vendredi 11 mars 2022

C'est assez impressionnant, autrement plus agressif que notre défilé de notre 14 juillet sur nos Champs Elysées ! Mais nous c'est pour la beauté du défilé militaire eux c'est pour montrer leur force Russe !

 

Le mythe de l’effondrement logistique de l’armée russe

Surmédiatisées sur Twitter, les destructions et avaries de l’intendance russe ne présagent pas une débâcle, avertit l’expert militaire Alex Vershinin.

La Russie peut-elle perdre face à l'Ukraine ? En Occident, certains commentateurs cultivent un fol espoir : et si l'armée russe était déjà immobilisée par les attaques ukrainiennes contre ses unités logistiques ? Observant la progression ralentie de la colonne de camions russes au nord de Kiev, un blogueur américain, Trent Telenko, ancien du Pentagone, a publié début mars plusieurs séries de tweets partagées des dizaines de milliers de fois, reprenant des images diffusées principalement par les Ukrainiens, censées démontrer les difficultés de la logistique de l'invasion russe, et l'impact délétère d'une guérilla menée par des forces ukrainiennes pour éliminer des convois de réapprovisionnement en fuel et en nourriture des troupes de premières lignes.

L'un de ces fils Twitter, mis en ligne le 3 mars, note le mauvais entretien de pneus de Pantsir-S1, des véhicules équipés de missiles antiaériens, que des troupes ukrainiennes ont retrouvés embourbés et abandonnés. Prédisant, à cause de ces crevaisons précoces, de sérieux problèmes durant la raspoutitsa, la saison des boues, qui devrait suivre le dégel printanier dans les semaines qui viennent. Le second fil, paru deux jours plus tard, analysait le ralentissement de la colonne de 60 kilomètres de long s'avançant vers le nord de Kiev, désormais entièrement à l'arrêt, assurant que celui-ci proviendrait d'une panne de carburant massive.

Osint et propagande

L'engouement pour cette supposée bonne nouvelle pour Kiev ne s'est pas fait attendre. Repris en boucle par les Ukrainiens, le narratif d'une potentielle Bérézina russe a trouvé sa place dans les colonnes de certains journaux occidentaux, comme le britannique The Times, qui a publié le 8 mars une tribune d'un spécialiste en stratégie de l'université Saint-Andrews, Phillips O'Brien, intitulée « Toutes ces grosses armes russes n'iront nulle part sans carburant ».

Guerre en Ukraine : les armes du conflit

« D'abord vue comme un exemple d'une ruée toute-puissante visant la capitale ukrainienne, la colonne, une fois stoppée par l'armée ukrainienne, s'est révélée pour ce qu'elle était vraiment : un cauchemar logistique, assure l'article. […] Elle est là depuis des jours, presque certainement à court de carburant, les batteries de la plupart des véhicules étant mortes et les soldats à l'intérieur probablement à court de nourriture. Pour remettre la colonne en mouvement, une toute nouvelle opération logistique de réapprovisionnement devra avoir lieu […] »

Les éléments à l'appui de cette thèse sont principalement des images satellites, témoignant de l'immobilisation de portions de la colonne russe au nord-ouest de Kiev, ainsi que des photographies et vidéos diffusées par des comptes ukrainiens, montrant des camions abandonnés ou détruits, ainsi que des frappes de drones de fabrication turque Bayraktar TB2, qui permettraient d'attaquer les lignes arrières des assaillants. Ces données publiques, d'une abondance jamais vue dans un conflit grâce aux réseaux sociaux, trouvent en outre une audience très importante grâce aux comptes de chercheurs Osint (Open Source Intelligence), des amateurs et des professionnels collectant les images de conflits diffusées par les belligérants et les civils en direct sur les réseaux sociaux et sur des messageries comme Telegram. Au point de donner l'impression à certains qu'il s'agit d'un phénomène de grande ampleur.

Train blindé

Mais pas aux yeux de tous les analystes. « Nous ne connaissons pas l'échelle de ces attaques », met en garde Alex Vershinin, expert militaire américain et auteur d'un article visionnaire publié en novembre 2021 sur les vulnérabilités qu'aurait l'intendance de l'armée russe en cas d'invasion d'un pays voisin, qui se vérifient aujourd'hui. « Si les images diffusées reflètent la partie émergée de l'iceberg, et qu'il y a beaucoup plus de destructions que ce que nous pouvons voir, c'est significatif, poursuit-il. Mais si les Ukrainiens diffusent le maximum de ce qu'ils font, ce n'est que symbolique. » Et de rappeler la dimension inédite de ce conflit de haute intensité : « C'est une guerre massive. Il est difficile de décrire combien de forces sont engagées. » Moscou aurait déployé plus de 150 000 hommes en Ukraine. Et d'après Vershinin, contrairement aux assurances de l'exécutif américain, qui affirme que la Russie aurait déjà jeté la totalité de ses forces dans la bataille, « des réserves considérables n'ont pas été engagées ».

Je serais très hésitant pour affirmer que l’armée russe est estropiée en termes de logistique.Alex Vershinin

Il invite donc à ne pas tirer de conclusions hâtives : « J'hésiterais beaucoup avant d'affirmer que l'armée russe est estropiée en termes de logistique. » Son étude dessinait pourtant bien des pistes pour exploiter les failles du système d'approvisionnement de l'armée russe. Il jugeait alors que la Russie n'avait pas les moyens logistiques d'une invasion en profondeur d'un pays d'Europe de l'Est. Et il continue de penser que « l'armée russe s'effondrerait en un jour si son intendance était détruite ». Mais il ne voit pas aujourd'hui les preuves d'une telle destruction.

Concernant la colonne massive au nord-ouest de Kiev, les données ne lui permettent pas de trancher sur les raisons de son arrêt. « Je ne pense pas qu'elle soit à court de carburant, objecte-t-il. Tout simplement parce qu'elle n'a pas roulé très loin dans le territoire ukrainien. Elle s'est arrêtée très en arrière, probablement pour être hors de portée de l'artillerie ennemie. » Il avance d'autres hypothèses, plus pessimistes : « Les opérations militaires sont toujours planifiées par phases, avance-t-il. Les Russes ont accompli un certain nombre d'objectifs, comme le franchissement du Dniepr. Le convoi pourrait attendre que certaines cibles soient acquises, comme des villes de l'Est. Il est aussi possible que les Russes ne planifient pas de prendre Kiev, mais juste de l'assiéger et de la pilonner, pour utiliser la situation dramatique dans une négociation. »

Gernelle – Les trois guerres que Vladimir Poutine peut perdre

Alex Vershinin relève aussi des succès tactiques russes : « Dans le Sud, ils semblent avoir remis en service les lignes de trains vers Kherson et Marioupol », remarque-t-il. En témoignent les images d'un train blindé équipé de tourelles de défense atteignant Melitopol. Et face à la multiplication des attaques de guérilla contre leurs lignes d'approvisionnement, les assaillants peuvent déployer des mesures de défense en détournant du front certains de leurs drones et hélicoptères de combat afin de couvrir leurs arrières, suggère le vétéran américain. « Il y a aussi des unités hors de l'armée régulière, comme la garde nationale, qui pourraient être utilisées pour donner la chasse aux insurgés à l'arrière du front, dit-il. Les Russes ont des moyens techniques de très haut niveau. Chaque vidéo postée par les Ukrainiens peut trahir les unités qui mènent ces attaques. »

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Car ce bon POUTINE devenu un vrai dictateur a renforcé cette ex-armée soviétique depuis 30 ans après la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide !

Et surtout c'est lui qui décide de tout et trouve les financements de cette armée sur le dos du bon peuple qui n'a rien à dire avec un parlement totalement à sa botte de sept lieues et donc pour assoir sa puissance perdue de l’ex URSS et même l’ex-communisme stalinien voir l’empire russe tsariste nostalgie du maitre du KREMLIN actuel !

Alors que les occidentaux USA compris avaient tourné trop tôt la page de la fin de la guerre froide et c’étaient endormis dans le confort et l’argent roi avec leurs petites mesquineries habituelles de donneurs de leçons avec leurs démocraties qu’ils voulaient instituer partout ce qui est loin d’être le cas par les cultures et religion différentes du Moyen-Orient par exemple avec ces dictatures religieuses ou autres et ces fameux printemps arabes fiasco retentissant !

Sans compter la lutte conter le terrorisme islamique qui est toujours présent depuis 20 ans chez nous ou on est encore à faire les procès fleuve de ceux que l’on a attrapé !?

Comme en Syrie ou justement Poutine à ravagé ALEP pour entrainer son armée pour soi-disant éradiquer les islamistes terroristes mais surtout pour aider Bachar el Hassad un autre dictateur !

Ce faux tzar vient de recréer l’opposition entre l’est et l’ouest en brandissant le spectre de l’arme nucléaire surpuissante par l’inertie de nos dirigeants occidentaux partisans du politiquement correct hypocrite et récupérer ces républiques ex soviétiques perdues!

Seule la Chine pourrait le freiner mais il fait déjà ami, ami avec elle tout comme c’était dans le passé avec l’ex URSS car ce sont des communistes historiques en fait !

Nous on va réélire notre président faux monarque sortant par peur du lendemain pourtant pas un sauveur de la France ni de l’Europe dont il a pris la direction éphémère car sans opposition valable à lui opposer chez nos politiciens plus que médiocres !

Jdeclef 11/03/2022 12h37


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