mardi 29 mars 2022

MACRON est seul et bien content de l'être en fait car son parti fantôme : est inutile car on vote pour un candidat lui en 2017 n'avait aucun parti seules les législatives peuvent conforter sa réélection ou le contraire !?

 

Sébastien Lecornu : « Le macronisme devient un fait politique de la Ve »

ENTRETIEN. Copilote de la campagne d’Emmanuel Macron, le ministre des Outre-Mer décrypte le projet et appelle au vote utile de droite face à la menace Le Pen.

À la manœuvre au cœur de la campagne d'Emmanuel Macron, où il pilote le comité des maires, Sébastien Lecornu, dans ce long entretien, se fait l'exégèse d'un projet présidentiel que d'aucuns jugent pas toujours lisible, et dont lui perçoit la patte d'un libéralisme tocquevillien, à cheval entre social-démocratie et gaullisme, mais empruntant aussi à la droite orléaniste et bonapartiste… Ce trentenaire, qui fait partie du cercle politique le plus proche du chef de l'État, a été ministre durant tout le quinquennat – Transition écologique, Collectivités locales, Outre-Mer –, tout en restant enraciné dans l'Eure, département dont il est aussi le président. Ce transfuge de l'UMP – parti pour lequel il fut militant dès l'âge de 16 ans –, comme ses amis Édouard Philippe, Gérald Darmanin et Thierry Solère, appelle les électeurs de droite au vote utile pour Macron dès le premier tour. Et cible, pour la première fois nettement en macronie, l'ennemi à abattre : « L'extrême droite avec Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche de pouvoir l'emporter. » Entretien.

Le Point : Emmanuel Macron mène une campagne a minima, tout occupé qu'il est par son agenda international. Ne craignez-vous pas que votre électorat se démobilise ?

Sébastien Lecornu :Il mène surtout une campagne pour les Français, avec un projet clair, juste et ambitieux. Il est vrai que le candidat est en partie entravé par sa fonction présidentielle, par l'international. Les échanges multilatéraux et bilatéraux sont multiples, d'autant qu'Emmanuel Macron le fait à fond, comme les autres dossiers qu'il traite : un coup de téléphone dure rarement un quart d'heure ! Mais, dans cette dernière ligne droite, le candidat va naturellement accélérer, sauf imprévu majeur, avec notamment plusieurs déplacements au contact des Français, et un grand meeting le 2 avril à la Défense, à Paris. Pendant ce temps, à l'exception de Mme Le Pen et de messieurs Zemmour et Mélenchon, tous les autres candidats semblent commencer à déserter le terrain. Dans mon département, je constate une démobilisation militante chez les socialistes ou chez Les Républicains. Ce sont eux qui ne font pas campagne alors qu'ils nous le reprochent ! Ils semblent avoir déjà jeté l'éponge et ne plus y croire, ce qui ne sera pas sans effet sur la participation. Ils sont pourtant dans les médias depuis septembre ! Nous devons nous mobiliser dès maintenant car, sans présager des résultats, la campagne de second tour s'annonce dense et difficile.

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Le contexte international contribue à maintenir le président en surplomb de la compétition électorale, et donc à distance du débat présidentiel…

On reproche donc au président de présider en cherchant à tout faire pour la paix ? Étrange vision. Si l'on voulait enjamber ce scrutin présidentiel, le président-candidat n'aurait pas choisi de présenter un projet détaillé et chiffré qui prend le risque de cliver, de susciter des interrogations. On aurait dans ce cas préféré un programme impressionniste plutôt que pointilliste et précis. Par ailleurs, le contexte international force à se positionner sur des sujets comme l'Otan, la Défense, l'Europe, la Russie, l'énergie ! Vous pensez sincèrement que ce ne sont pas des thématiques d'élection présidentielle ? Ce n'est quand même pas lors des cantonales que l'on va en discuter ! C'est comme si l'on reprochait au général de Gaulle en 1958 de faire son retour sans parler d'Algérie. Et je vous rappelle que l'élection présidentielle de 1981 s'est jouée sur fond de guerre froide, de l'Otan versus le pacte de Varsovie et de l'impact éventuel que l'élection de François Mitterrand pourrait avoir sur ces questions… Le débat public pêche par l'absence de vision de la France dans le monde par les autres candidats, à l'exception de quelques-uns, et ce n'est pas toujours rassurant…

Comment expliquer que, depuis la présentation du programme, les lieutenants du président doivent se démultiplier pour expliquer que les mesures ne sont pas exactement celles que nous avons comprises ? Faut-il rééquilibrer certaines propositions ?

La conférence de presse était suffisamment longue pour être précise. À nous d'être peut-être meilleurs pour vendre le bilan et le projet, et surtout lutter contre les caricatures de certains. Mme Pécresse, de manière un peu puérile, dit « il a copié mon projet ». La réalité, c'est que le projet d'Emmanuel Macron sur le RSA n'est pas complètement la même proposition que celle de Mme Pécresse. Enfin, parce que nous sommes au pouvoir, on finit peut-être aussi parfois par confondre un projet présidentiel avec un avant-projet de loi ! Or je connais peu de maires qui, dans une campagne municipale, peuvent promettre de revoir le sens de circulation du centre-ville en mettant sur leur tract là où précisément il y aura des sens interdits… Ce projet est bien plus chiffré et précis que beaucoup d'autres. On doit donc se déployer sur cette base pour expliquer que cela forme un tout. La proposition sur le RSA va évidemment avec celle de la « solidarité à la source », qui est quand même une mesure plutôt marquée à gauche, et elle me plaît bien ! Une fois pour toutes, votre fiscalité et vos droits sociaux seront déclenchés en même temps. C'est en quelque sorte le libérer. En complément, cela permet une transformation de l'État. C'est aussi cela, l'ADN du macronisme.

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Ce libéralisme politique de Tocqueville est pour moi un excellent liant au sein de la majorité présidentielle, comme le jaune d’œuf dans la mayonnaise !

RSA sous conditions, solidarité à la source, retraite à 65 ans… Cet agrégat de mesures dessine-t-il une vision de la France ?

Les différentes mesures qui composent l'ensemble peuvent parfois écraser la vision, je vous le concède. Mais cette vision existe et s'articule autour des notions de progrès humaniste pour les Français, et de souveraineté ou d'autonomie stratégique retrouvée pour la France. Ces notions résonnent tout particulièrement aux oreilles du séguiniste que j'ai été. Le macronisme prend racine progressivement dans les territoires et se nourrit de notre histoire post-Seconde Guerre mondiale. En soutenant l'idée d'un pays qui doit affirmer une plus grande indépendance, Emmanuel Macron clive avec ses concurrents, y compris ceux qui se disent souverainistes et qu'on retrouve au final davantage alignés sur le régime de Poutine. Emmanuel Macron défend aussi un libéralisme politique tocquevillien qui s'appuie sur le progrès pour l'homme via la défense des libertés individuelles et la démocratie populaire. C'est ce qui fut à l'œuvre très concrètement dans notre gestion de la pandémie. Ce libéralisme politique de Tocqueville est pour moi un excellent liant au sein de la majorité présidentielle, comme le jaune d'œuf dans la mayonnaise ! Qu'est-ce qui réunit de Jean-Yves Le Drian, Richard Ferrand à Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou à moi-même ? Nous sommes tous des libéraux politiques. Je dis bien politique, et pas économique, ce qui ne nous empêche pas de croire, selon les sensibilités, à plus ou moins d'intervention de l'État dans l'économie, ce qui est mon cas.

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Le balancier ne penche-t-il pas plus à droite qu'à gauche ?

Tous les éléments de la politique que nous souhaitons mettre en œuvre dessinent un équilibre entre la droite républicaine, avec une inspiration gaullienne, et la gauche républicaine. Au fond, pour résumer, ce projet de dépassement n'est pas centriste, mais central. Ensuite, les électeurs se cataloguent-ils de la même manière et aussi facilement que nos grands-parents ? Je ne le crois pas. Il est de plus en plus compliqué de se classer à gauche ou à droite. Nos concitoyens le disent d'eux-mêmes. Les courants d'idées existent : la grille de lecture de René Rémond sur les droites en France est toujours valable entre les orléanistes, les bonapartistes et les contre-révolutionnaires. La gauche se partage encore entre des courants de pensée communistes, révolutionnaires, ou encore radicaux, socialistes et sociaux-démocrates. Notre projet correspond à ce moment contemporain : il est difficilement classable !

Emmanuel Macron est entré à l'Élysée alors qu'il était ancien ministre de gauche, sous François Hollande, et il en ressort cinq ans plus tard de droite…

Emmanuel Macron rentre à l'Élysée avec le diptyque « libérer, protéger ». La première année consacre énormément le « libérer » (avec les ordonnances sur le travail, notamment). Et on finit massivement le quinquennat sur le « protéger », d'autant plus depuis la crise du Covid, avec une intervention massive de l'État dans le soutien à notre économie. Cela relativise une fois de plus le classement « gauche-droite ». Sur ce sujet, les opposants aiment pour le coup à se classer « à gauche » ou « à droite », mais avec derrière des positionnements qui ne sont pas toujours cohérents. Regardez, Valérie Pécresse a d'ailleurs dit tout et son contraire, estimant tantôt que l'on « cramait la caisse » et tantôt qu'il fallait encore plus de « quoi qu'il en coûte ». Les LR auraient pu par exemple se démarquer de notre politique, en revenant à un libéralisme économique affirmé, comme celui défendu par le mouvement d'Alain Madelin. Mais ils l'ont complètement abandonné, car ils veulent plaire à tout le monde, par facilité. Donc, une fois de plus, difficile de distribuer les étiquettes avec clarté…

Programme de Macron : à la recherche du feu sacré de 2017

C'est donc aujourd'hui Emmanuel Macron qui occupe cet espace…

Chez Emmanuel Macron, on retrouve un pan de gauche, notamment la social-démocratie, et un pan de droite, plutôt gaulliste pour résumer, entre des emprunts aux courants bonapartiste et orléaniste, si l'on revient à la classification de Rémond. Donc, Emmanuel Macron, c'est quelque chose de nouveau, tout simplement.

L'objectif que vous aviez de siphonner la droite semble en tout cas en passe d'être atteint…

Ce n'était pas notre objectif ! Notre objectif était de laisser une chance à ce quinquennat en pensant à notre pays plutôt qu'à notre parti. Soyons clairs, en 2017, avec Édouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Thierry Solère et d'autres, nous avons répondu à la main tendue d'Emmanuel Macron. 

Dès lors qu'Édouard Philippe était nommé à Matignon, ce n'était plus une simple ouverture, mais une vraie volonté de recomposition politique en s'adressant à la droite de gouvernement. Tout cela avec des premières réformes dès 2017, qui s'inscrivaient dans un équilibre « central » que j'évoquais précédemment. À ce moment-là, les LR ont commencé à divorcer avec leurs électeurs, en choisissant l'opposition systématique et outrancière plutôt que de participer de manière pragmatique et constructive aux différents chantiers lancés par le président de la République. Cela se poursuit dans cette campagne : Mme Pécresse et ses amis passent plus de temps à cogner violemment sur Emmanuel Macron que sur Marine Le Pen ! Or, en 2017, la recomposition politique permet à une grande partie des électeurs de la droite de nous suivre, car ils ne voulaient pas voir l'extrême droite au pouvoir. À nous de continuer à nous adresser à eux en leur démontrant que le vote utile, désormais, c'est Emmanuel Macron !

Le parti LR est-il en voie de disparition ?

Cela dépendra de l'attitude de ses dirigeants le soir du premier tour, si Mme Pécresse n'est pas qualifiée pour le second. Il ne faudrait pas qu'ils reproduisent la scène détestable du bureau politique de 2017, qui a conduit à ce qu'Édouard Philippe, moi et d'autres prenions la décision de rejoindre Emmanuel Macron parce qu'ils refusaient d'appeler clairement à voter pour lui contre Marine Le Pen. Il n'y a pas de ni-ni dans une élection présidentielle, dans une Europe en guerre. J'espère que le bureau politique des LR saura trancher une ligne claire, comme Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac l'ont toujours fait en leur temps. Ils devront aussi se positionner sur le projet d'Emmanuel Macron : s'enferment-ils définitivement dans une opposition systématique et boutiquière pour conserver des élus et des positions ? Au contraire, ne pourraient-ils pas se dire que, deux quinquennats Macron, cela devient un fait politique historique ?

Vous évoquez une plateforme de rassemblement, notamment pour les élections législatives. Le député Guillaume Larrivé défend dans nos colonnes une coalition. Que lui répondez-vous ?

Que les personnes de bonne volonté aient l'honnêteté de dire qu'ils ont plus de points communs avec le projet d'Emmanuel Macron qu'avec Mme Le Pen ou Mr Zemmour, à la bonne heure ! Enfin même, oserai-je dire… En revanche, comme le dit souvent mon ami Richard Ferrand, ce rapprochement, s'il doit avoir lieu, doit se faire en évitant de reproduire la IVe République dans la Ve.

Vous êtes donc plutôt réservé sur l'idée de coalition…

Que veut dire le mot coalition ? Il faudra le définir. Si la coalition signifie une plateforme claire derrière un homme et un projet, c'est intéressant. Si la coalition correspond à un agrégat partisan et impose des négociations permanentes, je serai plus prudent et, à titre personnel, ce n'est pas mon approche. Je crois à un Parlement fort dans le cadre du plein exercice du mandat présidentiel.

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Vous semblez anticiper une nouvelle étape de recomposition politique au lendemain de cette élection présidentielle.

Ce sont les électeurs qui font la recomposition politique. Pensons-nous vraiment qu'il n'y a que 2,5 % d'électeurs socialistes dans le pays ? Non. Ils sont bien plus nombreux et ils sont libres dans leur choix. Ce sont aussi les candidats à l'élection présidentielle qui, par leur positionnement politique dès le soir du premier tour, vont accélérer ou non cette recomposition.

Sans structuration d'un parti et d'un courant de pensée, le macronisme peut-il survivre à un homme ?

Il est trop tôt pour le dire. Le macronisme est apparu en 2017 comme un moment d'espérance, en refusant les extrêmes, et en faisant le pari de la nouveauté, de la jeunesse, du dépassement politique, en réponse à des alternances classiques gauche-droite qui ne satisfaisaient plus personne. Cela devient désormais un fait politique de la Ve République qui s'enracine progressivement. Faut-il se structurer différemment désormais pour l'avenir ? J'y suis plutôt favorable, mais chaque chose en son temps. Il faut déjà gagner cette élection présidentielle…

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Le faible ancrage local d'Emmanuel Macron n'est-il pas son talon d'Achille ?

Comme toutes les formations politiques nouvelles, l'ancrage local se fait dans la durée. Les gaullistes n'avaient pas remporté beaucoup de victoires lors des élections municipales de 1959 ou même de 1965… Ils n'ont commencé à remporter des mairies que sous Pompidou, en 1971 ! Je note quand même qu'Emmanuel Macron, sans réseau partisan municipal, est le deuxième candidat en nombre d'élus qui le parrainent pour la présidentielle avec plus de 2 000 élus locaux. Il est le premier candidat parrainé en Outre-mer : je trouve que tout cela prend racine. Plus de 500 comités de soutien d'élus locaux ont essaimé naturellement sur tout le territoire. De plus, Marine Le Pen, qui est susceptible, à en croire les sondages, de concourir au second tour, a perdu les dernières élections régionales, départementales et municipales. Ce sujet-là mérite d'être regardé avec prudence. Les étiquettes politiques ont de moins en moins de valeur au niveau local.

Vous pilotez le comité des maires de la campagne. S'il est réélu, le président devra-t-il faire plus de place aux élus locaux ?

Il faut tirer des leçons du non-cumul des mandats. Ce qui revient à laisser davantage de places pour les élus locaux dans les formations politiques, et non pas seulement aux seuls parlementaires. Au sujet des territoires, il y a les paroles et les actes. Je préfère un président qui ne diminue pas les dotations aux collectivités – comme cela a été le cas sous le quinquennat précédent – à des paroles sirupeuses et douces qui ne sont pas suivies d'effets. Une candidate comme Marine Le Pen méprise les élus locaux : elle ne les sollicite que pour les 500 parrainages une fois tous les cinq ans, alors que ceux qu'elle présente pour les élections locales intermédiaires ne sont jamais du territoire concerné où ils se présentent et disparaissent, une fois élus. Dans mon département de l'Eure, je ne vois jamais les représentants RN – députés européens ou conseillers régionaux – aux cérémonies publiques ou dans les temps importants de la vie locale. Enfin, la décentralisation ne doit pas être le procès perpétuel de l'État ! Le chef de l'État aime l'État, c'est certain. Et les crises ont révélé chez nos concitoyens un besoin d'État.

Le quoi qu'il en coûte n'est-il pas la politique la plus emblématique de ce quinquennat ?

Cette politique de soutien sans précédent est due à l'interminable crise sanitaire. Elle ne doit pas écraser tous nos autres chantiers, notamment la baisse massive de la fiscalité, la réforme de la SNCF, les mesures sociales comme le congé paternité ou les pensions alimentaires, le tout au service d'un pouvoir d'achat et d'une compétitivité plus forte. Ou bien encore nos efforts pour réarmer l'État régalien avec, par exemple, la loi de programmation militaire, l'augmentation du nombre de policiers ou de gendarmes, le retour de la justice de proximité. Et puis, pardon, mais comment ne pas parler des résultats économiques et sociaux, sous fond de transition écologique, avec des réformes qui nous ont permis d'obtenir des résultats en matière de croissance et d'emplois sans précédent ! Je suis le premier ministre des Outre-Mer avec un chômage qui n'a jamais été aussi faible dans ces territoires, et c'est une promesse formidable pour l'avenir. Je saurai quoi dire pour illustrer notre bilan outre-mer lors de la passation de pouvoirs !

Vous ne serez donc plus ministre des Outre-Mer ?

Ce n'est pas moi qui décide !

Vous anticipez un second tour « dense et difficile ». En quoi pourrait-il être plus difficile que le premier ?

On sort de plusieurs crises, la question vaccinale a secoué le débat public, la crise des Gilets jaunes est passée par là. Sans présager de qui sera qualifié au second tour, ce sera probablement une confrontation de deux modèles, de deux visions de la société qui vont s'affronter. Je considère que l'extrême droite avec Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche de pouvoir l'emporter. Nous devons donc convaincre, convaincre et convaincre que le modèle de société dans lequel nous croyons est le meilleur pour la France, les Français, et en particulier pour nos concitoyens les plus fragiles. Et le faire chaque jour qui reste avant l'échéance avec la plus grande humilité s'impose.

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Cette REM ne lui sert à rien pour son éventuelle réélection presque acquise grâce aux médias et leurs sondages orientés qui faussent l'opinions des Français bien et que ceux-ci disent le contraire n’osant pas exprimer leurs vraies opinions car dire ce que l’on pense vraiment n’est pas toujours bien vue !

Car en cette période ou les médias sont devenus indirectement le deuxième pouvoir en période d’élections surtout présidentielles par les flux télévisuels plateaux télés divers et surtout internet et réseaux sociaux poubelles !

En plus pour les électeurs 48,7 millions appelés aux urnes le 10/04 il y a ceux qui n’iront pas voter par une abstention qui progresse à chaque élection, il y a ceux qui votent au petit bonheur la chance parce qu’ils n’y comprennent rien dans ce lot de politiciens médiocres et qui se disent que le président est là pourquoi en changer ou ceux qui craignent le lendemain qui feront le succès de la réélection tronquée par la crise Ukrainienne !

Enfin ceux qui iront voter contre le président sortant, mais s’il n’est pas opposé à un extrémiste au 1er tour et les autres gogos habituels les plus nombreux qui voteront pour lui s’il est confronté à un des extrémistes de tous bords qui se bousculent pour le trône du monarque !

C’est pourquoi ces mêmes électeurs doivent voter en masse au 1ER tour et ne pas attendre le 2eme pour voter à cette élection dans cette Vème république obsolète qui favorise toujours les mêmes depuis ces derniers quinquennats ce qui prouve qu’il faudrait modifier notre système électoral à un seul tour pour éviter ces scenarios usés et ferait voter plus de français qui ne savent plus le faire depuis 40 ans !

Jdeclef 29/03/2022 12h59

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