dimanche 27 mars 2022

Ce pauvre type aboyeur de foire de télés de chaines privées est arrivé comme des cheveux dans la soupe dans cette campagne électorale déjà minable ! Si les français n'arrivent pas à faire le tri dans leurs politiciens ils perdent leur temps !

 

Législatives : comment Éric Zemmour espère « grand remplacer » la droite

Derrière la présidentielle se joue une autre bataille essentielle : celle des législatives. Le candidat rêve encore de recomposer la droite.

« Cette qualification, on ira la chercher avec les dents », confiait il y a quelques jours un stratège de Reconquête !, intime de Marion Maréchal. « Qualification » : le mot est lourd de sens. Depuis que la campagne d'Éric Zemmour prend l'eau, plombée dans les sondages par la guerre en Ukraine, les rares personnes qui croyaient encore une victoire possible face à Emmanuel Macron ont abandonné tout espoir.

Plus grave : elles redoutent aujourd'hui que l'objectif ultime de la candidature de l'ancien journaliste, celui qui l'aura convaincu de se lancer dans la course à l'automne, leur échappe. Un objectif qu'un pilier de la campagne naissance confiait au Point au mois de juin dernier : « Si les Républicains ne sont pas au second tour, ils se disperseront aux législatives et perdront leurs financements. C'est la mort des LR ! Notre mouvement pourra reconstruire dessus. Si nous ne sauvons pas la France, on aura au moins sauvé la droite… »

Le second tour, « quoi qu'il en coûte »

Car à deux semaines du premier tour, l'auteur du Suicide français en est convaincu : la candidature de Marine Le Pen mènera à une impasse. Parce qu'elle se heurtera au mythique plafond de verre. Parce que la candidate du RN est « trop à gauche », « trop libérale » sur les mœurs, trop « normalisée »… Et que si une victoire la conforte, elle restera ancrée dans le paysage, empêchant la grande « refondation » dont il rêve… Lui croit pouvoir, au contraire, rassembler sur les décombres des partis éclatés les électeurs du RN et de LR dans cette « union des droites » qu'il fantasme depuis tant d'années. «  Mon arrivée au second tour est la seule qui puisse permettre une révolution, la fin des vieux partis qui bloquent la vie politique depuis 40 ans. Mon arrivée au second tour est la seule qui peut débloquer cette situation ! » lançait-il ce 23 mars à la presse.

Mais pour cela, il faut effectivement arriver au second tour… D'où la vigueur avec laquelle ses équipes jettent leurs dernières forces dans la bataille, n'hésitant plus à radicaliser un candidat dont elles s'étaient efforcées, jusqu'alors, de lisser l'image. Polémique orchestrée sur le concept sulfureux de « remigration », visite tapageuse avec les caméras de CNews sur la « colline du crack » à Paris… Éric Zemmour ne craint plus d'effrayer d'éventuels soutiens qui pourraient le rallier entre les deux tours, décrypte l'un de ses soutiens. « L'idée, c'est de faire suffisamment de buzz pour inverser la dynamique des sondages et provoquer un séisme à droite, soit en se qualifiant, soit, au pire, en coiffant Pécresse au poteau. »

« Remigration » : le pari risqué d'Éric Zemmour

Sur le terrain, les militants s'accrochent à la théorie d'un « vote caché » en faveur du candidat, qui expliquerait l'impressionnante affluence constatée dans ses réunions publiques, et anticipent une forte abstention, qui ferait plonger Marine Le Pen dont l'électorat déclassé ne se déplace pas. « Rassembler de telles foules, créer en quelques semaines un parti de 115 000 adhérents, cela ne peut pas ne rien signifier », veut croire un membre de l'équipe. Au soir du 22 mars, invité à parler devant ses tout premiers fans par le magazine Valeurs actuelles au cours d'un « grand débat », Éric Zemmour a eu ces mots intimes, aux accents de fin de campagne, comme s'il se projetait déjà dans l'après : «  Je sillonne la France depuis septembre. J'ai déjà raconté tous ces gens qui m'agrippent, qui me disent : “Sauvez-nous…”, c'est vraiment, je crois, ce qui restera de ma campagne. »

Équilibres, parité… La délicate sélection des candidats

Car dès le lendemain de l'élection, lorsque l'ancrage du vote Zemmour sera connu et les rapports de force établis, va s'ouvrir une autre bataille : celle des législatives, sur laquelle les équipes planchent depuis plusieurs semaines, jonglant avec les défis. Une équipe restreinte, pilotée par Philippe Schleiter, avec l'aide du marioniste Thibault Monnier et de l'ancien LR Sébastien Pilard, est chargée de sélectionner les candidats dans chacune des 577 circonscriptions. Les proches de Marion Maréchal se sont vu réserver une cinquantaine de places. Mais si, à l'origine, 40 candidatures avaient été garanties à chacun des partis ralliés – le parti de Jean-Frédéric Poisson VIA, le Mouvement conservateur de Laurence Trochu et le Centre national des indépendants et des paysans (Cnip) de Bruno North –, la promesse ne sera pas tenue. « Poisson nous avait promis 60 à 80 parrainages de maires, et il n'en a rapporté aucun au final, tacle un stratège de l'équipe. On ne va pas lui donner un traitement de faveur. Il pourra présenter 40 candidats, mais il n'aura pas 40 circonscriptions… »

Autre défi : la parité. « Il y a trop peu de femmes dans les profils qui nous remontent », s'inquiète un familier du dossier, au point que plusieurs femmes maires, qui avaient apporté leur parrainage à Éric Zemmour, ont été contactées. « Mais il faut les convaincre, savoir si elles ont envie de s'engager. C'est en cours… » L'attribution des circonscriptions attendra le lendemain du 25 avril : Marion Maréchal, qui hésite encore à se présenter, ne le fera « que dans une circonscription gagnable », glisse un proche. Et d'éventuelles alliances dépendront du rapport de force. « Si on perd au premier tour, on prendra des branlées partout et la question de qui on nomme sera mineure. On fera en sorte que Reconquête ! perdure. Mais si on est au second tour, on essaiera de former le bloc de droite qu'on a envie de former… » Seule certitude : le nouveau parti présentera bien le maximum de candidats, pour bénéficier de la manne de financement assuré par les législatives : chaque voix rapportera 1,53 euro par an, pendant cinq ans, à Reconquête !, à condition que ses candidats aient recueilli au moins 1 % des suffrages exprimés dans un minimum de 50 circonscriptions.

Des alliances avec LR ou RN sont-elles possibles ?

Plusieurs scénarios se dessinent donc, selon le résultat du vote. Si Éric Zemmour parvient à se qualifier, « on peut avoir entre 60 et 100 députés, car on aura nécessairement d'anciens LR à même de nous rejoindre », analyse un cadre local du parti. « Mais sinon… est-ce que la droite sera capable de s'entendre ? » Certains stratèges de Reconquête ! espèrent tirer parti d'éventuelles triangulaires. « Si la participation se maintient, on pourrait se retrouver en position d'arbitre, avec des candidats LR ou RN qui auront besoin de nos voix pour battre leur adversaire LREM. » Une alliance nationale, soit avec Les Républicains, soit avec le RN, est-elle envisageable ? « Joker ! » répond un membre de l'équipe. Avant d'ajouter, précisant parler pour lui-même : « Mais je ne vois pas comment on pourrait l'éviter. C'est une nécessité qui fait loi… » Sur le terrain, les ambitieux n'ont pas attendu pour s'entendre. « Si on s'élimine entre nous, on n'a aucune chance de gagner », confie un candidat du centre de la France, qui a récemment rencontré le responsable local de Reconquête !. « On peut veiller, d'une circonscription à l'autre, à ne pas se marcher sur les pieds… »

Le Rassemblement national, focalisé pour l'instant sur la présidentielle, n'a pas ouvert la porte – sinon aux électeurs d'Éric Zemmour, qu'il faudra rassembler entre les deux tours. Et ceux qui ont quitté le navire pour rallier l'adversaire au plus fort de la campagne sont prévenus : « C'est un aller sans retour », martèle Marine Le Pen. « Il n'y aura aucun pardon, aucun accord avec eux », insiste un conseiller de la candidate, le viseur pointé sur le député européen Nicolas Bay, assuré de trouver sur ses terres de Seine-Maritime un adversaire de poids. « Quoi qu'il fasse, on sera sur sa route. »

Les sondages discrets de LR

L'ambiance n'est pas plus amène du côté des Républicains, bien que les cadres de Reconquête ! espèrent parvenir à s'entendre avec les tenants de la ligne d'Éric Ciotti, qui a souvent dit son amitié pour Éric Zemmour. « Ils veulent enterrer LR, mais le parti n'est pas encore mort », soupire l'entourage élu de poids. Qui révèle que le parti a fait réaliser, dans la plus grande discrétion, une série de sondages dans plusieurs circonscriptions. Le résultat ? « Un M. Durand avec la casquette Reconquête ! sur la tête, ça fait moins de 5 %. La marque ne vaut rien, politiquement », assure-t-il.

Gilles Richard : « Soyons clairs, LR est mort, comme le PS avant lui »

« Il faut se mettre dans la tête d'un député LR qui a résisté à la vague En marche ! de 2017 : il pense qu'il est solide et qu'il sera réélu. » D'autant plus facilement que les règles du scrutin offrent une prime au sortant, par nature plus connu : pour se qualifier au second tour, il faut rassembler 12,5 % des voix, non pas des exprimés, mais des inscrits… Raison pour laquelle le Rassemblement national compte toujours aussi peu de députés, en dépit de scores nationaux importants. Éric Zemmour le sait, tout comme Marion Maréchal, qui n'ont pas encore décidé s'ils se présenteraient… ou non. « Si Reconquête ! arrive quatrième le 10 avril, le parti peut vivre jusqu'aux européennes. Mais ensuite ? Dans deux semaines, c'est une page vierge qui s'ouvre. »

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Extrémiste médiatique plutôt inclassable qu’autre chose qui a semé indirectement le souk dans les partis classiques et autres déjà moribonds !

En favorisant indirectement la réélection du président sortant bien aidé par les sondages orientés des médias divers et par la situation internationale « dite drapeau » comme les spécialistes si nombreux qui nous soulent chaque jour sur les chaines de télé en continue et autres disent que par suite de cette guerre Ukrainienne à nos portes européennes que les français auront peur du lendemain !

Bien que ce ne soit pas notre petit monarque sans couronne qui empêchera quoi ne que ce soit ni nous protégera efficacement car pour les indécisions et tergiversations il se pose là ce bavard et se dégonfle face à POUTINE ne voulant pas utiliser les propos de BIDEN (toujours le fameux politiquement correct hypocrite macronien dont il n’arrive pas à se débarrasser !?)

Pour le cas ZEMMOUR le mieux c’est de l’oublier il y a assez de branquignols déjantés et pour les deux grands partis classiques devenus petits leurs seuls espoirs sont les législatives pour mettre des bâtons dans les roues de notre président sortant qui devrait être réélu car il y a encore des bastions en régions pour le PS et d’autres pour LR qui pourraient mobiliser leurs électeurs avec les députés à renouveler !

Mais pour cela il faut que les Français lambda apprennent à voter et çà ce n’est pas gagné car ils le font si mal depuis 40 ans pourquoi changeraient-ils ?

Jdeclef 27/03/2022 13h11


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