois plus tard, en mars 2019, Gérald Darmanin plaide pour la
suppression de cette « contribution à l'audiovisuel public »,
suppression qu'il dit avoir proposée au président de la République. Lequel a
donc eu trois ans pour y réfléchir…
Même les
choses simples le gouvernement de MACRON n'est pas sûr de pouvoir le faire !
Notre
pays est si vacciné aux taxes indirectes qu'il ne peut plus s'en débarrasser
voir en diminuer le montant pour certaines !
Car dans
notre FRANCE kafkaïenne c'est un fléau pire que les virus de la Covid!
Pourtant
tous les Français s'en plaignent à juste titre depuis toujours, mais c’est
nettement plus indolore psychologiquement que d’augmenter l’impôt sur le revenu
direct que l’on garde avec une couche de CSG ceci en passant !
Un peu d’histoire
contemporaine :
La TVA en
est une ravageuse, en 1952 :
Maurice Lauré publie un livre intitulé « La taxe sur la valeur ajoutée ». La
création de la TVA est en marche. 10 avril 1954 : A
l'initiative de Maurice Lauré, alors directeur adjoint de la Direction générale
des impôts (DGI), la taxe sur la valeur ajoutée est votée à l'Assemblée
nationale.
Nous français sommes inventifs pour trouver de
l’argent à prendre sur le bon peuple et depuis on en a créé d’autres ou remplacé
certaines par d’autres en changeant de nom !
Et bien sûr nos gouvernements et dirigeants de
tous bords depuis la Vème république et avant sous d’autres formes en
justifiant toutes ses taxes très utiles mais où on n’a tant de mal à savoir ou
cette manne financière va exactement car l’impôt direct lui est toujours là bien
plus ancien et date de l’ancien régime !
Le plus bel exemple sont les taxes sur les
carburants qui ont déclenché la fièvre des gilets jaunes car psychologique !
Les taxes perçues par l'État représentent un peu plus
de la moitié du prix du carburant. En 2018 par exemple, les taxes représentaient 61,4 % du montant d'un litre de sans
plomb 95 et 58,6 % d'un litre de gazole*. Les taxes appliquées au carburant les plus importantes sont la TICPE et la TVA !
Mais on paie de la TVA sur tout il n’y a qu’à
faire ses courses au supermarché ou dans divers commerces pour simplement se
nourrir on la paye et pour tous autres services payants !
Jdeclef 09/03/2022 12h37
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