jeudi 17 mars 2022

Résilience mot de notre langue pour montrer que notre gouvernement que peu de français lambda comprennent qu'il travaille à améliorer une situation qui se dégrade!? Vœux pieux bla-bla...

 

Plan de résilience : le nouveau « quoi qu’il en coûte »

Jean Castex a détaillé les mesures pour amortir le choc de la guerre en Ukraine pour les entreprises. Avec le bouclier tarifaire, la facture s’annonce salée.

 Il n'est pas question de nous exposer sans nous protéger. » Le Premier ministre, Jean Castex, a présenté en personne mercredi le « plan de résilience économique et social » pour permettre aux entreprises de faire face aux conséquences de la guerre russe en Ukraine. Alors que le gouvernement avait déjà déployé un bouclier tarifaire d'une vingtaine de milliards d'euros (l'estimation varie en fonction des hypothèses sur le prix du gaz) pour amortir l'envolée des prix de l'énergie pour la population, il tente désormais de protéger aussi l'activité des entreprises.

Une aide ouverte à tous les secteurs va permettre de soulager celles qui sont le plus dépendantes aux augmentations de prix du gaz ou de l'électricité. Le régime qui limite le recours aux aides d'État en Europe pour préserver la concurrence va être adapté pour permettre d'indemniser toutes les entreprises dont la facture énergétique dépassait 3 % du chiffre d'affaires avant la crise. Il s'agit des entreprises électro ou gazo-intensives, soit environ 2 000 entreprises industrielles dans le secteur de la métallurgie, du papier, de la chimie ou des sucreries, ainsi que dans le domaine agricole.

Gaz, électricité : la double peine pour les entreprises françaises

Pour bénéficier de cette subvention, une entreprise devra avoir subi une augmentation de plus de 40 % de sa facture d'énergie et prévoir des pertes en 2022. Si ces conditions sont remplies, l'État prendra à sa charge la moitié des surcoûts enregistrés, et jusqu'à 80 % de la perte, dans la limite de 25 millions d'euros par entreprise. Les détails doivent encore être finalisés au niveau européen pour décider du calendrier des premiers versements. Ceux-ci pourraient intervenir avant la fin de l'année. Le gouvernement table sur une facture de 3 milliards d'euros.

Un « PGE Ukraine »

L'exécutif a aussi prévu de soutenir la trésorerie des entreprises qui feraient face à des difficultés en raison du temps nécessaire pour répercuter l'augmentation de leurs coûts sur les prix facturés aux clients. Le plafond du Prêt garanti par l'État (PGE), une des principales armes utilisées pour permettre aux entreprises de traverser la crise sanitaire, va être augmenté de 25 % à 35 % du chiffre d'affaires afin de leur permettre d'emprunter plus. Une fois le guichet fermé comme prévu fin juin 2022, un nouveau prêt garanti par l'État sera mis en place à partir du 1er juillet. Ses modalités sont toujours en négociation au niveau européen mais ce « PGE Ukraine » devrait permettre d'emprunter 10 % de son chiffre d'affaires, histoire de passer la mauvaise passe.

Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, appelle les donneurs d'ordre à bien se comporter avec leurs sous-traitants et accepter une révision des contrats pour tenir compte de l'envolée de leurs coûts. Autre mesure importante, le gouvernement va prolonger d'un an la possibilité de recourir au chômage partiel de longue durée, à condition de signer un accord d'entreprise ou de branche.

Plusieurs secteurs vont aussi bénéficier d'aides spécifiques, à commencer par les pêcheurs, dont les bateaux consomment beaucoup de gazole, afin de leur permettre de continuer à sortir en mer malgré l'explosion de leur facture. Ces derniers vont bénéficier d'une réduction de 35 centimes par litre immédiatement, et ce jusqu'à fin juillet. Ils pourraient aussi bénéficier d'un soutien complémentaire sous forme de réduction de taxe prélevée par les collectivités locales sur les ports.

Carburant trop cher, pêcheurs à terre

400 millions pour les éleveurs

Le Premier ministre prévoit une enveloppe de 400 millions d'euros rien que pour aider les éleveurs, qui font face « à l'envolée du coût de l'alimentation animale dans un contexte déjà marqué par des cours historiquement élevés ». La Russie et l'Ukraine représentent en effet 30 % des exportations mondiales de céréales, selon le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie. « Concrètement, cette aide est ciblée sur les élevages fortement dépendants des achats d'aliments […] sur une durée de quatre mois », a-t-il précisé. Les premiers versements devraient intervenir « sous deux mois ».

Delhommais – La guerre meurtrière du blé

Les agriculteurs, comme d'autres professionnels, bénéficieront aussi d'un remboursement anticipé de la taxe sur les carburants (TICPE) sur leurs achats de gazole non routier (GNR), qui alimente leurs tracteurs. Le secteur du transport routier, lui, bénéficiera de la remise de 15 centimes sur les prix des carburants déjà annoncée par le Premier ministre samedi pour tous les Français.

Des mesures sont aussi prévues pour soutenir les 136 000 entreprises françaises exportatrices afin d'éviter qu'elles ne se retirent des marchés internationaux. Pour le BTP, le gouvernement prévoit une révision des contrats passés par la puissance publique pour prendre en compte la hausse des coûts. Les pénalités de retard ne seraient pas appliquées.

6 milliards de dépenses nouvelles

L'exécutif n'a pour l'instant pas besoin d'une loi de finances rectificative et compte financer toutes ces aides dans le cadre du budget 2022 initial. Il n'empêche : entre la réduction de 15 centimes sur les prix des carburants pour tous les Français (y compris les professionnels) à partir du 1er avril et jusqu'à fin juillet, désormais estimée à 2,8 milliards d'euros (car élargi au GPL, par exemple) et les nouvelles aides aux entreprises, la facture devrait atteindre, à ce stade, près de 6 milliards d'euros pour le budget de l'État. Et ce, sans compter de nouvelles possibilités de reports de charges sociales. L'enveloppe des aides sectorielles approche 1 milliard d'euros, dont 400 millions d'euros pour les éleveurs. Des aides sans doute indispensables, mais coûteuses.

Pourquoi le gouvernement ne tiendra pas son objectif de déficit en 2022

Le « plan de résilience » dégainé par le gouvernement ressemble ainsi étrangement au « quoi qu'il en coûte » mis en place pour faire face à la crise sanitaire, même si Bruno Le Maire s'en défend. « Je rappelle que le Fonds de solidarité a coûté 35 milliards d'euros et l'activité partielle également », plaide-t-il. Il oublie de préciser que c'était pour deux ans de crise… Et que la facture du bouclier tarifaire atteint déjà, en intégrant la réduction sur les carburants, entre 22 et 26 milliards d'euros pour la fin d'année 2021 et 2022… Pour les automobilistes, l'aide est ouverte à tous les Français et n'est pas ciblée sur les plus modestes ou les plus gros rouleurs, au moins jusqu'à fin juillet. Ensuite, des dispositifs plus restreints devraient toutefois prendre le relais. Le ciblage était pourtant un des objectifs fixés en commun au niveau européen.

Comme annoncé par le Premier ministre samedi, le gouvernement travaille pour que les distributeurs de carburants fassent eux aussi un geste complémentaire pour alléger la facture des automobilistes à la pompe. Par la voix de son PDG, Patrick Pouyanné, Total a annoncé mercredi, juste après la conférence de presse du Premier ministre, une baisse de 10 centimes supplémentaire par litre « dans toutes les stations Total Énergies ». D'autres distributeurs pourraient suivre.

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En économie, la résilience est la capacité à revenir sur la trajectoire de croissance après avoir encaissé un choc !?

En fait qui, « courent après leurs queues comme des chiens perdus » et ce n’est pas la 1ere fois pour de multiples sujets de sociétés ou internationaux !

Notre gouvernement de bavards s’emploie à utiliser de nouveaux mots comme notre 1er ministre voire notre petit monarque plus occupé à essayer d’être réélu pourtant très soutenu par des médias acquit à sa cause !

Ou faire le porte-parole en tant que président éphémère de l’UNION EUROPENNE (pour 6 mois) s’il est réélu (mais il y croit fermement) qui préfère pérorer avec ce dictateur russe paranoïaque en pure perte car il s’en fiche éperdument car maintenant même le président US l’a traité de criminel de guerre donc tout va bien, sauf pour les Ukrainiens qui attendent des miracles de cette U.E. et de cet épouvantail OTAN financé majoritairement par les USA !

Là on voit l’immensité de la fausse diplomatie et de la culture du politiquement correct hypocrite que pratique ces alliés de circonstance et notamment notre président sortant qui le pratique à merveille bien avant cette malheureuse guerre d’invasion de L’Ukraine qui gêne ce malade RUSSE et qui elle se défend pour sa liberté !

Alors au regard de son quinquennat qui se termine puisque l’on parle de notre président sortant on peut logiquement douter sur son efficacité à nous protéger et prendre les bonnes décisions que ce soit pour notre sécurité intérieure et maintenant extérieure car c’est un bavard donneur de leçon bienpensant qui s’écoute parler !

Les bla-bla c’est fini il faudrait un président ferme et lui ne l’est pas, mais comme semble-t-il on ne lui trouve pas de remplaçant on est mal parti pour la suite !?

Jdeclef 17/03/2022 15h29


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