Plan de
résilience : le nouveau « quoi qu’il en coûte »
Jean
Castex a détaillé les mesures pour amortir le choc de la guerre en Ukraine pour
les entreprises. Avec le bouclier tarifaire, la facture s’annonce salée.
Il
n'est pas question de nous exposer sans nous protéger. » Le Premier
ministre, Jean Castex, a présenté en personne mercredi le « plan
de résilience économique et social » pour permettre aux
entreprises de faire face aux conséquences de la guerre russe en Ukraine.
Alors que le gouvernement avait déjà déployé un bouclier tarifaire d'une
vingtaine de milliards d'euros (l'estimation varie en fonction des hypothèses
sur le prix du gaz) pour amortir l'envolée des prix de l'énergie pour la
population, il tente désormais de protéger aussi l'activité des entreprises.
Une aide ouverte à tous les secteurs va permettre de soulager
celles qui sont le plus dépendantes aux augmentations de prix du gaz ou de
l'électricité. Le régime qui limite le recours aux aides d'État en Europe pour
préserver la concurrence va être adapté pour permettre d'indemniser toutes les
entreprises dont la facture énergétique dépassait 3 % du chiffre
d'affaires avant la crise. Il s'agit des entreprises électro ou
gazo-intensives, soit environ 2 000 entreprises industrielles dans le
secteur de la métallurgie, du papier, de la chimie ou des sucreries, ainsi
que dans le domaine agricole.
Pour bénéficier
de cette subvention, une entreprise devra avoir subi une augmentation de
plus de 40 % de sa facture d'énergie et prévoir des pertes en 2022.
Si ces conditions sont remplies, l'État prendra à sa charge la moitié des
surcoûts enregistrés, et jusqu'à 80 % de la perte, dans la limite de
25 millions d'euros par entreprise. Les détails doivent encore être
finalisés au niveau européen pour décider du calendrier des premiers
versements. Ceux-ci pourraient intervenir avant la fin de l'année. Le
gouvernement table sur une facture de 3 milliards d'euros.
Un « PGE Ukraine »
L'exécutif a aussi prévu de soutenir la trésorerie des entreprises
qui feraient face à des difficultés en raison du temps nécessaire pour
répercuter l'augmentation de leurs coûts sur les prix facturés aux clients. Le
plafond du Prêt garanti par l'État (PGE), une des principales armes
utilisées pour permettre aux entreprises de traverser la crise sanitaire, va
être augmenté de 25 % à 35 % du chiffre d'affaires afin de leur permettre
d'emprunter plus. Une fois le guichet fermé comme prévu fin juin 2022, un
nouveau prêt garanti par l'État sera mis en place à partir du 1er juillet.
Ses modalités sont toujours en négociation au niveau européen mais ce
« PGE Ukraine » devrait permettre d'emprunter 10 % de son
chiffre d'affaires, histoire de passer la mauvaise passe.
Plusieurs secteurs vont aussi bénéficier d'aides spécifiques, à
commencer par les pêcheurs, dont les bateaux consomment beaucoup de gazole,
afin de leur permettre de continuer à sortir en mer malgré l'explosion de leur
facture. Ces derniers vont bénéficier d'une réduction de 35 centimes
par litre immédiatement, et ce jusqu'à fin juillet. Ils pourraient aussi
bénéficier d'un soutien complémentaire sous forme de réduction de taxe prélevée
par les collectivités locales sur les ports.
Carburant trop cher,
pêcheurs à terre
Le Premier ministre prévoit une enveloppe de 400 millions
d'euros rien que pour aider les éleveurs, qui font face « à l'envolée du
coût de l'alimentation animale dans un contexte déjà marqué par des cours
historiquement élevés ». La Russie et l'Ukraine représentent en
effet 30 % des exportations mondiales de céréales, selon le ministre
de l'Agriculture, Julien Denormandie. « Concrètement, cette aide est
ciblée sur les élevages fortement dépendants des achats d'aliments […] sur une
durée de quatre mois », a-t-il précisé. Les premiers versements
devraient intervenir « sous deux mois ».
Delhommais – La
guerre meurtrière du blé
Les agriculteurs, comme d'autres professionnels, bénéficieront
aussi d'un remboursement anticipé de la taxe sur les carburants (TICPE)
sur leurs achats de gazole non routier (GNR), qui alimente leurs tracteurs. Le
secteur du transport routier, lui, bénéficiera de la remise
de 15 centimes sur les prix des carburants déjà annoncée par le Premier
ministre samedi pour tous les Français.
6 milliards de dépenses nouvelles
L'exécutif n'a pour l'instant pas besoin d'une loi de finances
rectificative et compte financer toutes ces aides dans le cadre du
budget 2022 initial. Il n'empêche : entre la réduction
de 15 centimes sur les prix des carburants pour tous les Français (y
compris les professionnels) à partir du 1er avril et jusqu'à
fin juillet, désormais estimée à 2,8 milliards d'euros (car élargi au GPL,
par exemple) et les nouvelles aides aux entreprises, la facture
devrait atteindre, à ce stade, près de 6 milliards d'euros pour le
budget de l'État. Et ce, sans compter de nouvelles possibilités de reports de
charges sociales. L'enveloppe des aides sectorielles approche 1 milliard
d'euros, dont 400 millions d'euros pour les éleveurs. Des aides sans doute
indispensables, mais coûteuses.
Pourquoi le
gouvernement ne tiendra pas son objectif de déficit en 2022
Le « plan de
résilience » dégainé par le gouvernement ressemble ainsi étrangement au
« quoi qu'il en coûte » mis en place pour faire face à la crise
sanitaire, même si Bruno Le Maire s'en défend. « Je rappelle que
le Fonds de solidarité a coûté 35 milliards d'euros et l'activité
partielle également », plaide-t-il. Il oublie de préciser que c'était pour
deux ans de crise… Et que la facture du bouclier tarifaire atteint déjà,
en intégrant la réduction sur les carburants, entre 22 et
26 milliards d'euros pour la fin d'année 2021 et 2022… Pour les
automobilistes, l'aide est ouverte à tous les Français et n'est pas ciblée sur
les plus modestes ou les plus gros rouleurs, au moins jusqu'à fin juillet.
Ensuite, des dispositifs plus restreints devraient toutefois prendre le
relais. Le ciblage était pourtant un des objectifs fixés en commun au niveau
européen.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En économie, la résilience est
la capacité à revenir sur la trajectoire de croissance après avoir
encaissé un choc !?
En fait qui, « courent après
leurs queues comme des chiens perdus » et ce n’est pas la 1ere fois pour
de multiples sujets de sociétés ou internationaux !
Notre gouvernement de bavards s’emploie
à utiliser de nouveaux mots comme notre 1er ministre voire notre
petit monarque plus occupé à essayer d’être réélu pourtant très soutenu par des
médias acquit à sa cause !
Ou faire le porte-parole en tant
que président éphémère de l’UNION EUROPENNE (pour 6 mois) s’il est réélu (mais
il y croit fermement) qui préfère pérorer avec ce dictateur russe paranoïaque en
pure perte car il s’en fiche éperdument car maintenant même le président US l’a
traité de criminel de guerre donc tout va bien, sauf pour les Ukrainiens qui
attendent des miracles de cette U.E. et de cet épouvantail OTAN financé
majoritairement par les USA !
Là on voit l’immensité de la
fausse diplomatie et de la culture du politiquement correct hypocrite que
pratique ces alliés de circonstance et notamment notre président sortant qui le
pratique à merveille bien avant cette malheureuse guerre d’invasion de L’Ukraine
qui gêne ce malade RUSSE et qui elle se défend pour sa liberté !
Alors au regard de son
quinquennat qui se termine puisque l’on parle de notre président sortant on
peut logiquement douter sur son efficacité à nous protéger et prendre les
bonnes décisions que ce soit pour notre sécurité intérieure et maintenant extérieure
car c’est un bavard donneur de leçon bienpensant qui s’écoute parler !
Les bla-bla c’est fini il faudrait
un président ferme et lui ne l’est pas, mais comme semble-t-il on ne lui trouve
pas de remplaçant on est mal parti pour la suite !?
Jdeclef 17/03/2022 15h29
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire