Coignard –
Guerre en Ukraine : le quoi qu’il en coûte, saison 2
CHRONIQUE.
Face à la pandémie, l’exécutif avait inventé le « quoi qu’il en
coûte ». Un dispositif appelé à reprendre du service avec la guerre en
Europe.
Emmanuel
Macron a procédé à une innovation sémantique, samedi 26 février, lors de
sa visite éclair au Salon de l'agriculture, en évoquant la guerre en
Ukraine : « Ce que nous sommes en train de vivre ne sera pas sans
conséquence sur le monde agricole et les filières qui sont les vôtres »,
a-t-il déclaré, avant d'annoncer un « plan de résilience » pour
« sécuriser au maximum l'énergie et les intrants » et accompagner les
agriculteurs « en termes de revenu ».
Voilà donc la nouvelle appellation du « quoi qu'il en
coûte », relayée dès le lendemain par Gabriel Attal, sur France
Inter : « Il y aura évidemment un impact économique pour l'Europe et
pour la France, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt et vendre des
illusions, a déclaré le porte-parole du gouvernement. Nous préparons un
plan de résilience et des mesures pour que cet impact soit atténué. »
Et confirmée par Jean Castex, hier mardi, dans sa déclaration à l'Assemblée
nationale sur la guerre en Ukraine : « Nous allons accompagner nos
concitoyens et nos entreprises afin d'encaisser au mieux les impacts
économiques de ces mesures, notamment les probables tensions sur les
approvisionnements et sur les prix de certains produits. À la demande du
président de la République, le gouvernement prépare à cet effet un plan de
résilience qui sera finalisé dans les tout prochains jours. Je pense en
particulier à certaines de nos filières industrielles et agricoles. Je pense
aussi aux ménages, en tant que consommateurs d'énergie, d'autant qu'ils sont
très impactés depuis plusieurs mois par un mouvement de hausse très
puissant. » Le Premier ministre a assuré que les mesures prises ces
derniers mois pour compenser les pertes de pouvoir d'achat « seront
prolongées et renforcées autant que nécessaire ».
Reste à savoir comment et selon quel calendrier. Depuis la fin de
l'été 2021, plus de 15 milliards d'euros sont déjà sortis des caisses de
l'État entre le chèque énergie, l'indemnité inflation et le bouclier tarifaire
sur le gaz et l'électricité.
Cotta – L'« effet ukrainien » souffle sur Macron
À quelques semaines de l'élection présidentielle, l'exécutif doit
déployer une stratégie qui lui permettrait de se faufiler entre deux
injonctions contradictoires. D'une part, le pouvoir d'achat, menacé par la
guerre en Europe, est apparu avant même le déclenchement des hostilités en Ukraine
comme la préoccupation n° 1 des Français. Pas question, donc, d'abandonner
ce terrain sensible, et de ruiner deux années d'efforts d'accompagnement de
l'économie. Impossible, d'autre part, de donner l'impression de « cramer
la caisse », à quelques semaines de l'élection présidentielle. Dans les
deux cas, les oppositions ne manqueraient pas de s'engouffrer dans la brèche.
Le maintien du « bouclier tarifaire » semble d'ores et déjà envisagé,
puisqu'il s'agit d'une simple prolongation. Pour le reste, notamment pour la
filière agricole, le « quoi qu'il en coûte », dans sa saison 2, reste
à écrire.
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Après
avoir mis sur un piédestal Poutine après l’avoir reçu comme un roi avec les
honneurs de notre république à Versailles et même en plus à Brégançon ou il s’est
fait ramasser à domicile par le maitre du KREMLIN !?
Car sans
amour propre MACRON notre soi-disant chef d’état bon chic bon genre ?
Mais çà
on s’en était déjà rendu compte défaut de nos anciens présidents surtout dans
les derniers quinquennats gonflés d’orgueils se prenant pour des monarques mais
sans couronne de l’ancien régime !
Et il en
a rajouté en allant voir POUTINE qui l’a humilié en mentant comme « un
arracheur de dent » à ce pauvre petit MACRON qui n’a rien compris de ce qu’est
un dictateur avec qui on ne peut négocier et en plus quand on voit notre tout petit
monarque sans couronne continuer à lui téléphoner en pure perte voire plaire à
cet autocrate qui savoure sa puissance ou s’énerve un peu plus !
Depuis
son élection en 2017 par défaut en bon opportuniste qui a saisi la balle au bond après la fuite de HOLLANDE !
Et sans opposition
valable car les Français avaient rejeté les leaders de leurs partis ringards et
une opposition valable mais ayant gardé ce système politique de cette Vème république
obsolète monarchique !
Ayant enchaîné
depuis le début des crises intérieures importantes quelque fois violentes gilets jaunes et autres à multiples protestations et manifestations diverses des Français
plus une crise sanitaire du Covid mal gérée avec ses passes vaccinaux divers et
vaccinations désordonnées !
Ce président
sortant s’il est réélu pourra remercier indirectement Poutine le dictateur car
l’histoire mondiale se répète (car en 1940 F. ROOSEVELT président sortant US avait
été réélu à cause de la 2eme guerre mondiale lui n’on plus n’était pas apprécié
par les Américains mais il était en place) ça tranquillise le peuple qui ne se
risque pas à en changer pour un nouveau en période de crise grave comme une
guerre !
Et comme
les Français n’ont toujours pas appris à voter depuis 40 ans il va enfoncer une
porte ouverte (pauvre de nous !?)
Jdeclef 02/03/2022
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